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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 10:14
Le Rôle destructeur de l’Ex Président Olusegun OBASANJO du NIGERIA dans la Mise en place des Monarchies Républicaines d’AFRIQUE et dans la Consolidation des Régimes dictatoriaux sur le continent
Les Cas du CONGO; - du GABON;  - et du TOGO

 

 

NB: Le Présent Article est en cours de rédaction – Je demande vos indulgences – Merci

 

LES GRANDS PASSAGES DE CE DOSSIER / DOCUMENT SUR LE ROLE DESTRUCTEUR DE L'EX PRESIDENT OLUSEGUN OBASANJO DU NIGERIA -

 

- “NELSON ROLIHLAHLA MANDELA– MADIBA - L’ADIEU ET LA CELEBRATION D'UN LEADER HORS DU COMMUM”.

 

- LES PROPOS PROPHETIQUES du CARDINAL Hyacinthe THIANDOUM / SENEGAL  repris par le Saint Pape JEAN- PAUL II relatif à l’évolution religieuse / de la foi en AFRIQUE et en OCCIDENT.

 

- L’ESPACE DE L’OCCIDENT et / ou ESPACE EUROPEO – OCCIDENTAL. UN ESPACE EN TOTALE PERDITION DE SES VALEURS. LA FIN D’UNE ERE REMONTANT A LA GRANDE CIVILISATION DES HELLENES.

- LA REPUBLIQUE

 

- LA DEMOCRATIE

 

- DE MON EVOCATION DES GRANDS HOMMES / LEADERS HORS du COMMUN ET DES GENIES COMME BOUSSOLE POUR LA RACE HUMAINE

 

- DE l’EXERCICE de la DEMOCRATIE CONSENSUELLE en AFRIQUE TELLE QUE VECUE et RACONTEE par le LEADER HORS du COMMUN  NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA.

 

- DU ROLE DESTRUCTEUR de l’Ex Président Olusegun OBASANJO du NIGERIA dans la MISE EN PLACE des MONARCHIES REPUBLICAINES d’AFRIQUE et dans la CONSOLIDATION des REGIMES DICTATORIAUX sur le CONTINENT – Les CAS du CONGO; - du GABON;  - et du TOGO

 

- AVAL DU PRESIDENT JOHN DRAMANI MAHAMA DU GHANA A LA MONARCHIE REPUBLICAINE AU TOGO /AFRIQUE.

JOHN DRAMANI MAHAMA EST SOUTENU NATURELLEMENT PAR L’IGNOMINIEUX ALLASSANE DRANAME OUATTARA –PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ISSU DE CRIMES DE GUERRE ET DE CRIMES CONTRE L’HUMANITE DE LA FRANCE DU FOU DU ROI DE L’OCCIDENT NICOLAS SARKOZY.

 

- MA LUTTE ET MES OBJECTIFS  - DE L’EXIGENCE DE L’ETAT DE DROIT EN AFRIQUE AU CENTRE DE LA FRATERNITE, DE LA RECONCIALIATION ET DES TRADITIONS AFRICAINES

 

- AVIS ET CADRES JURIDIQUES DES CRIMES COMMIS CONTRE L’AFRIQUE DES INDEPENDANCES /INDEPENDANTE ET LES PEUPLES AFRICAINS

 

- L’INQUISITION ET LA CONDAMNATION A L’AUTODAFE POLITIQUE DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE / DU GENIE HUMAIN AFRICAIN / DES INTELLECTUELS AFRICAINS PAR LES INSTITUTIONS D’ETAT ET POLITIQUE DE L’OCCIDENT DEMOCRATIQUE DIT – CIVILISE

 

- ALERTE – DE MA CITOYENNETE AMERICAINE

 

- L’ALGERIE; LE VIETNAM ET LE DISCOURS DE PHNOM PENH LE 1ier SEPTEMBRE 1966 – LA REALITE ET LA SUBSTANCE D’UN GRAND HOMME D’ETAT- LE GENERAL CHARLES DE GAULLE

 

-DISCOURS DU GENERAL DE GAULLE A PHNOM PENH (CAMBODGE) -   1ier  Septembre 1966 -

 

- LE VIETNAM ET LA DEFAITE AMERICAINE – L’OPPOSITION DU PASTEUR MARTIN LUTHER KING A LA GUERRE DU VIETNAM. LA REALITE ET LA SUBSTANCE D’UN LEADER HORS DU COMMUN.     

 

- AMADOU HAMPATE  BA

 

- ALERTE – LE CHAMPION DE LA DEMOCRATIE DANS LE MONDE – LE PRESIDENT JIMMY CARTER EST DIAGNOSTIQUE   D’UN CANCER. TOUTES LES PRIERES DES PEUPLES SOUS LE JOUG DICTATORIAL ET /OU OPPRIMES / DES  BONNES VOLONTES ET DES HOMMES DE PAIX / DES DEFENSEURS DE LA LIBERTE ET DES DROITS INALIENABLES DE L’HOMME ACCOMPAGNENT LE LAUREAT DU PRIX NOBEL DE LA PAIX. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 5 Décembre 2013, un leader hors du commun des mortels que nous sommes, venait de quitter notre monde terrestre des vivants ; son nom est: Nelson Rolihlahla MANDELA– MADIBA. J’avais décidé d’écrire à ma manière une oraison funèbre pour célébrer la vie du Président Nelson Rolihlahla MANDELA, l’homme dont on dit: “qu’il a montré la voie à l’humanité”. J’avais intitulé mon Hommage de Célébration:

 

Nelson Rolihlahla MANDELA– MADIBA - L’ADIEU et la CELEBRATION d’un LEADER HORS du COMMUM”.

J’avais écrit entre autres ce qui suit:

 

Si Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba – a de par sa lutte symbolisé La LIBERTE partant la Dignité Humaine, de tous les Humains, force est de reconnaître que Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba (l’Africain) – quitte notre monde terrestre des vivants au moment où la Dignité de l’Etre Africain, et ce depuis les indépendances n’a jamais été aussi déniée, bafouée, avilie et piétinée par les gouvernants (Présidents ; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etats sans oublier la haute finance) de l’Occident. Tout ce crime contre l’humanité de l’Occident, crime commis  contre les peuples africains se déroule en plein 21ième siècle dans l’indifférence totale des peuples des pays occidentaux. Certes l’Occident sait s’appuyer sur ses vassaux de dictateurs et de monarques républicains africains, lesquels se sont liés aux gouvernants occidentaux par un traité léonin (traité liant le vassal au suzerain)". Et je poursuivis:

 

"Il découle d’un tel traité léonin que l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains se retrouvent  sous le Coup d’inquisition politique et évidemment condamnés à l’autodafé politique par des institutions politiques et d’Etat de l’Occident dit – civilisé. Cet Occident dont les Constitutions /Lois Fondamentales garantissent les droits inaliénables de l’Homme dont la liberté d’expression, des valeurs que les dirigeants de ces pays professent d’une part et de l’autre bafouent sans scrupule tout autant d’ailleurs que le Droit international. Comme je l’avais mis en exergue dans le Résumé de mon Livre et je me cite: “Aux violations répétées du droit international par l'Occident, surtout par ses Membres Permanents du Conseil de Sécurité, l'Occident, de par ses institutions, est resté fidèle à son objectif premier sur l'Afrique: détruire tout symbole de liberté et de Dignité de l'Etre Africain sur le continent.”  .

Plus loin, j’avais écrit: “ La plume qui rend cet Hommage filial au Président Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba est celle d’un Dissident Africain, Persona non grata et/ou condamné à mort dans l’espace occidental /de l’Occident.

A ce niveau, je voudrais une fois encore recourir au Mahatma Gandhi -Mohandas Karamchand Gandhi et je le cite: - Au début, ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, puis vous combattent, mais à la fin, c’est vous qui gagnez - ”.

Je note à ce niveau  que Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba est l’un des trois leaders hors du commun que la PROVIDENCE donna à l’humanité au 20ième siècle.  Je viens de citer le Mahatma Gandhi -. Le troisième de ces hommes /leaders hors du commun que la générosité providentielle n’offre à l’humanité que sur des millénaires a pour nom: le Pasteur Martin Luther King. Je vais citer à ce stade le  Pasteur Martin Luther King qui disait et je le cite: «Un homme qui n’a trouvé aucune cause pour laquelle il est prêt à mourir, ne mérite pas de vivre ».

Ceci étant, pour revenir dans le sujet, je dois faire observer qu’au TOGO,  des élections dictatoriales viennent de se dérouler le 25 Avril 2015. Que dis-je des élections monarchiques viennent d’avoir lieu et comme il faut s’attendre, ces élections sont les plus démocratiques et transparentes que les Animateurs des institutions d’Etat de droit et  démocratiques de l'Occident aient eu à superviser depuis que la res publica / la République est - res publica - / République. Ces Animateurs des institutions d’Etat de droit et  démocratiques de l’Occident sont bien évidemment les Présidents / Premiers Ministres / Parlementaires et autres et j'oubliais, l'Union Européenne / UE. En prêtant serment de défendre les valeurs dont sont porteuses leurs Constitutions respectives, ils deviennent “eux-mêmes des institutions” lorsque nous faisons la lecture dualiste au plan du Droit.

                   Je m’impose donc à ce stade le devoir de revenir tant sur le sens étymologique de Démocratie et de République qui se trouvent être d’origine européenne (Hellénique et romaine). Ce qui ne voudrait pas dire que l’AFRIQUE n’a point connu l’exercice de la démocratie, en fait la démocratie consensuelle. Il suffit pour s’en convaincre de prendre la peine de lire le livre du leader hors du commun, le Président Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba – dont le titre est:-  Un Long Chemin vers la liberté - . Mais, j’en passe, pour l’heure.

 

Toutefois, je m’en voudrais de passer sous silence l’intervention du Président John Dramani Mahama du GHANA et d’Allassane Dramane Ouattara, “l’ignominieusement fameux” Président de la Communauté internationale. Tous ces deux Messieurs sont passés au TOGO pour avaliser la Monarchie Républicaine en AFRIQUE et soutenir  la consolidation dictatoriale sur le continent. Au premier, je veux parler du Président John Dramani Mahama, je vais lui apporter plus loin une réponse à travers les propos de deux Serviteurs du Divin CREATEUR, je voudrais nommer le Pasteur Pasteur Martin Luther King, leader hors du commun et l’Archevêque Desmond TUTU, tous deux sont des hommes de Paix / Lauréats du Prix NOBEL de la Paix.

 

Quant à Allassane Dramane Ouattara, puisque l’occident le présente aux Africains comme le premier et le dernier génie du continent, faisant fi du fait que l’AFRIQUE a abrité la première superpuissance de l’humanité, je voudrais lui dire que je suis entrain de travailler en ce moment sur un LIVRE, en fait j’appelle mes livres des DOSSIERS LIVRES qui va sortir incessamment et qui a pour titre – DE L’ HOMMAGE AU GENIE HUMAIN AFRICAIN - .

 

La première liste du génie humain africain que je présente, si elle est représentative, je suis le premier à admettre qu’elle n’est pas exhaustive. Je me ferai le devoir de l’actualiser à la sortie de chacun de mes Dossiers Livres / LIVRES. Du reste, je regrette, mais ma mémoire me fait défaut actuellement pour donner à  Allassane Dramane Ouattara, le nom de l’architecte de l’EGYPTE pharaonique, artisan des plus grands pyramides. Ce n’est pas le fait d’occuper des postes, si élevés, soient- ils dans n’importe quelle organisation internationale qui fait / détermine  le génie humain. Tout comme, ce n’est point le fait d’être lauréat de Prix NOBEL dans la recherche scientifique dans tel ou tel domaine, qui traduit le génie humain. Ceci n’est que le résultat de capacités intellectuelles et / ou académiques respectables que je respecte d’ailleurs mais n’a rien à voir avec le génie humain.

 

Certes, il y a de grands chercheurs qui sont des génies, à l’instar d’un EINSTEIN ou d’un Alfred NOBEL par exemple. J’y reviendrai plus loin pour donner des exemples de génie humain africain dans des domaines aussi divers de l’activité humaine. En fait,  Allassane Dramane Ouattara ne se résume qu’en terme de ses vassaux africains à genoux devant leurs suzerains de l’Occident, des hommes sans aucune dignité humaine, partant de dignité africaine. Allassane Dramane Ouattara veut être Président de la République, il est donc prêt à tout quitte à s’allier à SARKOZY dans son crime de guerre et crime contre l’humanité / Traité léonin oblige. J’y reviendrai plus loin.

 

LES PROPOS PROPHETIQUES du CARDINAL Hyacinthe THIANDOUM / SENEGAL repris par le Saint Pape JEAN-PAUL II relatif à l’évolution religieuse  / de la foi en AFRIQUE et en OCCIDENT.

 

Le Cardinal Hyacinthe THIANDOUM fut le premier Archevêque noir / autochtone de l’AFRIQUE des indépendances à Dakar / SENEGAL. Il était l’ami d’un Archevêque de Cracovie, du nom de Karol WOJTYLA qui deviendra le Pape JEAN – PAUL II. Les deux Eminences avaient  travaillé pendant neuf ans au sein d'une même commission romaine. Il avait rendu visite par deux fois en Pologne à son ami et frère dans le Divin CREATEUR.

 

           Hyacinthe Cardinal THIANDOUM est le douzième enfant d’une fratrie de quatorze garçons et filles. Les enfants de l’un de ses frères convertis à l’Islam deviendront des Imans. Démonstration de la grande tolérance religieuse du pays de Léopold Sédar SENGHOR. Voici pour la très succincte présentation de l’homme de foi chrétienne.

 

Pour l’intellectuel africain né dans la colonisation, il ne fait aucun mystère que notre formation académique s’est faite sur la réalité coloniale selon laquelle l’Evangile a précédé le fusil. Toutefois, comme je l’avais évoqué dans l’un de mes Dossiers Livres, en fait le premier que j’ai rédigé mais que je suis entrain d’actualiser en y incluant des AVIS et CADRES JURIDIQUES, nous gardions globalement de bonnes impressions de ses prêtres /pasteurs aux longues barbes.  

 

Pour revenir aux propos prophétiques du Cardinal Hyacinthe THIANDOUM, ils sont simples. L’Archevêque de Dakar “Prévoyait que le vieux monde serait, dans le temps, évangélisé par des missionnaires n’appartenant pas à la race blanche”. Il désignait par – vieux monde – l’Europe / l’Occident. Aujourd’hui, l’Eglise catholique reconnaît ses propos comme prophétiques.   Même ici aux Etats-Unis, sur la chaîne de télévision catholique, j’ai entendu des prêtres missionnaires blancs se faire l’écho de sa prophétie.

 

Déjà en 1993, le Saint Pape JEAN-PAUL II,  y fit mention dans son livre : - ENTREZ DANS L’ESPERANCE – lorsque le journaliste Vittorio MESSORI qui l’a interviewé lui posera entre autres la question suivante: - LE DEFI DE LA NOUVELLE EVANGELISATION  PEUT - IL ETRE RELEVE ?   Le Pape “venu des neiges” JEAN-PAUL II dira là aussi entre autres et je le cite: “Un jour, peut-être s’apercevra-t-on que le Cardinal Hyacinthe THIANDOUM  avait raison quand il prévoyait que le vieux monde serait évangélisé par des missionnaires n’appartenant pas à la race blanche. Là aussi, il faut se demander s’il n’y a pas une preuve de la vitalité sans cesse renaissante de l’Eglise”.

 

J’ouvre cette parenthèse à l’endroit de tous ceux qui en Occident se disent que l’AFRIQUE ne connaîtra jamais l’Etat de droit et des institutions démocratiques. En un mot, les Africains sont condamnés à mourir sous la Dictature et la Monarchie républicaine. J’y reviendrai plus loin dans la suite du développement en cours.

 

 

L’ESPACE DE L’OCCIDENT et / ou ESPACE EUROPEO – OCCIDENTAL. UN ESPACE EN TOTALE PERDITION DE SES VALEURS. LA FIN D’UNE ERE REMONTANT A LA GRANDE CIVILISATION DES HELLENES.

 

Je voudrais débuter ce paragraphe en recourant au sens étymologique des mots / termes – REPUBLIQUE et DEMOCRATIE. Je veux bien croire que les gouvernants (Présidents ; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etats sans oublier la haute finance) de l’Occident ne souffrent point de la maladie d’Alzheimer (Maladie que le médecin allemand Alois ALZHEIMER fut le premier à décrire en 1906). Je souhaite que ce soit une amnésie partielle. Et j’en viens aux deux (2) mots précités :

 

LA REPUBLIQUE

 

          Le mot « république » vient du latin res publica qui signifie au sens propre « chose publique » et désigne l’intérêt général. Voici le sens étymologique qui se trouve être et il va de soi l’opposé / antinomie de «royaume» à succession héréditaire et dynastique.

         

A ce niveau, je voudrais citer un des génies français du nom de Victor HUGO / de son nom complet Victor-Marie HUGO  qui écrivait:

“Je veux que la REPUBLIQUE ait deux noms, qu’elle s’appelle liberté et qu’elle s’appelle chose publique”

 

C’est dire, à l’attention des gouvernants (Présidents; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etats sans oublier la haute finance) de l’Occident, qu’au TOGO, il n’y a jamais eu d’élections. Ce qui est vrai pour le TOGO, est tout aussi vrai pour le CONGO, le GABON et évidemment pour la quarantaine de Pays Africains, sous le joug dictatorial avec le soutien palpable de l’Occident d’Etat de droit et d’institutions démocratiques, hélas.

 

 

LA DEMOCRATIE

 

          De l’ancien grec, la «démocratie» est la combinaison de deux (2) termes grecs, à savoir de -  Dêmos - « peuple » et de krátos « pouvoir ».

 

          Et le Président Abraham LINCOLN de définir la démocratie et je le cite:

Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple”

         

          Et Alexis de TOCQUEVILLE d’écrire dans son fameux livre: - De la Démocratie en Amérique – et je le cite:

“C’est avec l’idée des droits que les hommes ont défini  ce qu’étaient la licence et la tyrannie. Eclairé par elle, chacun a pu se montrer indépendant sans arrogance et soumis sans hardiesse. L’homme qui obéit à la violence se plie et s’abaisse, mais quand il se soumet au droit de commander qu’il reconnaît à son semblable, il s’élève en quelque sorte au-dessus de celui même qui lui commande. Le bon gouvernement est celui où les  citoyens sont élevés dans le respect des lois, dans l’amour de la patrie. Il n’est de grands hommes sans vertu, sans respect des lois, il n’y a pas de grand peuple, on peut presque dire qu’il n’y a pas de société, car qu’est-ce qu’une réunion d’êtres rationnels et intelligents dont la force est le seul lien”

 

          Et MONTESQUIEU / Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, connu sous le nom de MONTESQUIEU d’écrire dans son bien fameux livre – De L’Esprit des lois / 1748 -, je cite:

“Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir”

 

          Et la Révolution Française de s’en inspirer, dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 Août 1789. Je cite:

“Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assuré, ni la séparation des pouvoirs déterminé, n’a point de Constitution” - Article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 Août 1789 –

 

C’est dire, à l’attention des gouvernants (Présidents; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etats sans oublier la haute finance) de l’Occident, qu’au TOGO, il n’y a jamais eu d’élections. Ce qui est vrai pour le TOGO, est tout aussi vrai pour le CONGO, le GABON et évidemment pour la quarantaine de Pays Africains, sous le joug dictatorial avec le soutien palpable de l’Occident d’Etat de droit et d’institutions démocratiques, hélas. 

 

 

DU RECUL / DECLIN  de l’OCCIDENT DU 21ième SIECLE au REGARD de l’HERITAGE des HELLENES et de ROME

 

          Je dois avouer que l’Occident de ce 21ième siècle de par son déclin me fait pitié. En fait, en tant qu’Africain, si je devrais adopter le cynisme de ceux qui se disent occidentaux, détenteurs et professeurs de valeurs d’Etat de droit et d’institutions démocratiques, je devrais me réjouir et fêter la décadence lente non encore visible, peut-être, de l’Occident / Espace occidental au regard des valeurs mentionnées / valeurs républicaines et démocratiques.  

 

          En fait, si l’Occident et ses gouvernants (Présidents; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etat  sans oublier la haute finance) estiment que sous la tyrannie / la dictature et /ou la monarchie républicaine, il est normal et sensé de parler d’élections, autant nous convaincre que sous l’occupation nazie en Europe, des élections auraient été non seulement possibles, mais qui plus est, seraient républicaines et démocratiques.

Je me vois dans l’obligation d’admettre que Feu Bernard Omar BONGO, Ex Dictateur et Roi du GABON se trouve être intellectuellement plus honnête que les gouvernants (Présidents; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etat  sans oublier la haute finance) de l’Occident. Et pour cause,  Bernard Omar BONGO, Ex Dictateur et Roi du GABON disait et je le cite: «En AFRIQUE, on n’organise pas des élections pour les perdre», parole de dictateur ; que dis-je, aveux royal d’un tyran. Et son fils lui succèdera, dans une République.  J’y reviendrai plus loin.   

 

C’est dire, à l’attention des gouvernants (Présidents; Premiers Ministres et/ou Chefs de gouvernements et autres institutions politiques et d’Etats sans oublier la haute finance) de l’Occident, qu’au TOGO, il n’y a jamais eu d’élections. Ce qui est vrai pour le TOGO, est tout aussi vrai pour le CONGO, le GABON et évidemment pour la quarantaine de Pays Africains, sous le joug dictatorial avec le soutien palpable de l’Occident d’Etat de droit et d’institutions démocratiques, hélas. 

A bien examiner les différentes évolutions de l’Occident de la 2ième  moitié du 20ième siècle, la régression  dans l’Espace occidental est visible à l’œil nu. Ce n’est donc point un miracle si les derniers grands hommes d’Etat de l’Occident date de la fin de la 2ième Guerre Mondiale: nous pouvons nommer un certain Général du nom de Charles de Gaulle, un président américain qui se nomme Franklin D. Roosevelt et un Premier Ministre anglais du nom de Winston Churchill. Dans leur suite et comme pour boucler la boucle, nous pouvons citer un John F. Kennedy.

          

DE mon EVOCATION des GRANDS HOMMES / LEADERS HORS du COMMUN et des GENIES comme BOUSSOLE pour la RACE HUMAINE

 

Du reste, je voudrais le rappeler une fois encore, lorsque j’évoque les grands hommes, je ne suis pas entrain de présenter à la race humaine des humains sans faute, loin s’en faut, des Saints, encore que comme me l’avait dit un prêtre à Abidjan /en AFRIQUE, les Saints sont aussi des pécheurs. Ils ne sont pas Saints parce qu’ils n’ont jamais péché ou fait des fautes. Les Grands hommes, au nombre desquels les très rares leaders hors du commun, sont les premiers à reconnaître leur condition humaine / condition de mortel donc d’êtres faillibles. De mon Dossier / Livre qui va paraître prochainement – “Inch Allah / Plût aux Cieux” – et dont le titre se trouve être: - DE L’HOMMAGE AU GENIE HUMAIN AFRICAIN -, j’ai présenté les Grands Hommes sous tous les aspects et caractéristiques. J’ai insisté de toutes les manières possibles sur leur grande humilité sans oublier ce qui fait leur essence par rapport au commun des mortels que nous sommes. Partant, lorsque je me saisis de ma plume pour évoquer les Grands hommes dont les leaders hors du commun, tout autant d’ailleurs que les Génies dont j’ai fait également état dans le Dossier / Livre précité plus haut, je ne peux que rendre grâce à la Providence de me permettre de me retrouver dans ce rôle de troubadour. Oui, je suis un troubadour / combattant anonyme de la liberté / commun des mortels, à qui la Providence offrit la possibilité de chanter «la geste» des Grands hommes et des Génies.  

          Je voudrais rappeler à l’Europe / Occident tout en reprenant et /ou en me replongeant dans la réalité du conteur africain, qu’il était une fois, en fait il y a deux millénaire et demi, la Providence offrit  à l’Europe un homme du nom de SOCRATE (en grec Sōkrátēs). Ce fut un leader hors du commun dont Européens et Occidentaux se réclament à juste titre parlant de la grande civilisation des Hellènes.  La grande civilisation des Hellènes, comme c’est toujours le cas au regard la marche dialectique de l’histoire humaine, emprunta bien de choses à la première grande civilisation connue de l’histoire humaine : l’EGYPTE des Pharaons.  Certes, SOCRATE est considéré le Père de la philosophie, mais par-delà la philosophie, ce qui fait SOCRATE, c’est le sacrifice de sa vie pour la vérité, son enseignement et/ou discours sur la vérité et la sagesse.   

                   

          Pour illustrer le poids d’un tel sacrifice, je reviens au livre du Saint Pape JEAN-PAUL II: - ENTREZ DANS L’ESPERANCE – lorsque le journaliste Vittorio MESSORI qui l’a interviewé lui demandera quelle est la différence entre SOCRATE et JESUS CHRIST puisque le premier donnera sa vie pour la vérité. Je vous renvoie au livre pour la réponse du Saint Pape JEAN-PAUL II.

 

          En fait, depuis SOCRATE, l’Europe /l’Occident ne connaît plus d’autres SOCRATE. Certes la FRANCE que j’appelle la fille aînée des Hellènes a enfanté plus que n’importe quel pays européen/ occidental bien de génies, continuateurs de la pensée hellénique. N’en déplaise aux Romains qui traitaient les Francs et le Visigoths et autres tribus de l’Europe de nos jours, ne parlant pas – Latin – «les Barbares».

 

          De même en l’An 5000 ou 6000, les humains, nos descendances qui vivraient en ces temps – là parleront des trois nouveaux leaders hors du commun que la Providence donna à l’humaine, partant à la race humaine au 20ième siècle / 2ième millénaire après JESUS CHRIST. Je veux nommer: le - Mahatma Gandhi -Mohandas Karamchand Gandhi; le - Pasteur Martin Luther King; le - Président Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba. Ce n’est pas un hasard si la Providence a choisi un enfant d’ASIE et deux enfants d’AFRIQUE sur trois continents pour annoncer la fin de la domination européenne /occidentale. Comme pour dire que si une nouvelle civilisation devrait voir le jour sur notre terre des humains, cette civilisation sera – Afro-Asiatique ou Africaine – Asiatique. Une telle civilisation humaine ne sera pas celle de la Domination et de Guerres Mondiales mais une civilisation d’humanisme à l’image de ces trois (3), et peut-être deniers leaders hors du commun de la race humaine.  

 

 

DE l’EXERCICE de la DEMOCRATIE CONSENSUELLE en AFRIQUE TELLE QUE VECUE et RACONTEE par le LEADER HORS du COMMUN  NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA .

 

          Je voudrais, avant de citer les passages du livre – UN LONG CHEMIN VERS LA LIBERTE – du Président Nelson MANDELA –MADIBA, faire observer que tout enfant de l’AFRIQUE profonde / des profondeurs a eu sûrement à vivre d’une manière ou d’une autre la démocratie consensuelle à l’Africaine. En effet, il arrive que lors d’une réunion de famille (je parle ici de la famille africaine / la grande famille ou le clan) de voir l’assistance ne pas s’entendre sur certains points épineux. J’ai vécu de telles délibérations au niveau de nos oncles et frères (ce qu’on appelle en Occident cousins) aînés. Dans de telles situations, est procédé à une sous –réunion de cinq à dix minutes en petit groupe de nos parents en désaccord afin de trouver un consensus ou de se donner un peu plus de temps de réflexion. Une telle sous-réunion / concertation d’urgence est désignée par les anciens sous les termes «Aller derrière la clôture / se retirer derrière la clôture». En fait, dans de tels cas de divergence, la décision de  -  se retirer derrière la clôture – vient de l’aîné (du grand oncle) ou du coup d’œil traditionnel entre - (le  grand oncle)  – et l’un de ses frères.  Souvent, ils arrivent à un consensus où sagesse africaine, le poids des traditions et les voix de modération de nos tantes arrivent souvent à décrisper les tensions.

 

Certes, dans une AFRIQUE de traditions patrilinéaires et de droit d’aînesse (quand bien même l’AFRIQUE connut à un certain moment de son histoire le matriarcat), la voix modératrice des tantes n’est pas totalement exclue, contrairement à ce qu’on peut penser. Il est vrai qu’il ne s’agit pas de la Cour des Rois et des Chefs, ces derniers étant des hommes, même si de nos jours, dans certains pays africains, dans des cas extrêmement rares, on peut trouver un Chef traditionnel qui soit une femme.  Comme le dira si bien le leader hors du commun, le Président NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA, l’AFRIQUE ne connaît point la démocratie de majorité et de minorité. Je vais élaborer bien exhaustivement le moment venu quand je débuterai la rédaction du 2ième groupe de mes DOSSIERS LIVRES / LIVRES. Je dispose à ce jour d’un pipeline  d’une douzaine de DOSSIERS LIVRES / LIVRES à rédiger dont l’un a pour titre: «CULTURES ET TRADITIONS  D’AFRIQUE - Diversités et Richesses». Je vais donc après cette introduction générale sur ce qu’on peut appeler le – Consensus Africain  de la gestion des affaires tant familiales / ethniques et /ou tribales que royales, je vais devoir recourir au Président NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA et je cite certains passages:

 

“L’idée que je me ferais plus tard de la notion de commandement fut profondément influencée par le spectacle du régent et de sa cour. J’ai observé les réunions qui se tenaient régulièrement à la Grande – Demeure et elles m’ont beaucoup appris. Elles n’étaient pas programmées de façon régulière, on les convoquait selon la nécessité….

Tous les Thembus étaient libres d’y venir – et beaucoup le faisaient, à cheval  et à pied.

Lors de ces occasions, le régent était entouré de ses amaphakhati, un groupe de conseillers de haut rang  qui jouaient le rôle de parlement et de haute cour de justice du régent. Il s’agissait d’hommes sages qui conservaient la connaissance de l’histoire et de la coutume tribales  dans leur tête et dont les opinions avaient un grand poids.

 

Le régent envoyait des lettres pour prévenir ces chefs de la tenue d’une réunion et bientôt la Grande Demeure grouillait de visiteurs importants et de voyageurs venus de tout le Thembuland. Les invités se rassemblaient dans la cour, devant le régent, et c’est lui qui ouvrait la réunion en remerciant chacun d’être venu et en expliquant pourquoi il les avait convoqués. A partir de ce moment, il ne disait plus rien jusqu’à la fin.

Tous ceux qui voulaient parler le faisaient. C’était la démocratie sous sa forme la plus pure. Il pouvait y avoir des différences hiérarchiques entre ceux qui parlaient, mais chacun était écouté, chef et sujet, guerrier et sorcier, boutiquier et agriculteur, propriétaire et ouvrier. Les gens parlaient sans être interrompus et les réunions duraient des heures. Le gouvernement avait comme fondement la liberté d’expression de tous les hommes, égaux en tant que citoyens.

(Les femmes, j’en ai peur, étaient considérés comme des citoyens de seconde classe.) ……

 

          Au début, je fus stupéfait par la véhémence  - et la candeur – avec laquelle les gens faisaient des reproches au régent. Il n’était pas au-dessus de la critique – en fait il en était souvent la cible principale. Mais quelle que fût la gravité de l’accusation, le régent se contentait d’écouter, sans chercher à se défendre et sans manifester aucune émotion.

 

          Les réunions duraient jusqu’à ce qu’on soit arrivé à une sorte de consensus. Elles ne pouvaient se terminer qu’avec l’unanimité ou pas du tout. Cependant, l’unanimité pouvait consister à ne pas être d’accord et à attendre un moment plus propice pour proposer une solution. La démocratie signifiait qu’on devait écouter tous les hommes, et qu’on devait prendre une décision ensemble en tant que peuple. La règle de la majorité était une notion étrangère. Une minorité ne devait pas être écrasée par une majorité.

 

          Ce n’est qu’à la fin de la réunion, quand le soleil se couchait, que le régent parlait. Il avait comme but de  résumer ce qui avait été dit et de trouver un consensus entre les diverses opinions. Mais on ne devait imposer aucune conclusion à ceux qui n’étaient pas d’accord. Si l’on ne pouvait parvenir à un accord, il fallait tenir une autre réunion. A la fin du conseil, un chanteur ou un poète faisait le panégyrique des anciens rois, et un mélange de compliments et de satire des chefs présents, et le public conduit par le régent, éclatait de rire.

 

          En tant que responsable, j’ai toujours suivi les principes que j’ai vus mis en œuvre par le régent à la Grande Demeure. Je me suis toujours efforcé d’écouter ce que chacun avait à dire dans une discussion avant d’émettre ma propre opinion. Très souvent, ma propre opinion ne représentait qu’un consensus de ce que j’avais entendu dans la discussion. Je n’ai jamais oublié l’axiome du régent : un chef, disait-il, est comme un berger. Il reste derrière son troupeau, il laisse le plus alerte partir en tête, et les autres suivent sans se rendre compte qu’ils ont tout le temps été dirigés par derrière.” – Extrait du livre - Un Long chenin vers la liberté  -  Nelson MANDELA.     

 

 

DU ROLE DESTRUCTEUR de l’Ex Président Olusegun OBASANJO du NIGERIA dans la MISE EN PLACE des MONARCHIES REPUBLICAINES d’AFRIQUE et dans la CONSOLIDATION des REGIMES DICTATORIAUX sue le CONTINENT – Les CAS du CONGO; - du GABON;  - et du TOGO

 

          Je prends ma plume pour instruire les générations futures d’Enfants d’AFRIQUE qui demain vivront dans des Pays africains d’Etat de droit et d’institutions démocratiques la réalité du fait dictatorial de notre continent plus d’un demi -  siècle après la grande vague des indépendances de 1960. Chacun de mes Dossiers Livres / Livres à paraître  visent à les éclairer sur les Auteurs du drame africain, partant sur les destructions de vies humaines et les souffrances des peuples. Je ne doute point que demain, soit dans les siècles à venir beaucoup se demanderont pourquoi les devanciers / les aïeux que nous serons pour eux, avions permis sur des décennies à la Dictature et la Monarchie Républicaine, non seulement de connaître l’éclosion, mais de se répandre et de perdurer sur le continent. Il faut qu’ils puissent cerner l’étendue de notre combat pour l’éradication de tels maux. Car nous devions nous battre sur deux (2) fronts: contre  la Dictature et la Monarchie Républicaine d’une part et contre l’Occident d’Etat de droit et d’institutions démocratiques d’autre part. Et pour cause, après sa libération, le leader hors du commun le Président NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA, dans son Discours à la Chambre des Lords et des Communes (Chambre Basse) à Londres, leur avait posé la même question, à savoir pourquoi l’Occident aux valeurs démocratiques non seulement a permis l’Apartheid, mais l’a soutenu sur des décennies ?  Hélas, hélas, les Pays Occidentaux qui disent combattre le Terrorisme découlant du fondamentalisme / extrémisme  religieux soumettent à l’inquisition politique et évidemment condamnent à l’autodafé politique l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains, surtout ceux qui sont à la pointe et ont pris leurs plumes pour parler du Droit (leurs propres valeurs) et les lois divines/ naturelles et /ou objectives qui fondent les droits inaliénables de l’homme.

 

Cet Occident de déclin n’apprend rien de l’histoire, il y a un peu plus d’un demi-siècle, CHAMBERLAIN et DALADIER cédaient une partie du territoire Tchécoslovaque (Les Sudètes) au Führer du 3ième Reich et nous connaissons la suite. Aujourd’hui ils envoient des soi - disant observateurs dans les Pays  Dictatoriaux et Monarchies  Républicaines d’AFRIQUE et crient sur tous les toits tels de véritables ineptes et /ou déraisonnés à l’éclatante transparence des élections tout en sachant bien que Dictature, Tyrannie, Despotisme, Totalitarisme, Fascisme, Nazisme veulent dire pas d’élection. L’Occident, singulièrement l’Europe qui a vécu sous occupation nazie, peut - elle dire aux Africains qu’elle ne réalise pas l’état d’âme  des peuples soumis à de tels maux ? L’Occident, une fois encore me fait pitié, car mes Professeurs hier à Prague / dans la Tchécoslovaquie Socialiste m’ont profondément instruit sur l’occupation nazie. Qu’à cela ne tienne, j’ai étudié les relations Internationales.

 

          Ce qui m’amène au rôle destructeur d’Olusegun OBASANJO dans la mise en place des monarchies républicaines et la consolidation de la dictature en AFRIQUE, D’entrée de jeu, je dois admettre, honnêteté intellectuelle oblige, que je fus un grand admirateur de l’homme.  Et oui, le Général Olusegun OBASANJO était ce militaire et le seul qui permit une transition démocratique sur le continent africain en ces temps-là. Ce fut en 1979 et un si bon et bel exemple permit l’élection d’un civil en la personne de Shehu SHAGARI. Plus tard, après avoir quitté le pouvoir, ii jouera un rôle important dans le drame de l’apartheid et rencontra  le leader hors du commun le Président NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA, alors en prison, dans le cadre de mission de bons offices sous mandat international en Afrique du Sud. J’ai toujours blâmé et condamné  le déréglé /déséquilibré Sani ABACHA durant sa détention. Et pourtant, cet homme de bien d’alors, je veux parler du Président Olusegun OBASANJO, tentera de changer la Constitution qui limite le mandat présidentiel pour s’éterniser au pouvoir.

François  MITTERRAND a raison, le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Voici mon premier point de désaccord profond d’avec Olusegun OBASANJO. 

 

Et j’en viens à mon second (2ième) profond point de désaccord d’avec Olusegun OBASANJO, point de désaccord qui a coûté des millions de vies humaines en AFRIQUE depuis les indépendances.

 

LE CAS Olusegun OBASANJO et Faure GNASSINGBE ou l’ACCOUCHEMENT DE LA MONARCHIE REPUBLICAINE EN AFRIQUE, PARTANT LA CONSOLIDATION DE LA DICTUTURE SUR LE CONTINENT. 

 

Je me dois de le souligner à grand trait, que l’avènement de la dictature militaire et civile en AFRIQUE n’est pas du fait de Monsieur Olusegun OBASANJO, car il date officiellement du premier Coup d’Etat militaire au TOGO, sur le continent africain. En fait, l’assassinat du premier grand homme d’Etat de l’AFRIQUE des indépendances, en la personne  de Patrice Emery LUMUMBA fut et demeure le point de départ de la dictature /des régimes dictatoriaux sur le continent. Monsieur Olusegun OBASANJO n’a permis que sa consolidation en ce 21ième siècle tout en oeuvrant telle une sage –femme à l’accouchement de la Monarchie Républicaine en AFRIQUE / au TOGO bien évidemment.

 

Ce fut en fait en 2005, le Président - dictateur togolais, le Timonier National Etienne Gnassingbé EYADEMA venait de mourir et son fils  Faure GNASSINGBE s’empare du pouvoir contrairement à la soi –disant Constitution dictatoriale / Non Constitution et /ou Etat de siège de son père qui en disposait autrement. La réprobation et le rejet d’une telle négation de la République par les peuples africains n’épargnaient point le Président Olusegun OBASANJO. Ce dernier, Olusegun OBASANJO cria au scandale et tapa du poing sur la table contre un tel crime, car il s’agit bien d’un crime au plan du droit international et du droit constitutionnel. Pour ce qui me concerne, étant en ces temps-là, toujours un admirateur d’Olusegun OBASANJO, je l’ai applaudi.

  

Mais du côté des Nations Unies / ONU sous la Direction de notre aîné Kofi ANNAN, c’est le silence. Alors qu’en Côte d’Ivoire, il se rangea du côté de la - Communauté internationale de domination- pour appuyer la violation du droit international par le Fou du Roi Nicolas Sarkozy tout autant que son collègue et successeur Ban Ki moon.   Je soulève tout ceci sur la base de fait et précédent juridiques tout en rappelant qu’en 2003, Monsieur  Kofi ANNAN dénonça l’intervention américaine en IRAK en la qualifiant d’illégale. Je l’avais applaudi et j’avais déjà publié en 2002 un APPEL contre la guerre en IRAK. Voici l’état de l’IRAK aujourd’hui.

 

De même en 2013, Monsieur Ban Ki moon s’était opposé à toute intervention des Etats-Unis en SYRIE en l’absence d’une Résolution du Conseil de Sécurité l’autorisant. Je voudrais rappeler aux deux Secrétaires Généraux, Messieurs Kofi ANNAN et  Ban Ki moon que dans le cas de la Côte d’Ivoire aucune  Résolution de l’ONU n’autorise l’intervention française et pourtant. Eh oui, c’est l’AFRIQUE et crimes de guerre et crimes contre l’humanité n’ont aucun sens au plan du droit international quand les Africains meurent. Je vais y revenir abondamment dans les AVIS JURIDIQUES en me fondant sur l’Esprit et l’Ame des lois, dans le Cas d’espèce du droit international. Je vais m’arrêter ici car il se fait tard dans la nuit et je reprendrai demain avec le Cas Olusegun OBASANJO et Faure GNASSINGBE.

 

Pour reprendre mon développement sur le Cas Olusegun OBASANJO et Faure GNASSINGBE ; je vais emprunter ici les termes chers au Doyen du Conseil d’Administration de la BAD/ Banque Africaine de Développement. En fait, celui que tous ses Collègues Administrateurs Africains (Les Régionaux) appelaient affectueusement Doyen et que j’ai surnommé l’Empereur a pour nom Pierre MOUSSA. Paix à son âme. Ce Tchadien, je voudrais parler du Doyen / Empereur Pierre MOUSSA a vu la BAD naître et grandir à travers tous ses soubresauts et vicissitudes. Je compte d’ailleurs lui dédié le Dossier Livre/Livre dont le titre est:

 “La Banque Africaine de Développement (BAD) Est-elle toujours Africaine ?”.

 

En dédiant ce  Dossier Livre au Doyen Pierre MOUSSA, je vais joindre au dédicace le nom du premier cadre supérieur africain recruté à la BAD, le Togolais Rigobert AITHNARD. Celui que j’appelais grand frère AITHNARD fut l’Assistant du premier Président de la BAD, le Soudanais Mamoun BEHEIRY. Grand frère AITHNARD partira à retraite comme Directeur de Département en charge des projets d’éducation /secteur social vital du continent africain. J’aurais souhaité y joindre le nom du premier Agent subalterne ou Ouvrier de la BAD, mais hélas je ne connais point son nom.

 

Eh bien le Doyen  Pierre MOUSSA aimait à user entre autres les termes: “La question lancinante” quand il s’évertuait à expliquer aux Administrateurs occidentaux (Les Non-Régionaux)  la BAD. Ce qui faisait sourire le Conseil d’Administration c’est que l’Administrateur de la Côte d’Ivoire, pays hôte s’appelait Lancina DOSSO. En l’absence de mon Administrateur, j’étais assis immédiatement avant mon aîné DOSSO en qualité d’Administrateur Suppléant Temporaire selon l’ordre alphabétique et nous faisions face au Doyen.  Durant les discussions difficiles entre les Africains et les Occidentaux, toutefois que mon aîné DOSSO sent mon exaspération et que je m’adresse  à lui, il savait toujours me calmer par les termes- Jeune frère -. Je dois noter qu’il est également arrivé bien souvent lors des discussions très difficiles où les Administrateurs Africains, mes aînés se retiraient pour se concerter, je me glissais parmi eux.  La première fois, j’eus vraiment peur, mais en enfant d’AFRIQUE des profondeurs, je savais bien, si mes aînés m’acceptaient ce que je ne devais jamais faire. Et ils m’ont accepté et ainsi j’ai pu entendre ce que le Doyen n’aurait jamais dit au Conseil surtout à propos des dictateurs  Présidents africains sans aucune dignité qui gouvernent les peuples africains. Il y a bien de choses en AFRIQUE qui ne me surprennent point, même pas Boko Haram quand vous entendez nos aînés parler, ces aînés qui ont servi sous trois (3) à quatre (4)  Présidents Africains de façon très proche ; coups d’Etat militaire obligent. Ils se disent entre eux, mes aînés Administrateurs, la légèreté avec laquelle l’AFRIQUE est dirigée par ses soi-disant Présidents dictateurs. Mais enfin j’en passe pour dire que si j’ai décidé de publier plusieurs Dossiers Livres /Livres, c’est pour rendre témoignage aux générations futures.   

 

Pour revenir sur - la question lancinante -  que beaucoup d’Africains devraient se poser  sur la volte - face de Monsieur Olusegun OBASANJO dans la mise en place de la Monarchie Républicaine  Togolaise des Gnassingbé partant les Monarchies Républicaines Africaines au Congo et au Gabon, avec la consolidation de la dictature africaine, la réponse est simple.

 

Les Arguments et / ou raisons avancés à Monsieur Olusegun OBASANJO par les forces hostiles en Occident à toute démocratisation des institutions africaines et autres  vassaux africains pour la mise en place de la Monarchie Républicaine et /ou dynastique des Gnassingbé au TOGO. Ce faisant Olusegun OBASANJO créera la dynastie / Monarchie Républicaine des Bongo au GABON tout en légitimant la dynastie / Monarchie Républicaine des KABILA au CONGO. La consolidation de la Dictature en AFRIQUE et la destruction d’un continent. Non; la liberté triomphera et l’AFRIQUE et les peuples africains en sortiront vainqueurs au nom des lois divines ; naturelles et /ou objectives qui fondent les Droits inaliénables de l’homme. L’Etat de droit et les institutions démocratiques jugeront la dictature africaine et les criminels que sont les dictateurs et les monarques républicains devront répondre de leurs crimes devant la loi. Les peuples africains y veilleront et j’y veillerai. Le – JE -  dont je me sers ici est le – JE DIVIN -.   Je crois en la Divine Réconciliation mais l’AFRIQUE doit passer de la Réconciliation dictatoriale à l’ETAT DE DROIT où nul n’est au-dessus des lois.

 

Je voudrais ici, avec la permission de mes lecteurs ne pas aller en profondeur car en la matière, je pourrais bien facilement écrire un Dossier Livre / Livre. Retenons tout simplement pour ce qui est de la partie visible de l’iceberg, entre autres arguments et / ou raisons avancés à Monsieur Olusegun OBASANJO, il est supposé que Faure GNASSINGBE allait s’adonner à une destruction à grande échelle de vies humaines / massacre jamais vécus dans la sous-région ouest africaine. A une telle destruction de vies humaines / massacre, donnons-lui le nom que nous voulons : - Génocide / Epurations ethniques  - . Eh oui, le tribalisme en AFRIQUE, les gens de la plaine contre les gens de la vallée, ceux de la colline contre ceux de la montagne, sans compter avec ceux de la forêt contre de la brousse, des savanes et du désert et ainsi de suite. C’est dire que ceux de la région des GNASSINGBE n’ont payé aucun prix pour la liberté du peuple togolais sous la dictature ; monarchie /dynastie des GNASSINGBE. Non, ils ont payé par centaines et /ou par milliers de leurs vies pour la liberté du peuple togolais dont ils sont les fils et les filles. Nos frères et sœurs de la Kara sont tenus de gré ou de force ou c’est la mort d’apporter un soutien inconditionnel à la dictature et /ou à la monarchie des  GNASSINGBE. Les faits sont connus et tout Togolais les détient, et j’en détiens un nombre suffisant. Qu’à cela ne tienne, le jour où la monarchie cessera d’être et devra répondre de ses crimes devant la loi républicaine, le monde entier écoutera les témoignages de nos frères et sœurs de la région de la Kara relatifs aux crimes dynastiques. Comme le disait si bien, le leader hors du commun ; le Président Nelson Rolihlahla MANDELA– MADIBA, les politiciens s’emparent du tribalisme à bien des égards bénin et l’enveniment à leur profit et le présentent comme systématique et endémique. En Europe, le Führer du Troisième Reich que mon Professeur de Relations Internationales désignait sous les vocables de “Génie diabolique” est passé maître dans un tel art diabolique. Il faut admettre que c’est le propre de toute dictature, de toute tyrannie, de tout despotisme, de tout fascisme / nazisme et autres régimes totalitaires.    

 

Enfin, pour revenir sur la Monarchie des GNASSINGBE, il suffisait de présenter à Monsieur Olusegun OBASANJO le Cas du RWANDA qui est un fait. Je reviendrai sur le Cas du RWANDA où le rôle de la FRANCE de MITTERRAND et la grande implication de Jean-Christophe MITTERRAND sous couvert les affaires – Les Affaires Africaines de Péan - reste à ce jour étouffé. En dépit des dispositions pertinentes des Nations Unies / ONU sur le droit d’ingérence humanitaire, la FRANCE s’était empressée de rapatrier ses citoyens sans aucune assistance humanitaire.  

L’Occident des grandes valeurs d’Etat de droit et de défense de la dignité humaine professées est resté immobile face au génocide découlant de leur soutien direct ou implicite à la dictature en AFRIQUE.

 

A la lumière de ce qui précède, la réalité est qu’en couronnant Faure GNASSINGBE, Roi de droit dictatorial, Monsieur Olusegun OBASANJO doit se rendre à l’évidence que le TOGO n’a pas été à l’abri du massacre. Les élections de 2005 portent le sceau de leur lot  de destructions massives de vies humaines et /ou de crime contre l’humanité au TOGO. Ce qui est vrai pour le TOGO demeure tout autant vrai pour le CONGO de Joseph KABILA comme en témoignent les hécatombes de Goma et les assassinats gratuits d’un Floribert Chebeya, le 1er juin 2010 ; de Fidèle Bazana, le 1er juin 2010 ; de Armand Tungulu, le octobre 2010 ; Les cadavres deux militants de l'UDPS en ce septembre 2011- Djamba Yohé, Gaston-Marie F.-Le Congolais de l'Atlantique Nord,-. Quant au GABON d’Ali BONGO, tortures et assassinat d’opposants sont légion.

 

Les AVIS et CADRES JURIDIQUES qui sont énoncés dans le présent document et dont la rédaction sera finalisée dans les Dossiers Livres /Livres à paraître visent à apporter l’éclairage juridique sur les crimes dictatoriaux et monarchiques sur notre continent, sans oublier ceux de l’Occident depuis la grande vague des indépendances africaines en 1960.

 

CERTAINS FAITS DE MA VIE D’ETUDIANT A PRAGUE / (TCHECOSLOVAQUIE SOCIALISTE) QUI PARTICIPENT DE MES CONVICTIONS PROFONDES SUR L’ETAT DE DROIT.

 

Je ne doute point que le présent document /article parvienne à d’aimables lecteurs qui me lisent pour la première fois. Dans ce cadre, je trouve indiqué de m’introduire brièvement toutefois que cela devrait s’imposer, c’est de bon ton. Je vis dans l’espace occidental de manière permanente /continue depuis plus d’une quinzaine d’années, plus précisément aux Etats-Unis (Pays de l’Oncle Sam). Ceci dit, mon premier pas dans l’espace de l’Occident dit –civilisé -/ Europe date de plus de quarante (40) ans. Je fus bénéficiaire d’une bourse d’études supérieures du gouvernement de la République Socialiste Tchécoslovaque (La CSSR)   en 1972. Durant les vacances d’été 1973, comme c’est l’habitude des étudiants africains à Prague et dans notre pays hôte, je me rendis en Allemagne /RFA d’alors (à Stuttgart dans le Baden Württemberg) pour des boulots de vacances dans les usines pour me faire un peu de devises, et bien évidemment transférer un peu de fond aux parents. Je suis issu de parents pauvres comme c’est le cas pour l’écrasante majorité des enfants d’AFRIQUE. Au terme de mes études, je suis rentré au bercail /TOGO et devrait venir aux Etats-Unis en 1980 dans le cadre du Cours de Politique et d’Analyse Financières du Fonds Monétaire International / FMI, Cours qui durait pratiquement six (6) mois. Voici pour la petite histoire, mais n’allons pas si vite.

 

          Je suis arrivé à Prague dans le quinquennat ayant suivi le Printemps de Prague, le Printemps le plus célèbre des temps modernes avec le mémorable, et combien fameux nom de Alexander Dubček.  Alexander Dubček, l’Artisan /Auteur et /ou Chantre du Socialisme à visage humain. Bref, à cette époque les Pays de l’Est furent confrontés à la dissidence et toutes les occasions étaient bonnes pour fuir les Pays de l’Est, Pays dits situés derrière le Rideau de fer. Durant mes secondes vacances d’été et au moment où je m’apprêtais à partir à Stuttgart pour les boulots dans les usines,  je fus abordé par une personne  familière du milieu des étudiants étrangers. Cette personne me fit savoir que des parents (quatre à cinq familles) de Tchécoslovaques qui avaient fui leur pays et  qui résident à Stuttgart voudraient leur faire parvenir des choses /des effets et si je pourrais leur apporter une telle assistance. Je lui ai dit que je ne voyais pas pourquoi je ne le ferai pas. Cette personne à mon grand étonnement fut surprise par mon oui et je lui ai demandé pourquoi une telle réaction. Elle me fit comprendre qu’aucun étudiant africain n’avait accepté de rendre un tel service par peur d’être suivi par les services secrets tchécoslovaques et d’avoir des problèmes en rencontrant des dissidents / fugitifs et /ou exilés vivant à l’Ouest.  Je dois dire à l’époque, tout en ayant pas encore débuté ma spécialisation en Relations Internationales, j’étais en Sciences Sociales et avais déjà eu à passer des examens dans certaines disciplines de Droit. Il s’agit par exemple du Cours sur – la Théorie de l’Etat et du droit – dispensé par un éminent Professeur avec une Chaire à l’Université Charles. J’y reviendrai plus exhaustivement plus tard. De même, j’avais commencé à prendre des Cours en Droit Constitutionnel. Je savais bien que ce n’est pas le fait de rencontrer des dissidents et autre fugitifs /exilés qui posent un quelconque problème en droit. Mais à mon retour sur le sol tchécoslovaque, si mes actions après de telles rencontres portent atteinte à la sûreté et à la sécurité de l’Etat, je dois répondre du crime qui en découlera. J’avais confiance en l’Etat de droit en Tchécoslovaquie, Etat de droit qui a permis à Alexander Dubček de ne pas être exécuté, d’avoir eu un emploi, sans aucun doute,  pas de son niveau certes. En un mot, Alexander Dubček a vécu jusqu’à la fin de la Tchécoslovaquie socialiste sans être tué /liquidé physiquement. D’autre part, je ne pense pas que mes Profs m’enseignent le droit qui n’est pas appliqué dans le Pays. Quant aux Services Secrets Tchécoslovaques, je sais qu’ils fonctionnent dans le cadre des  lois mais j’en passe pour l’heure.

 

          Je suis arrivé à Stuttgart avec une valise pleine d’effets dont je ne connaissais même pas la nature et des lettres  à remettre à quatre ou cinq (4 ou 5) personnes que je ne connaissais pas. Je leur ai passé un coup de fil et à mon grand étonnement, ces messieurs avaient peur pour moi tout en se félicitant que j’avais accepté de prendre un tel risque. Ils ne voulaient pas me rencontrer en ville où l’on nous verrait ensemble pour me protéger. Ils m’ont tous proposé d’aller me voir à la cité universitaire où je vivais avec ma copine allemande. J’ai dit non et leur ai fait comprendre qu’ils n’avaient pas à se faire pour moi. Il faut dire que plus tard quand ma copine allemande viendra me rendre visite à Prague quelques années plus tard, elle imaginait des Agents des Services Secrets partout avant son voyage. En fait, ces gens avaient à leur disposition bien d’autres moyens mais rien d’intempestifs.

 

Le premier - des dissidents / fugitifs et /ou exilés - que j’ai rencontré pour lui remettre ses effets, nous nous sommes vus sur la konigstrasse / la grande rue principale de Stuttgart avec pleins  de supermarchés et autres et nous avons causé pendant plus d’une heure et pris de la bière. A l’époque je parlais tant le Tchèque que l’Allemand, ce qui, hélas, n’est plus le cas aujourd’hui après une quarantaine d’années sans pratique. De toutes les manières, après notre rencontre, il est passé à la cité où je vivais avec son épouse et ses deux enfants et ensemble avec ma copine, nous avons causé sur des heures. Avec les trois ou quatre autres - dissidents / fugitifs et/ ou exilés – je les ai rencontrés dans les mêmes conditions et d’ailleurs deux d’entre eux étaient à l’Université d’ingénieur en construction, non loin de la cité de ma résidence. Je les ai retrouvés plusieurs fois à l’Université et ils m’ont fait faire le tour à plusieurs reprises. L’un des étudiants était en fin d’études et avait commencé à boulotter peu de temps après.  En conclusion, j’ai servi de courroie de transmission entre mes amis Tchécoslovaques - dissidents / fugitifs et/ ou exilés – et leurs parents jusqu’à la fin de mes études et mon retour au bercail. Les parents de ces derniers ont toujours cherché à me voir par reconnaissance mais je ne le jugeais pas nécessaire.

 

A supposer que je fus suivi par les Services Secrets Tchécoslovaques à l’époque, ce qui est possible et ce dont j’en suis instruit, la réalité est que je n’ai aucune indication de préoccupation dans ce cadre. Je connais l’intransigeance des Tchécoslovaques sur certains aspects de l’observance du droit, il s’agit d’un Pays de longues traditions universitaires et ces peuples - là ont payé un prix très élevé pour les droits inaliénables de l’homme. Je dispose de bien plus de faits que ce que je viens d’évoquer. Quant au pourquoi d’une telle parenthèse que je ne ferme pas encore, je m’expliquerai plus loin.

 

Je voudrais évoluer sur un autre volet relatif à mon séjour dans l’espace occidental, plus spécifiquement aux Etats-Unis. A mon corps défendant, j’ai découvert dans le Pays de l’Oncle Sam / les Etats-Unis que lorsque vous êtes critiques de certains aspects de la politique des différents gouvernements israéliens, vous êtes automatiquement accusés d’antisémitisme (Je rappelle que j’ai eu à applaudir certains gouvernants israéliens, pour peu les actes posés sont conformes au droit international et visent à préserver la paix mondiale et les droits inaliénables de l’homme).

 

Ceci dit, mon attachement à l’Etat d’ISRAEL date de mon enfance, j’étais à l’école primaire. Il ne s’agit point d’acte nullement religieux, loin s’en faut. ISRAEL a posé dans mon village un acte qui me marqua très positivement, d’où mon attachement à ce pays qu’avec les yeux d’un enfant est un bienfaiteur. Ce bon souvenir, j’ai grandi avec et ai toujours été attaché à ISRAEL. Je reviendrai longuement sur le sujet parce que je me propose d’écrire un long Article sur le conflit israélo- palestinien (au plan des Relations internationales, nées des deux guerres mondiales), mais disons que quiconque est Togolais d’un certain âge peut facilement deviner l’acte de mon attachement à l’Etat et au peuple d’ISRAEL. Je rappelle au passage que de mes amis Tchécoslovaques - dissidents / fugitifs et/ ou exilés, celui avec la famille et un autre étaient de confession juive. A l’époque, je dois avouer que les questions de confessions religieuses n’avaient aucune signification pour moi, car pour l’enfant d’AFRIQUE que j’étais  dans la tradition des vaudous /vodous, ma famille /mon clan était –Protestant / du Protestantisme et j’ai grandi à Lomé avec mes frères compatriotes de foi musulmane. A Prague, j’avais eu une copine de confession juive qui s’évertuait à me parler de l’antisémitisme, mais une fois encore, enfant d’AFRIQUE, je ne comprenais pas grand – chose. Plus tard dans ma vie, j’avais eu un ami qui occupa un poste ministériel  dans un pays de l’Occident /occidental mais il a fallu plus d’une dizaine d’années pour qu’on m’apprenne à la BAD /Banque Africaine de Développement qu’il est de confession juive. Je ne le savais pas parce que je me lie d’amitié avec les humains sur la base de leur humanité. Et ce n’est pas le leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING qui me contredira, Dieu merci. Et pour cause, le leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING ne disait-il pas à juste titre – que l’homme doit être jugé sur le contenu de son caractère -.  

 

Eh oui, j’ai fait les Relations internationales et je peux l’affirmer sans le moindre risque de me tromper, l’antisémitisme est strictement  et totalement européen / occidental. L’antisémitisme n’est ni africain ; ni asiatique. Il y a un problème israélo-palestinien  que l’Occident a tout intérêt à faire perdurer, la finance mondiale étant pour une bonne part dans les mains d’hommes d’origine israélienne. Il y va du cynisme occidental. De même l’AFRIQUE est un continent très riche, il faut user de la dictature et de la monarchie républicaine pour bloquer toute évolution d’Etat de droit et d’institutions démocratiques. Le déni de liberté ayant toujours été un frein pour l’épanouissement humain. Et pourtant le conflit israélo – palestinien finira par  trouver une solution et les peuples africains finiront par se débarrasser de la dictature et de la monarchie républicaine.

 

Je note au passage que toutefois que je jugerai nécessaire pour les besoins de la cause d’ouvrir une fenêtre sur ce que je qualifie de “faits divins ” sur ma vie, je m’emploierai à le faire.  J’entends par “faits divins ”, des faits que le CREATEUR de ce monde sait sur chacun de nous sur cette terre. J’évoque ici le CREATEUR parce que comme je ne cesserai de le dire, tout en étant un enfant de traditions des –Vodous -, le CREATEUR  a toujours été invoqué par les “Hounons” que sont les grands prêtres des Vodous. Ce n’est pas le sage d’AFRIQUE, le vénérable et gardien des traditions de l’oralité africaine Amadou HAMPATE BA qui me contredira.

En effet dans son livre: “JESUS vu par un MUSULMAN”, il est écrit au niveau du Lexique et je cite: “Monothéisme : Désigne toute doctrine, toute religion qui n’admet qu’un seul Dieu. Le polythéisme désigne au contraire les religions qui admettent plusieurs dieux. Contrairement à une opinion très répandue, la plupart des religions africaines n’admettent qu’un seul Dieu créateur ou –Etre suprême - , les divers – dieux - , ou –forces – n’étant que des manifestations intermédiaires de ce Dieu suprême.

Un philosophe verra dans ce que j’appelle des   “faits divins ”, des – faits sanctionnés par les lois naturelles qui président au mouvement dialectique du monde  -. C’est dire que lorsque  je prends position sur certaines évolutions, elles sont définitives sur la base des lois divines /naturelles  et /ou objectives. Je ne me suis jamais fait d’illusions sur le prix que j’aurai à payer mais sans jamais dater leurs survenues, je n’ai jamais eu le moindre doute sur le caractère inéluctable de tels faits à se produire /se réaliser dans le temps. Mon intransigeance sur la défense de la liberté et le respect des lois tiennent de ma foi au regard des lois divines /naturelles  et /ou objectives. Je suis cet enfant d’AFRIQUE à qui, j’étais à l’école primaire, lorsque nos parents nous demandaient quel métier nous aimerions exercer plus tard / à l’âge adulte ; mon grand frère disait qu’il voulait être Médecin, et pour ma part, je répondais toujours Avocat.

 

Eh bien, la Providence a bien voulu qu’en lieu et place des individus devant la Cour de Justice / Cour Pénale que je défende la terre d’AFRIQUE / AFRIQUE et sa place dans le concert des nations et les peuples africains et leurs droits inaliénables.  

 

De ma petite vie sur cette terre des hommes, j’ai vu tant de bouleversements sociaux pour me convaincre chaque jour que Dieu  fait de la réalité des lois divines /naturelles  et /ou objectives et du mouvement dialectique du monde / le Panta Rhei / "Ta Panta Rhei", "Tout passe, tout coule, on ne se baigne jamais dans la même eau d'un fleuve" HERACLITE d’Ephèse. Ce qui fit dire au grand homme d’Etat; le Général Charles DE GAULLE les propos : – Les conditions Tiers-Monde nouvelles qu’exigent l’évolution des peuples et le MOUVEMENT GENERAL DU MONDE. Et le Saint Pape JEAN-PAUL II de souligner le fait que l’EGLISE EST MOUVEMENT.

Le dernier de ce mouvement dialectique auquel je viens il y a deux mois de cela fut l’élection d’un Nigérian à la tête de la BAD / Banque Africaine de Développement. Il y a tout juste vingt (20) ans de cela, pas plus tard qu’en 1995, c’était inconcevable, non point du fait d’un déficit du génie humain du NIGERIA comme pays, loin s’en faut, mais pour bien d’autres considérations sur lesquelles je reviendrai dans  le Dossier Livre /Livre dont j’avais indiqué le titre plus loin:

“La Banque Africaine de Développement (BAD) Est-elle toujours Africaine ?”.-

Sur ce, je vais revenir sur la soi – disant élection monarchique au TOGO, confirmation des crimes contre l’humanité dynastiques et dictatoriaux sur notre continent.

 

 

AVAL DU PRESIDENT JOHN DRAMANE MAHAMA DU GHANA A LA MONARCHIE REPUBLICAINE AU TOGO /AFRIQUE. JOHN DRAMANE MAHAMA EST SOUTENU NATURELLEMENT PAR L’IGNOMINIEUX ALLASSANE DRANAME OUATTARA – PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ISSU DE CRIMES DE GUERRE ET DE CRIMES CONTRE L’HUMANITE DE LA FRANCE DU FOU DU ROI DE L’OCCIDENT: NICOLAS SARKOZY.

 

Je voudrais, comme je l’avais annoncé au tout début du présent  document, m’adresser à Monsieur John Dramani MAHAMA.  J’entame  la rédaction      de ces quelques lignes le cœur lourd et attristé par le niveau de la Présidence en AFRIQUE. C’est une tristesse que je vis comme un drame continental surtout que ce Monsieur John Dramani MAHAMA ne peut se réclamer de ce titre / fonction de Président que parce qu’un  nationaliste et clairvoyant fils du GHANA l’a voulu. Le nom de ce nationaliste et clairvoyant fils a pour nom: Jerry RAWLINGS (né Jeremiah John RAWLINGS).  Jerry RAWLINGS est l’une des rares figures nationales de notre continent qui a bien conscience, DIEU merci, que les pays africains, partant l’AFRIQUE et ses peuples ne retrouveront la place qui leur revient dans le concert des nations sans des institutions démocratiques et d’Etat de droit. Eh oui, Jeremiah John RAWLINGS a non seulement bonne conscience que de la solidité des institutions démocratiques et d’Etat de droit du GHANA, il y résulterait pour ses frères et sœurs du GHANA l’explosion du génie humain africain.  Jeremiah John RAWLINGS est convaincu que c’est la voie à suivre, c’est la voie tracée dans ce cadre par le leader hors du commun; le Président NELSON ROLIHLAHLA MANDELA  – MADIBA tant pour l’Afrique du Sud que pour notre continent: l’AFRIQUE. Le leader hors du commun; le Président NELSON ROLIHLAHLA MANDELA  – MADIBA. Le Président NELSON ROLIHLAHL MANDELA  – MADIBA est l’un des trois (3) leaders hors du commun que la Providence donna à l’humanité au cours du 20ième siècle, il est cet homme dont on dit: “Qu’il a montré la voie à l’humanité”. Il n’a fait qu’un seul mandat à la tête de la République d’Afrique du Sud, il aurait bien pu faire un million s’il le voulait  mais il quitta le pouvoir. C’est pourquoi, je nomme les leaders hors du commun et autres grands hommes, la boussole de l’humanité, oui la boussole pour la race humaine.

 

          Pour revenir à l’aval de notre frère John Dramani MAHAMA, je voudrais lui que le clairvoyant Jeremiah John RAWLINGS disait et je le cite:

 

“Ce que nous voulons faire du GHANA, c’est de mettre en place des institutions et pratiques tellement fortes que même si le diable lui-même venait à diriger ce pays, qu’il ne puisse pas faire ce qu’il veut, mais soit obligé de respecter les lois en place.”

 

          A l’attention de  John Dramani MAHAMA, je voudrais que vous puissiez réaliser une chose simple à savoir: dans les conditions de monarchie républicaine qui prévalent aujourd’hui sous la dynastie de crimes contre l’humanité des Gnassingbé,  vous serez candidat à aux Présidentielles au TOGO, vous ne serez jamais élu. Ce qui est vrai au TOGO est hélas vrai pour la quarantaine de pays sous le joug dictatorial en AFRIQUE. A ce niveau, je vais recourir à un autre leader hors du commun, en la personne du Pasteur MARTIN LUTHER  KING et je le cite par deux fois :

 

          “Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui, coopère avec lui”

 

          Et j’en viens à la seconde citation Pasteur MARTIN LUTHER  KING et je le cite:

 

       “ Face au mal / oppression, tout homme qui a choisi le silence a cessé d’exister”

 

          Après ces deux citations du  Pasteur MARTIN LUTHER  KING, le Pasteur dont on dit que “les écrits ont changé le monde”, je vais recourir à l’Archevêque DESMOND TUTU, Prix Nobel de la Paix et Grand Combattant de la liberté et je cite:

 

          “Si tu es neutre en situation d’injustice, tu as choisi le côté de l’oppresseur”  

   

Dans le cas précis, je veux parler du CAS  du TOGO de la Monarchie Républicaine des GBASSINGBE, partant de la dictature qui détruit des vies humaines dans la quarantaine de pays despotiques africains,  John Dramani MAHAMA n’a ni choisi le silence et n’est point neutre, il donne son aval au MAL africain. Ce MAL africain qui se conjugue en dictature, despotisme, tyrannie, totalitarisme, monarchies républicaines  et que sais-je ?

 

          Je voudrais rappeler à Monsieur John Dramani MAHAMA un fait simple, à savoir:

 

- Nul ne saurait signer un accord de paix ou de non- agression avec le MAL. L’histoire humaine en porte témoignage depuis le début des temps et /ou à travers les millénaires. Le MAL qui se conjugue en destructions de vies humaines, en oppression, en déni des droits inaliénables de l’homme doit toujours être combattu au nom de la liberté.  Je suis un enfant d’AFRIQUE très attentif à l’histoire humaine, singulièrement à l’histoire des peuples africains. J’ai été éduqué de manière à comprendre et /ou à saisir dans sa globalité l’histoire des gloires et des drames humains. J’en ai toujours fait une lecture didactique et positive pour faire avancer l’humanité des humains. Je sais qu’il faut éviter d’être l’instrument qui plonge l’humanité dans les drames. Je sais aussi qu’il faut prendre avec vision les chemins glorieux de l’histoire humaine, même si c’est au prix de sa vie. Dans toute vie humaine, vous avez le droit de vous taire ou de vous réaliser. On ne peut, hélas, point se réaliser par le silence et dans le silence. Si tel fut ou était le cas, les humains ne se réclameraient pas pour références des grands hommes et autres génies au nombre desquels des leaders hors du commun -.

 

A propos d’Allassane Dramane OUATTARA, l’ignominieux Président de la Communauté  internationale de domination et de violation sans décence, ni scrupule du droit international et /ou constitutionnel, partant des valeurs qu’elle professe avec tambour et trompette. Je réaffirme à l’attention de John Dramani MAHAMA et  d’Allassane Dramane OUATTARA que je suis fier d’être un enfant d’AFRIQUE, en d’autres termes d’être un Africain. Africain, je suis fier d’être un Togolais car pour moi les deux vont de pair et sont indissociables. Africain et Togolais, je suis fier d’être un humain, nantis de tous les droits divins / naturels et /ou objectifs qui fondent notre condition humaine, condition de mortel.

 

 Je ne peux hélas point tenir le même raisonnement au regard d’un Allassane Dramane OUATTARA, car comment cet homme peut se réclamer d’être Africain, s’il rejette le Burkina Faso dont il est le fils tout simplement pour être Président, quitte à s’allier à Nicolas SARKOZY dans son crime de  guerre et crime contre l’humanité. Comment Allassane Dramane OUATTARA d’une quelconque humanité en rejetant le Burkina Faso et l’AFRIQUE. Tout ce qui reste à Allassane Dramane OUATTARA, c’est d’être un mortel, un mortel sans aucune dignité.

 

Du reste, je voudrais que Monsieur John Dramani MAHAMA nous dise à quel âge il est devenu Ghanéen. Allassane Dramane OUATTARA est devenu Ivoirien à la soixantaine de par la volonté de un certain Laurent Koudou GBAGBO, un des quatre (4) grands hommes d’Etat de l’AFRIQUE des indépendances. Alors qu’il était Premier du – Bélier de Yamoussoukro – Feu Félix Houphouët-Boigny, j’étais alors à la BAD /Banque Africaine de Développement et ai eu à vivre les tactiques et /ou autres relents fascisants de l’homme. Qu’à cela ne tienne,  j’adresserai de manière profonde le -Cas Allassane Dramane OUATTARA -  et j’apporterai les faits qui soutiennent tout ce que j’avance. Comme je l’avais déjà dit plus loin, je suis formé dans l’esprit des lois, des faits et précédents juridiques. Vladimir Ilitch OULIANOV  / LENINE ne croyait pas si bien dire et je cite: “Les faits sont têtus”.

 

 

MA LUTTE ET MES OBJECTIFS  - DE L’EXIGENCE DE L’ETAT DE DROIT EN AFRIQUE AU CENTRE DE LA FRATERNITE, DE LA RECONCIALIATION ET DES TRADITIONS AFRICAINES

 

 

          Ma lutte et /ou l’idée que je me fais de ma lutte et de mes objectifs se trouvent être en une heureuse symbiose avec la lutte et les objectifs des peuples africains, Dieu merci. Il s’agit de l’exigence d’Etat de droit, fondation de toutes institutions démocratiques. C’est dans ce contexte que j’ai décidé de rédiger des AVIS et CADRES JURIDIQUES évoqués plus loin. Ma lutte pour la liberté des peuples est avant tout une lutte pour la Dignité de l’Etre Africain, partant une lutte pour la Dignité Humaine. Aussi, les objectifs à atteindre et qui seront atteints, j’en suis totalement convaincu au nom de la LIBERTE, sont simples et clairement définis. Du reste, les moyens à mettre en œuvre pour la réalisation de tels objectifs sont largement réunis. Notons au passage que toute lutte pour la liberté au nom de la – LIBERTE – (l’autre nom du CREATEUR pour le croyant,  et pour le philosophe  – LIBERTE – étant l’autre nom des lois naturelles) fait toujours appel à la réunion de deux conditions: les conditions objectives pour les grands changements sociaux, qui somme toute, participent déjà de notre condition humaine d’êtres nés égaux en dignité et en droit. Ce qui fait souvent défaut, ce sont les conditions subjectives qui supposent un leadership et /ou des éclaireurs de pointe. A ce niveau, il faut savoir préparer les peuples à de tels grands bouleversements sociaux en mettant à leur disposition le Droit / l’Etat de droit qui leur enseigne leurs droits et devoirs. Voici ce qui a fait défaut en EGYPTE, hélas. L’Occident dans sa récente évolution démocratique a grandement bénéficié des œuvres des génies français des Lumières: ROUSSEAU; VOLTAIRE; MONTESQUIEU;   pour ne citer que ces trois grands penseurs dont les œuvres sont toujours d’actualité.  

 

Après ces quelques nécessaires lignes introductives pour nous situer dans l’esprit du présent développement, je vais présenter succinctement les objectifs dans leur grandes traits conformément aux aspirations des peuples africains et ce plus d’un demi-siècle après la grande vague des indépendances des années 60.

 

AVIS JURIDIQUES

 

-A) L’AFRIQUE / ESPACE HUMAIN ET CONTINENTAL DOIT AVOIR UN MEMBRE PERMANENT AU CONSEIL DE SECURITE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES / ONU. C’EST UN DROIT QUI TROUVE SON FONDEMENT DANS L’ESPRIT ET L’AME DE LA CHARTE ET DES DISPOSITIONS JURIDIQUES PERTINENTES   QUI Y DECOULENT /AFFERENTES.

 

          Les arguments juridiques, sociologiques et historiques que je compte présenter seront contenus dans l’AVIS JURIDIQUE en cours et dont le titre est :

 

Avis Juridique -La Non Représentation de Pays Africain en qualité de Membre Permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU constitue –t-elle une violation de la lettre, de l’esprit et partant de l’âme de l’Organisation planétaire.

 

 

-B) TRADUIRE L’EX PRESIDENT FRANÇAIS NICOLAS SARKOZY DEVANT LA JUSTICE INTERNATIONALE POUR CRIMES DE GUERRE ET CRIMES CONTRE L’HUMANITE AU REGARD ET /OU CONSIDERANT LA VIOLATION DE LA RESOLUTION 1975 DE L’ONU /ONUSIENNE SUR LA COTE D’IVOIRE

 

          Les arguments juridiques, sociologiques et historiques que je compte présenter seront contenus dans l’AVIS JURIDIQUE en cours et dont le titre est :

 

Avis Juridique -L’Agression militaire de la France de Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire en violation de la Résolution 1975 de l’ONU / du Conseil de Sécurité ne l’autorisant pas, est-il un acte constituant une menace pour la paix mondiale. Du fait de mort d’ivoiriens (enfants, femmes et hommes) sur le sol d’un pays souverain – la Côte d’Ivoire – au plan du droit international, sommes-nous devant un crime de guerre et un crime contre l’humanité ?

 

CADRES JURIDIQUES

 

Les arguments juridiques, sociologiques et historiques que je compte présenter seront contenus dans LES CADRES  JURIDIQUES en cours et dont le titre sont:

 

 

-C) II- Crimes de négation des droits et valeurs républicains par les dictateurs contre les peuples africains.

 

 

-D) III- Crimes de Négation de la République – Res Publica / Chose Publique/ Bien Public par les Fils de Dictateurs (Cas du GABON et du TOGO) –et de fils d’Ex Président assassiné / Chef de Guerre (Cas du CONGO/ Ex ZAIRE).

 

A ce state de l’évolution de la pensée juridique au regard de la place de l’AFRIQUE dans notre village planétaire et des crimes commis contre ses enfants / les peuples africains  en un peu plus d’un demi-siècle d’indépendance, je fais observer deux (2) points. D’une part, l’énoncé des AVIS et CADRES JURIDIQUES mentionnés ici ne constituent pas la totalité des AVIS et CADRES JURIDIQUES sur lesquels j’aurai à plancher. D’autre part, pour aller vite, je me suis contenté à ce niveau d’énoncer les titres des AVIS et CADRES JURIDIQUES. Dans mon prochain Article, tout autant que dans mon le Dossier Livre /Livre à paraître, les énoncés feront ressortir les grandes idées qui se fondent sur des faits.

 

          Ceci clarifié, je reviens dans l’Esprit des Lois, pour mettre l’accent sur le fait que parler de crimes, c’est parler de Droit, dans le Cas d’espèce du Droit pénal. Comme deux (2) de mes Profs, celui des Relations Internationales et son collègue d’Economie Politique aimaient à le répéter; l’Economie exprime une réalité qui se traduit par exemple par le fait que vous avez de l’argent ou n’en disposez pas (l’ouvrier est supposé être pauvre et le capitaliste riche, c’est une réalité). Quant au Droit, il exprime toujours un souhait ; eh oui, un souhait muni de sanctions. Le souhait en et/ ou du Droit est que vous ne commettiez pas de crimes (vous ne devez pas voler par exemple), si vous commettez des crimes le Droit vous sanctionne.  Ceci étant tout prévenu /tout homme  est présumé innocent jusqu’à  ce que la loi le trouve coupable et nul n’est au-dessus des lois. Il y va de notre condition humaine.

 

          Je me propose d’étaler par des faits au grand jour que Nicolas SARKOZY, en ordonnant à l’armée française, en violation du droit international, d’aller tuer mes frères et sœurs en Côte d’Ivoire a commis un crime de guerre et un crime contre l’humanité. Je le ferai afin que soit établi un précédent juridique à cet effet. Sans aucune scrupule, la France de Mitterrand et l’OCCIDENT des valeurs démocratiques avaient laissé se perpétrer le génocide au RWANDA alors qu’ils étaient les auteurs indirects. Du reste, si Nicolas SARKOZY, pour avoir mis sur table d’écoute des Français est poursuivi pour crime et devra répondre devant la justice (il n’est pas au-dessus des lois françaises), il sera difficile de convaincre la race humaine qu’il peut aller tuer en AFRIQUE impunément (il n’est point au-dessus du Droit International qui, dans le Cas de tels  crimes que je viens de mentionner a préséance sur toute juridiction des Pays Membres de l’ONU). Si tel devait être le Cas, le Procès de Nuremberg, un demi – siècle après, n’a plus la moindre signification. Heureusement, l’humanité n’en est pas encore là.    

 

          Quant aux dictateurs africains et leurs fils monarques républicains  (Les Cas du CONGO; - du GABON;  - et du TOGO), leurs crimes sont connus du milliard d’êtres humains qui peuplent l’AFRIQUE. Les peuples africains disposent des faits.  Les crimes dictatoriaux ne resteront pas impunis en AFRIQUE, il y va des droits inaliénables de l’homme et de la Dignité de l’Etre Africain.

 

                   Enfin pour revenir à la qualité de Membre Permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU d’un  Pays africain, je pus assurer qu’une fois l’AVIS JURIDIQUE en place, le monde se pliera à l’observance du Droit et l’AFRIQUE aura sa place de droit sur tous les plans. Il appartiendra aux Africains de faire le choix du Pays qui devra les représenter sur la base des critères qui seront élaborés. D’ ailleurs, je ne vois aucune discussion à ce sujet, à moins qu’on veuille nous dire que tous les hommes ne naissent pas libres et égaux en dignité et en droit. Ce qui nous retournera le monde “aux précieuses idées et principes du Führer du Troisième Reich tels que proclamés dans – Mein Kampf - ”.

 

 

-E) DE LA FRATERNITE, DE LA RECONCIALIATION ET DES TRADITIONS AFRICAINES A L’ETAT DE DROIT EN AFRIQUE

 

Je voudrais débuter ce point E dont l’importance n’échappe à personne au regard de son impact sur la mise en place des institutions démocratiques et d’Etat de droit en AFRIQUE. Le tout se résumant à l’espace africain que nous voulons laisser en héritage aux générations futures. D’entrée de jeu, je le dis sans ambages, je suis un homme de conviction donc très cohérent dans ma démarche analytique et mes écrits en attesteront aujourd’hui et demain quand je ne serai plus dans ce monde terrestre des vivants.  

 

          Eh oui, j’ai une foi inébranlable en la fraternité africaine, je crois en la divine réconciliation et en enfant d’AFRIQUE des profondeurs, ayant vu le jour dans un clan et /ou milieu des vodous / vaudous, mes divinités ancestrales, je suis et demeurerai très attaché aux traditions africaines jusqu’à mon dernier souffle.  Au sortir d’une telle profession de foi, je vais avoir recours au fait pour illustrer mes propos. Aussi, voudrais-je recourir à un Article que j’ai publié il y a une dizaine d’années.

          Le 27 Novembre  2005 à Rockville dans l’Etat de Maryland aux Etats-Unis où je réside, j’avais écrit un Article avec pour titre: “ Communication sur la réconciliation nationale en Afrique” et je me cite dans sa partie introductive:

 

“Le chemin de la réconciliation est la voie divine qui conduit à la paix des âmes et de cœurs. Il ne fait donc aucun doute que les peuples et les hommes d’une manière générale, reconnaissent et professent les vertus de la réconciliation, et ce depuis les temps immémoriaux. Certes, il ne faut pas se bercer d’illusions, car ce bien précieux a un prix et n’est pas bon marché. En effet, il nous faut du courage et un sens de responsabilité visionnaire pour nous engager dans toute  réconciliation, surtout lorsqu’elle s’adresse à une nation.

Toutefois, il ne faut point confondre réconciliation et liberté. Les hommes doivent affirmer leur liberté et cette liberté n’est point négociable et ne doit souffrir d’aucun compromis. La défense de la liberté pour tous et par voie de conséquence de la démocratie et de la paix est un devoir sacré.”

 

          J’avais adressé la Communication    A Son excellence Monsieur Essy AMARA - Secrétaire Général de l’Organisation de l’Union Africaine -  Addis Abéba – Ethiopie. En fait, ce devrait être durant la transition de l’Organisation de l’Unité Africaine à l’Union Africaine dont le Président Thabo Mvuyelwa MBEKI fut sans aucun doute la cheville ouvrière.

 

D’ailleurs, poursuivant ma traversée sur la route de la réconciliation nationale africaine, je dois dire que j’avais lu, il y a entre deux à cinq ans de cela, un Article fort intéressant  sur l’un des sites africains de communication en ligne / Journaux en ligne.  Il mettait en cause les vues totalement biaisées de l’Occident qui voudraient que l’intellectuel africain qui appelle à l’Etat de droit sur le continent rejette la réconciliation nationale. Il fit ressortir que l’histoire récente, parlant des trois à cinq derniers siècles passés, entre l’AFRIQUE et l’EUROPE jusqu’aux indépendances témoigne bien que l’Africain n’est pas un homme de haine. Si ce n’était pas le cas, les relations entre Africains et Européens /Occidentaux seraient des plus tumultueux, en dépit du fait que l'Occident continue de soutenir la dictature sur le continent. Evoluant dans son  développement, il citera la réconciliation en Afrique du Sud  de l’Apartheid de par la grande vision du leader hors du commun ; le Président Nelson Rolihlahla MANDELA– MADIBA. Il finira sa présentation des faits par le génocide rwandais pour conclure qu’en dépit  de l’ampleur d’un tel drame inimaginable en bestialités humaines, les deux ethnies vivent en fraternité, preuve de l’esprit de réconciliation, mais qui ne doit pas exclure l’Esprit des lois  / le Droit,  en d’autres termes, l’Etat de droit en AFRIQUE. 

D’ailleurs, soulignera- t – il, il s’agit d’ethnies imaginaires sans aucune réalité de  fait, encore moins d’antagonisme, créées de toutes pièces par le colonisateur au nom de la fameuse règle d’or de la colonisation, à savoir: - Diviser pour régner  -   

 

J’en convins totalement avec mon frère du CONGO / Kinshasa et la PROVIDENCE comme pour soutenir la céleste idée du droit divin et /ou naturel de l’HOMME, partant de la nécessité d’Etat de droit en AFRIQUE, en ce 19 Juillet 2015 où je me trouve plongé dans la rédaction du point E, une ALERTE provenant de notre frère Nadim Michel KALIFE relative au BURKINA FASO vient de  me parvenir.

 

 

-ALERTE: BURKINA FASO: l'ex-président Blaise Compaoré mis en accusation pour «haute trahison».

Jeudi 16 juillet 2015 - 21:47 (Paris).

 

“Les députés du Parlement intérimaire au Burkina Faso ont voté jeudi à Ouagadougou la mise en accusation de l'ex-président Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice pour «haute trahison» et «attentat à la Constitution».”

 

 

NOTA BENE:

      

          Et dire que j’avais débuté, il y a vingt-quatre (24) heures la rédaction du point -- E) DE LA FRATERNITE, DE LA RECONCIALIATION ET DES TRADITIONS AFRICAINES A L’ETAT DE DROIT EN AFRIQUE – Il faut noter que depuis la rédaction de ce document /Article dont le titre se trouve être: - “Le Rôle destructeur de l’Ex Président Olusegun OBASANJO du NIGERIA dans la Mise en place des Monarchies Républicaines d’AFRIQUE et dans la Consolidation des Régimes dictatoriaux sur le continent. Les Cas du CONGO; - du GABON;  - et du TOGO”,

 

          J’avais, parlant de la dictature; monarchie /dynastie des GNASSINGBE, écrit ce qui suit :

 

“C’est dire que ceux de la région des GNASSINGBE n’ont payé aucun prix pour la liberté du peuple togolais sous la dictature ; monarchie /dynastie des GNASSINGBE. Non, ils ont payé par centaines et /ou par milliers de leurs vies pour la liberté du peuple togolais dont ils sont les fils et les filles. Nos frères et sœurs de la Kara sont tenus de gré ou de force ou c’est la mort d’apporter un soutien inconditionnel à la dictature et /ou à la monarchie des  GNASSINGBE. Les faits sont connus et tout Togolais les détient, et j’en détiens un nombre suffisant. Qu’à cela ne tienne, le jour où la monarchie cessera d’être et devra répondre de ses crimes devant la loi républicaine, le monde entier écoutera les témoignages de nos frères et sœurs de la région de la Kara relatifs aux crimes dynastiques. Comme le disait si bien, le leader hors du commun ; le Président Nelson Rolihlahla MANDELA– MADIBA, les politiciens s’emparent du tribalisme à bien des égards bénin et l’enveniment à leur profit et le présentent comme systématique et endémique. En Europe, le Führer du Troisième Reich que mon Professeur de Relations Internationales désignait sous les vocables de “Génie diabolique” est passé maître dans un tel art diabolique. Il faut admettre que c’est le propre de toute dictature, de toute tyrannie, de tout despotisme, de tout fascisme / nazisme et autres régimes totalitaires.”

 

Ce qui est vrai pour le TOGO, l’est également pour le CONGO et le GABON et évidemment pour la quarantaine de Pays Africains sous le joug dictatorial. Une fois encore, il ne me fait aucun doute qu’ils (Dictateurs et Monarques républicains) répondront de leurs crimes contre les peuples africains devant les lois républicaines.       

 

 

F)  IMPACT EN TERME DE COUT CHIFFRE DE LA DICTATURE ET DE LA MONARCHIE REPUBLICAINE AFRICAINES SUR LA VIE DE L’AFRICAIN AU COURS DE NOTRE SEJOUR TERRESTRE.

  

La dictature et la monarchie républicaine depuis les indépendances africaines est d’un coût et /ou prix si élevé  pour l’AFRIQUE qu’un jour je me suis décidé à le chiffrer en terme d’une vie humaine perdue (durant notre séjour terrestre). J’ai fait ce calcul à partir de deux (2) hypothèses: 1) l’infinité du temps (dans le cadre de notre système solaire /cosmique;  2) La Révolution socialiste maoïste  de 1949 sous la direction de l’un des  grands hommes d’Etat  du 20ième siècle : Mao TSE TOUNG / Mao ZEDONG. Avec la victoire de l’Armée populaire de libération en 1949 contre les nationalistes du Guomindang / Kuomintang dirigés par Tchang Kaï - Chek; Mao Tsé Toung proclamera la République populaire de CHINE, le 1er octobre 1949 à Pékin.  Un demi-siècle après la Révolution marxiste maoïste, la CHINE de la paysannerie deviendra la seconde puissance économique du monde et toute chose par ailleurs, dans les dix (10) à vingt (20), le pays de   Mao TSE TOUNG   deviendra la première puissance économique du et partant la troisième superpuissance militaire du monde.  Mieux, la CHINE est aujourd’hui créancière de l’OCCIDENT dont la première puissance économique du monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale et l’autodestruction de l’EUROPE.  

 

Le Général Charles de GAULLE, le Chef de la FRANCE libre, cet autre grand homme du 20ième siècle l’avait prévu il y a cinquante (50) ans  et je le cite:   

 

“Les moyens de la CHINE sont virtuellement immenses. Il n’est pas exclu qu’elle redevienne au siècle prochain ce qu’elle fut pendant tant de siècle, la plus grande puissance de l’univers. Et les moyens de la FRANCE sont aussi immenses, parce qu’ils sont moraux”

 

Je voudrais me permettre de répondre au Général Charles de GAULLE, le grand homme d’Etat dont j’ai été un grand admirateur depuis mon adolescence sur les bancs du lycée. Lorsque  Charles de GAULLE parle  - de moyens moraux -, le grand homme d’Etat sous-entend le génie français, hélas la FRANCE a perdu son génie, la FRANCE des grandes idées /cartésienne, le pays que j’ai toujours appelé la fille aînée des Hellènes cesse lentement d’exister. Quand la FRANCE ne pense pas, l’OCCIDENT s’effondre et Seul DIEU sait la profondeur du gouffre. Mais enfin, j’en passe pour l’heure pour revenir dans le sujet. Toutefois, par extension je vais dire quelques  mots sur l’URSS /RUSSIE  dans ce passage, mais retenons  que la CHINE est aujourd’hui créancière de l’OCCIDENT dont la première puissance économique du monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale et l’autodestruction de l’EUROPE, les ETATS-UNIS. 

 

Je vais dans la même veine, comme je viens de l’indiquer, procéder par analogie pour dire quelques mots sur la Révolution d’Octobre 1917 qui mit fin à la Russie Tsariste. Cette Révolution d’Octobre est connue sous plusieurs noms: la Grande Révolution socialiste d'Octobre / la Révolution d’Octobre Rouge / l'Insurrection d'Octobre/  la Grande Révolution Russe ou la Révolution Bolchevique. Cette Révolution qui est devenue marxiste –léniniste n’en est pas moins trotskyste. Mais là ne se trouve pas le fond de la présentation.

 

          La Grande Révolution Russe / la Révolution Bolchevique en mettant fin à l’Empire Russe du Tsar Nicolas II est parvenue à faire de la Russie de la paysannerie et des igloos, en un demi-siècle une superpuissance militaire dont la Russie de Vladimir Poutine est l’héritière. Je parle ici de l’URSS de STALINE et spécialement du Maréchal Gueorgui Konstantinovitch JUKOV / ZHUKOV. Le Militaire le plus médaillé des temps modernes (si ce n’est de l’histoire humaine dans la mesure où elle nous est connue), dont son frère d’arme, le Général Dwight D. EISENHOWER disait : - Le monde doit une grande reconnaissance à JUKOV qu’à toute autre figure militaire pour la défaite de l’Allemagne nazie.  -. Ces deux militaires (Maréchal Gueorgui Konstantinovitch JUKOV / ZHUKOV et   le Général Dwight D. EISENHOWER) qui forment avec les Maréchaux Bernard MONTGOMERY  et Erwin Johannes Eugen ROMMEL – (Même si ce dernier, le “Renard du Désert”, le Commandant de l’Afrika Korp se trouve dans le camp des vaincus) ”, les Militaires d’exception que la race humaine ne connaîtra plus jamais. Qu’à cela ne tienne, cinquante

(50) ans après la Deuxième Guerre Mondiale, l’Occident  a décidé de réécrire le rôle de l’URSS /Russie dans ce conflit mondial à nul autre pareil. Rien d’étonnant, à propos de l’EGYPTE pharaonique, la première superpuissance de l’humanité, qu’est-ce que l’Occident n’a pas dit. Il a fallu que des fils appartenant au génie humain africain démontre par les faits qu’il s’agit d’une civilisation stricto-sensu africaine / endogène qui n’a rien à voir avec l’Asie mineure, encore moins avec toute l’Asie ou l’Europe qui n’existait même pas dans le sens de nos connaissances actuelles. Je ne doute pas qu’on me dise qu’en ces temps-là, l’AFRIQUE n’était pas habitée par les Noirs mais par les Teutons ; les Gaulois et le grand –père de Scipion l’Africain, le Romain. De toutes manières, l’Europe /l’Occident va renvoyer la GRECE de Socrate / des Hellènes de l’Europe pour se réclamer de la civilisation des “Barbares”, comme les Romains

G) COUT CHIFFRE DE LA DICTATURE ET DE LA MONARCHIE REPUBLICAINE AFRICAINES SUR LA VIE DE L’AFRICAIN AU COURS DE NOTRE SEJOUR TERRESTRE.

 

          Je  me dois de le répéter, lorsque je m’exprime –  en terme de coût d’une vie terrestre d’un Africain – je parle bien de vie humaine perdue (durant notre séjour terrestre). Du reste, pour ce qui est de mes hypothèses de travail, je les ai énoncés au tout début  du développement en cours, point n’est besoin d’y revenir dessus. Sur la base de mes hypothèses, je suis arrivé à la conclusion que si la CHINE par rapport à l’infinité du temps, a eu, chaque jour que DIEU fait, à améliorer en terme de qualité /qualitatif de cinq (5) à dix (10) ans la vie de l’Etre chinois, à contrario /à l’opposé LA DICTATURE ET LA MONARCHIE REPUBLICAINE AFRICAINES ont imposé à l’Etre Africain, le coût inverse. Eh oui, c’est dur à accepter, chaque jour que DIEU fait, le développement harmonieux et intégral de l’Etre Africain recule  de cinq (5) à dix (10) ans. Bien évidemment, l’on m’objectera sur le tableau des droits de l’homme en CHINE, une telle question a été posée aux chinois sur la destruction en vies humaines de la Révolution marxiste-maoïste chinoise /Révolution Populaire chinoise. Le chinois a eu une réponse simple, à savoir: nous en sommes conscients, mais sans  Mao Tsé Toung / Mao Zedong, nous ne serons jamais là où nous sommes aujourd’hui et nos enfants n’auront point le bénéfice de la jouissance  de la vie qui est la leur aujourd’hui. Est-ce à dire que je suis entrain de crier à la perfection de l’état des Droits de l’homme en CHINE. Non, non et non, bien évidemment. Ce n’est d’ailleurs pas l’ancien Premier Ministre chinois Wen JIABAO  qui me démentira et là il suffit de recourir à son interview avec Fareed ZAKARIA de la CNN /GPS aux Etats-Unis. Mais alors, que dire de la destruction de millions de vies humaines en AFRIQUE du fait de LA DICTATURE ET DE LA MONARCHIE REPUBLICAINE ? Une telle dictature / tyrannie /despotisme stérile habillé fondamentalement et totalement de la bestialité humaine n’a jamais eu aucun résultat depuis le début des temps, son seul produit étant bien sûr la régression de la race humaine. Chaque seconde de vie de l’Etre Africain sous la DICTATURE ET LA MONARCHIE REPUBLICAINE est un drame humain de trop même pour l’OCCIDENT et toutes ses forces et institutions qui continuent d’imposer aux peuples africains de telles souffrances, avec l’aval de ses vassaux africains.

 

A y voir de près, dans le domaine des Droits de l’Homme, si l’Africain est privé de tous ses droits élémentaires / inaliénables pratiquement un peu partout sur le continent, que dire de l’Africain dans l’espace dit d’Etat de droit. Dans l’espace occidental / de l’Occident, la reconnaissance des droits de l’Africain et /ou l’observance des droits à son endroit est conditionnée par sa soumission et son silence, en un mot, l’Africain à genoux a le droit de reconnaître son état de non - droit.  Contrairement à ce que mes Profs me disaient il y a un peu plus d’une trentaine d’années à Prague, à savoir : tous les hommes / humains ont des droits et des droits qui leur sont inaliénables et d’ajouter ; les Africains ont des droits, des droits inaliénables. De plus, disaient-ils, toutes les richesses dont regorge le sous-sol africain appartiennent aux Africains, me répétaient certains d’entre eux inlassablement.  Depuis, un peu plus de quinze ans où je vis dans l’espace occidental / de l’Occident, j’ai pris mon temps pour observer et vivre le déni de tout droit à l’Africain. Dont acte, me suis –je dit, les animateurs des institutions de droit constitutionnel  dont les parents, au sortir de la deuxième  guerre mondiale, il y a un peu plus d’un demi-siècle, ont mis en place l’ONU, sa fondation et toutes ses structures, font fi de toutes les dispositions  qui en constituent l’esprit et l’âme. Que dire de leurs propres valeurs de droit constitutionnel. Ayant fait mes études dans l’un des Pays situés – derrière le Rideau de Fer – selon l’Occident,  la Providence aurait voulu que je puisse vivre et être témoin de ce que certains de mes Profs me disaient.  Ce qui m’amène au point suivant où je compte m’étendre sur les violations  et autres déni de droit à l’Africain,  déni  et négation de toutes les conventions internationales.

 

Enfant d’AFRIQUE, je portais dans mon subconscient la foi dans le Droit au point de vouloir devenir un jour un Avocat. Il y a un peu plus d’une trentaine d’années, alors étudiant, mes études et /ou ma spécialisation ont renforcé en moi cette foi dans le Droit. A Prague, même dans les circonstances où bien de mes camarades /collègues avaient peur, j’ai toujours eu foi dans la protection des lois /du Droit. Si la dictature /la tyrannie et le despotisme en AFRIQUE comme par essence est l’antinomie du droit, j’ai toujours cru que dans l’espace occidental / de l’Occident, tout être humain dont l’Africain  vivait sous la protection du droit /des lois. Très lentement, mais progressivement, je devrais me convaincre que le droit / les lois ne protégeaient pas l’Africain  qui s’en réclame et refuse de se mettre à genoux. Un tel déni du droit peut aller jusqu’à la liquidation physique de l’Africain, au vu et au su des institutions d’Etat et politiques du monde occidental. A la lumière des faits observés et vécus, j’ai décidé d’écrire sur ma condamnation à mort en considération de mes convictions profondes de liberté et de droits inaliénables de l’homme. J’ai fait le choix de mourir au lieu de me voir réduit  au silence et dénié mes droits divins et /ou objectifs de défendre les droits de l’autre avant  les miens propres.

 

 

L’INQUISITION ET LA CONDAMNATION A L’AUTODAFE POLITIQUES DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE / DU GENIE HUMAIN AFRICAIN / DES INTELLECTUELS AFRICAINS PAR LES INSTITUTIONS D’ETAT ET POLITIQUE DE L’OCCIDENT DEMOCRATIQUE DIT -CIVILISE

 

 

Toutefois que je me saisis de ma plume, ma première et constante prière a toujours été simple: ne jamais tomber dans la haine en dépit des souffrances que les épreuves de la vie peuvent m’imposer, et ce jusqu’à ce que je rende l’âme. En cela, la Providence pour le croyant ou les lois naturelles / objectives qui président au mouvement général du monde pour le philosophe ou l’agnostique, m’ont conduit de manière didactique sur les chemins tortueux jonchés de bien d’obstacles et de péripéties combien dangereuses de la vie.  Déjà durant les années de mon enfance jusqu’au seuil de l’adolescence, tout en étant issu de la grande pauvreté à l’instar de beaucoup (80 -90 %) d’enfants d'AFRIQUE, j’avais eu la chance de lire des bandes dessinées sur le - Mahatma Gandhi -Mohandas Karamchand Gandhi. Ces bandes dessinées me venaient d’autres enfants un peu plus fortunés de mon quartier. Au lycée, alors adolescent du premier cycle, de par les discussions par des aînés et sans aucun doute  scolaires, je devins un grand admirateur du Général De Gaulle / Charles De Gaulle. Dans le même temps, grâce à mon grand frère Samuel (que nous  appelons Fo Sami; Fo étant le diminutif de grand frère dans mon patois. En fait, Fo Sami, pour l’Européen / l’Occidental serait un grand cousin parce fils aîné de mon grand oncle, ce n’est pas le cas en AFRIQUE. Ce n’est pas le leader Nelson Rolihlahla MANDELA – MADIBA qui me démentira sur ce vécu africain), je connus non seulement le - Pasteur Martin Luther King et tout ce qu’il incarnait,  mais  bien de noms de Présidents américains / étasuniens. Il faut dire que Fo Sami est polyglotte et parlait couramment trois langues européennes: Français ; Anglais et Allemand. Ce grand frère se procurait  pleins des journaux dans les trois langues et je dois admettre que mon goût pour la lecture vient de là. Du reste, Fo Sami qui avait occupé de hauts  postes à l’extérieur du TOGO, une fois retourné au pays avait à l’époque, dans les années 60, acheté des actions dans l’une des sociétés commerciales anglaises /britanniques et en fut le directeur. Du premier au second cycle du lycée et ce jusqu’à mon départ pour Prague /Tchécoslovaquie aux fins d’études supérieures, j’ai été à ses côtés  à l’école du dépassement au regard des épreuves qu’il a vécues – Paix à son âme - .

 

          Par ailleurs, poursuivant sur les chemins tortueux jonchés de bien d’obstacles et de péripéties combien dangereuses de la vie, outre le fait que le lycée nous enseigne, de par l’histoire, entre autre l’Egypte pharaonique et ses scribes, dont en tant qu’Africain, je tirais une fierté légitime, j’avais choisi une série qui m’ouvrit la porte des textes anciens / les textes gréco - romains que j’aimais bien.  Plus tard, mes études en Sciences sociales et ma spécialisation en relations internationales avec d’imminents professeurs, non seulement ont élargi mon champ de connaissances tant des grands hommes que des génies qui ont séjourné sur notre terre des hommes, mais m’ont fait prendre grandement conscience de notre condition humaine de mortel, autant que de l’Esprit des lois. Tout ce parcours, en sus du fait que je suis un enfant de l’AFRIQUE profonde /des profondeurs, né dans la grande  tradition des vodous / vaudous, ont fini à solidifier mes convictions profondes. Il en découle mon entêtement et / ou capacité  absolue à défendre le droit de l’autre au prix de ma vie, partant la démocratie et l’Etat de droit.

 

          A la lumière du développement qui va suivre dans ce passage, il me semblait opportun et / ou indiqué de situer le niveau du débat. Ce que je ferai toutefois que j’en éprouverai le besoin aux fins d’éclairage nécessaire. Je suis tant formé dans l’esprit des lois que conformément au principe selon lequel: -  il faut toujours convaincre par la force de l’argumentation et non par une argumentation de force - . A cet effet, je me fais fort de recourir à l’Archevêque Desmond TUTU et je le cite :

 

“Mon père avait l’habitude de me dire: n’élever pas la voix, améliorer vos arguments”

 

Enfin, avant d’entrer dans le vif de ce passage, je dois dire que la  Providence pour le croyant ou les lois naturelles / objectives qui président au mouvement général du monde pour le philosophe ou l’agnostique m’ont fait parvenir un message que je me dois de partager avec tous mes aimables lecteurs, message qui se lit: - Ecoute, défenseur de la Dignité et des droits inaliénables de l’Etre Africain, même si tu devrais mourir dans ta lutte pour la liberté, sache –le, tu n’aurais même pas payé le cent millième du prix payé par les grands hommes que tu cites abondamment, de même tu n’auras point payé le millionième du prix payé  par les leaders hors du commun du 20ième siècle que tu ne cesses de célébrer. Il va s’en dire que n’étant qu’un commun des mortels et troubadour des grands hommes dont les leaders hors du commun  et les génies, je ne peux que rendre grâce au CREATEUR de me faire toujours prendre conscience de ma place tout en me permettant de continuer ma lutte pour l’Etat de droit et les institutions démocratiques en AFRIQUE, pour la Dignité de l’Etre Africain, partant pour la Dignité humaine.

 

Eh oui, Eh oui, autant les peuples africains se trouvent confronter à la dictature; à la tyrannie depuis les premières heures des indépendances, autant l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains se doivent de combattre le mur et /ou le glacier, non seulement du déni de la liberté d’expression, mais bien plus; la liberté de penser. Et pourtant au plus fort de la dissidence dans les anciens Pays de l’Est / le Bloc socialiste, l’Occident ne se privait pas de dénoncer une telle grave atteinte aux droits de l’homme.

 

Comble de paradoxe et d’ironie, comme je l’avais écrit dans l’un de mes Articles / Hommage depuis 2013 qui s’intitule : - “Pascal  Emmanuel  S. TABU –TABU LEY -    Seigneur  ROCHEREAU / Hommage d’un Africain à l’un des Baobabs et /ou d’un des Hauts Sommets de la Montagne Musicale Africaine” - ; il faut noter et je me reprends, en faisant observer qu’en 1988 le Parlement Européen a créé le Prix Sakharov pour la liberté de penser (aussi appelé)  «Prix Sakharov pour la liberté de pensée» et  «Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit» en l’honneur du scientifique et dissident soviétique Andreï Dimitrievich Sakharov plus connu sous le nom Andreï  Sakharov.

 

Le Prix Sakharov est remis par le Président du Parlement Européen en session plénière du Parlement le ou vers le 10 Décembre, en commémoration  du 10 Décembre 1948, date de la Signature de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies.

 

Les deux premiers lauréats/ récipiendaires (1988)  furent le Président Nelson Rolihlahla Mandela – Madiba (l’un des trois leaders hors du commun du 20iième siècle) et l’écrivain et dissident soviétique Anatoli Marchenko (à titre posthume) -.

 

Le second lauréat /récipiendaire (1989) n’est autre que Alexander Dubcek (l’homme /chantre du socialisme à visage humain / Artisan du Printemps le plus célèbre des temps modernes –le Printemps de Prague). Et j’avais poursuivi tout en continuant de me reprendre ;

 

A tout dire et/ou admettre, c’est  tout à l’actif du Parlement Européen, mais hélas, vivant dans l’espace occidental, aux Etats-Unis et ce  depuis la fin des années 90 et en ce 21ième siècle, je me dois de réaffirmer que l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains demeurent depuis lors  sous le Coup d’inquisition politique de l’Occident. Evidemment, l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains se voient donc condamnés à l’autodafé politique par des institutions politiques et d’Etat de l’Occident dit – civilisé.  C’est dire qu’Andreï Sakharov, qui, il faut le reconnaître, mérite bien l’honneur que le Parlement Européen lui fait,  devrait se retourner dans sa tombe s’il devait se rendre à l’évidence, qu’en plein 21ième siècle, l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains sont l’objet d’inquisition politique et de condamnation à l’Autodafé. Telle est notre réalité.

 

Et pour cause,  se saisir de sa plume pour défendre la Dignité de l’Etre Africain, partant les droits inaliénables de l’homme est un crime passible de la peine de mort dans l’espace occidental.   Lorsque toutes les mesures ne sont pas prises par l’Occident pour bloquer  la publication de livres visant la promotion de l’Etat de droit et la mise en place d’institutions démocratiques en Afrique, l’auteur est sujet  à l’enlèvement par le dictateur africain sans que le pays occidental ne condamne un tel acte au nom des valeurs professées et du  droit international. Tout au contraire, le soutien à la dictature s’accentue dans le cadre du traité léonin liant le dictateur (vassal) au maître (le suzerain) de l’Occident. Forts de leur foi dans la liberté, en dépit des risques encourus, ceux d’entre l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains, qui n’ont d’autres armes que leurs plumes, continuent leur combat /lutte pour la Dignité de l’Etre Africain –partant la Dignité humaine -, l’Etat de droit et la démocratie

 

Voici donc quelques infimes passages de ce que j’écrivais en 2013 et qui va se retrouver dans mon Dossier Livre /Livre à paraître et avec pour titre: “De Hommage au Génie Humain Africain”. 

 

 

NOTA BENE – ALERTE

 

          En ce Mardi 28 Juillet 2015 où je continue d’évoluer sur ce passage portant - L’INQUISITION ET LA CONDAMNATION A L’AUTODAFE POLITIQUE DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE / DU GENIE HUMAIN AFRICAIN / DES INTELLECTUELS AFRICAINS PAR LES INSTITUTIONS D’ETAT ET POLITIQUE DE L’OCCIDENT DEMOCRATIQUE DIT –CIVILISE - , je viens d’apprendre par l’un des journaux en ligne africain, oui, je viens d’apprendre avec grand - peine  la douloureuse disparition de l’opposant politique, le député DIOMI NDONGALA EUGENE AU CACHOT SOUTERAIN DU PALAIS DE LA NATION. Que dis-je, le meurtre / l’assassinat du député DIOMI NDONGALA EUGENE par le régime tyrannique  et dynastique de Joseph KABILA.

 

          Qu’à cela ne tienne, ainsi va l’AFRIQUE des dictateurs. Rien d’étonnant, pour une pierre jetée, paraît-il contre une voiture du cortège dictatorial, Armand Tungulu sera torturé jusqu’à ce que mort s’en suive. Et pourtant, presque toute l’humanité a vu, à Bagdad /IRAK, la chaussure jetée directement contre le Président George W. BUSH. Et bien, l’homme a purgé une peine de prison, conformément aux lois en vigueur en IRAK mais s’est vu offert des femmes en mariage pour des Irakiens et dans le monde arabe. Il est sorti de prison et vit comme les droits inaliénables de l’homme l’exigent / l’imposent. Paix à l’âme du Combattant de la liberté DIOMI NDONGALA EUGENE.

 

          Les AVIS et CADRES JURIDIQUES que je suis entrain de rédiger trouvent leur justesse et fondement dans de tels crimes. Certes, dans l’espace occidental /de l’Occident de la fin du 20ième siècle et de ce 21ième siècle, le terroriste qui se couvre de bombes et /ou en détonne parmi des innocents est tout autant poursuivi, au même titre d’ailleurs,  que l’Africain qui prend sa plume et s’appuie sur l’esprit des lois (le droit constitutionnel des pays de l’Occident et le droit international) pour dénoncer les violations du droit par les institutions d’Etat et politiques de l’Occident sur le continent africain. Eh bien, tout doit être mis en œuvre pour le détruire, hélas. Il sera peint /décrit comme le plus grand criminel du monde  / que le monde ait jamais enfanté et/ou le point culminant de pécheur dont le Divin CREATEUR dans son courroux aura recommandé l’expiation de ses péchés par la peine de mort. Voici le verdict conformément aux valeurs professées par l’Occident contre tout Africain dissident qui crie haut et fort son exaspération contre les violations du droit sur la terre d’AFRIQUE. J’y reviendrai plus exhaustivement.  

 

En ce Jeudi 30 juillet 2015 où je reprends ma plume pour cogiter cartésien, il est heureux et soulagement d’apprendre que le Combattant de la liberté DIOMI NDONGALA EUGENE serait toujours vivant. L’objectif / le but de la lutte des peuples africains, de ma lutte, entre autres, est de voir le jour de sa libération correspondre  à celui où Joseph KABILA devra commencer à répondre de ses crimes. De toutes les manières, je le réaffirme avec conviction et foi que ce jour viendra où la dictature et la monarchie républicaine africaines devront se soumettre à la rigueur de la loi au nom des lois divines /naturelles et /ou objectives qui participent de la Dignité humaine et droits inaliénables de l’homme.

 

L’INQUISITION ET LA CONDAMNATION A L’AUTODAFE POLITIQUE DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE / DU GENIE HUMAIN AFRICAIN / DES INTELLECTUELS AFRICAINS PAR LES INSTITUTIONS D’ETAT ET POLITIQUE DE L’OCCIDENT DEMOCRATIQUE DIT –CIVILISE –

(SUITE 1)

 

En ce Samedi 1er Août 2015, je dois avouer que toutefois que je me saisis de ma plume pour défendre l’AFRIQUE et les peuples africains dont je suis issu, eh oui, je suis toujours envahi par deux sentiments dualistes, sentiments tout autant antagonistes que complémentaires.   D’une part, si je vis avec bonheur, en mon humble capacité de commun des mortels et troubadour des grands hommes dont les leaders hors du commun  et les génies, l’immense honneur de prendre ma plume pour défendre la Dignité de l’Etre Africain, partant la Dignité Humaine tout court. De l’autre côté, tout en rendant grâce au CREATEUR de me faire toujours prendre conscience de ma place de commun des mortels, tout autant qu’en me permettant de continuer ma lutte pour l’Etat de droit et les institutions démocratiques en AFRIQUE, la réalité est que je ne me suis jamais vu destiné â une telle tâche.

Souvent, seul dans mes réflexions, je n’ai cessé de me demander si la Providence en me faisant découvrir très tôt, entre mon enfance et mon adolescence, deux (2) leaders hors du commun, en l’occurrence le - Mahatma GANDHI - Mohandas Karamchand GANDHI et le Pasteur Martin Luther KING et un grand homme d’Etat en la personne du Général Charles de GAULLE, le Chef de la FRANCE libre,  oui, si la Providence ne m’envoyait des signes annonciateurs / précurseurs.

 

Plus tard à l’Université à Prague, tant les Sciences sociales de mes premières années d’étudiant que ma spécialisation en Relations internationales, comme j’ai eu à le spécifier dans bien de mes écrits et plus loin ont eu leur pesant dans mes convictions.  Certes, il y eut l’apport /rôle de mes profs et autres Profs / Experts dans le domaine des grands ensembles (intégration économique), en l’occurrence le COMECON et la CEE à l’époque. Je me dois d’indiquer que dans ce cadre de travail sur les grands ensembles économiques, mes Profs / Experts m’avaient dirigé vers des littératures sur les groupes d’intégration d’Amérique Latine, celui du groupe des Pays andins et un autre dont l’abréviation me plaisait m’étaient restés en mémoire pendant bien des années. Je n’arrive pas à me rappeler les noms exacts des groupes et je voudrais me dispenser de recourir à des recherches à une telle fin.   

 

Lorsque durant des rencontres avec des Profs spécialistes des questions d’intégration économique (Je travaillais sur la CEDEAO), après vous avoir instruit sur le – Rouble lourd / comme unité monétaire, éveille votre attention sur les déséquilibres fondamentaux des rapports entre l’AFRIQUE et l’Europe / Occident, ils vous disent ce que vous devez faire et /ou pouvez faire avec la plume.

 

Aucun de mes Profs, tant ceux qui m’ont dispensé directement des cours que ceux que j’avais rencontrés dans le cadre de mon travail sur la CEDEAO ne m’avaient jamais indiqué que les Pays européens /occidentaux dans le contexte de - la démocratie bourgeoise – n’étaient pas des Pays d’Etat de droit au plan de leur loi fondamentale / Constitution. Le problème pour eux fut que l’Europe / l’Occident n’appliquait point les principes d’Etat de droit ni à l’endroit de l’AFRIQUE comme continent, encore moins envers les peuples africains. A l’époque, lorsque ces éminentes personnalités m’exhortaient directement et /ou indirectement en faisant valoir que les intellectuels africains doivent se battre avec leurs plumes en recourant au droit, je les écoutais assidûment et avec attention, tout en y croyant pas. Ils savaient bien évidemment que prendre la plume équivaut à en payer le prix et ne le cachent pas à travers un certain nombre de méthodes dont ils vous instruisent en vous recommandant des livres. D’ailleurs, la défense des droits inaliénables de l’homme tant en droit constitutionnel qu’en droit international /conventions internationales découlent de la bestialité humaine. J’y reviendrai exhaustivement le moment venu tout en avouant qu’en ces temps-là, il ne m’avait même pas effleuré l’esprit qu’enfant d’AFRIQUE issu de la pauvreté, en lieu et place de retourner dans  mon pays pour aider mes parents, je devrais me préoccuper de prendre la plume  contre la violation du droit contre l’Occident. Un acte que je considérais comme politique, domaine dont j’ai horreur. En fait, il s’agit du droit.

 

Il faut dire qu’à cet âge, je dois l’admettre plus de trente ans après et vivant aujourd’hui aux Etats-Unis, oui il y a des choses que mon Prof de Relations internationales avait répété à maintes reprises et qu’il savait que je contestais silencieusement pour découvrir sur des chaînes scientifiques américaines qu’il avait raison. Là aussi, j’y reviendrai profondément le moment venu.

 

Avec recul, je me dis que des profs sexagénaires et plus peuvent lire et /ou déceler dans chacun de leurs étudiants des capacités et /ou compétences diverses et différentes. D’aucuns parleraient de talents ou dispositions naturelles. Mais enfin, je dois avouer, pour ce qui me concerne que je n’ai commencé à prendre conscience du fait que je pouvais écrire qu’une fois arrivé à la BAD (Banque Africaine de Développement) et après plus d’une dizaine d’années de vie professionnelle.  Eh oui, mes aînés ont commencé à en faire état, mais je passe sur les circonstances pour l’heure. Je vais quand même évoquer deux faits qui datent de mes années de lycéen.

 

1)-   DE LA GREVE DES ETUDIANTS ET LYCEENS A LOME    

 

          En ces débuts des années 70, je venais de passer mon BEPC (Brevet) sanctionnant le premier cycle de lycéen que je fus. Je reflète ici sur un fait de ma vie tout en avouant qu’à ce jour je ne pourrais pas me faire une idée claire de la revendication estudiantine et lycéenne même si j’en suis devenu le porte –parole au niveau du lycée. En ces temps-là l’Université du BENIN venait d’ouvrir ses portes à LOME il y a  deux (2) à quatre (4) ans de cela. Certains étudiants togolais qui étaient à DAKAR / SENEGAL sont revenus à LOME et à l’époque on parlait des Etudiants en Propédeutique, terme que je ne comprenais guère. Mais enfin.

 

          Ce lundi matin, j’étais arrivé au lycée et fut surpris par l’ambiance mouvementée qui y régnait.  L’Université du BENIN étant à ces débuts, certains de leurs cours se déroulaient dans les amphithéâtres du lycée. J’appris rapidement de mes camarades que les étudiants étaient en grève et le Chef de file du mouvement que je connaissais de loin comme ancien élève du lycée venait de contacter les élèves des  Terminales  qui se sentaient concernés par les revendications étudiantes. Il faut dire que j’étais en Seconde donc n’avait point un intérêt immédiat au regard des revendications. Qu’à cela ne tienne, je fus approché par  deux (2) ou trois (3) camarades des Terminales (dont celui qui deviendra le Président du groupe)  qui me demandèrent d’être membre du Comité de grève du lycée. Nous étions neuf (9), si ma mémoire ne me trompe pas, il y avait cinq (5) élèves des Terminales ; trois (3) des Premières et j’étais le seul en Seconde.   En ce 7 Août 2015, il me serait difficile de me rappeler les circonstances d’il y a une quarantaine d’années qui me propulsèrent au niveau du groupe pour en devenir le porte –parole. A ce titre, je devais,  à partir du second étage, côté Amphithéâtre des Etudiants, m’adresser à tout le lycée de cinq cents (500) à un millier d’élèves que le lycée est en grève pour soutenir le mouvement des étudiants.  Une fois encore, je ne comprenais pas grand chose aux revendications, si ce n’est des problèmes de bourses et que sais-je.

 

          D’aucuns se demanderaient pourquoi je recours très souvent à de telles digressions. Eh bien, tout comme les parenthèses, je m’en sers pour éclairer la suite du développement. Dans ce contexte d’ailleurs, je note que le Président du Comité était un camarade du Nord du Pays. La grève éclata d’ailleurs au moment au feu Etienne EYADEMA, Président de la République effectuait une visite en Europe et se trouvait précisément en France. Il faut dire qu’une année auparavant eut lieu ma rencontre avec le Président EYADEMA au Camp Militaire de Tokoin. Ce fut le début  / les premières années de son règne après le second Coup d’Etat qui renversa le régime du Président Nicolas GRUNITZKY.

 

          A propos de ma rencontre avec feu Etienne EYADEMA (il ne s’appelait pas Gnassingbé EYADEMA),  je dois dire pour être précis que nous étions quatre (4) ou cinq (5) à être reçus par lui dans le cadre d’une Association de jeunesse et la rencontre s’était déroulée dans un climat bien positif, j’y reviendrai plus loin.

 

          Pour revenir à la grève qui s’était terminée par notre arrestation, je voudrais comme je l’ai indiqué à maintes reprises dans mes écrits, je n’ai jamais connu de tribalisme. Aucun de mes camarades du lycée, mais alors aucun, ne témoignera du contraire quelle que soit la région du TOGO dont il est issu. Et pour cause, les premiers officiers de mon pays, ceux sortis des grandes écoles françaises (Armées  de terre comme de l’Air) étaient tous du Nord. Ces aînés à qui j’ai souvent rendu visite et j’ai toujours appelés grands frères étaient tous  du Nord  autant d’ailleurs que la majorité de mes amis au lycée. J’ai longuement  écrit sur cette partie de ma vie et ces Articles seront en Annexe de mes Dossiers Livres /Livres à paraître. C’est dire que tant ma fraternité nationale que continentale est profonde. Ce que je dis de ma vie de lycéen est tout aussi valable  parlant de mes rapports avec mes frères africains à Prague durant mes années estudiantines.

 

          Eh bien, quand je me saisis de ma plume pour écrire sur l’AFRIQUE et le TOGO, je le fais le cœur très léger parce que je suis un Togolais, enfant de l’AFRIQUE profonde / des profondeurs.
 

Pour revenir un tant soit peu sur la grève estudiantine-lycéenne, je dois dire qu’elle a duré au lycée, entre une dizaine de jours à deux  semaines si ma mémoire me reste fidèle. La durée de la grève n’étant pas le point central  du sujet bien évidemment, autant d’ailleurs que les différentes péripéties qui ont jalonné la coordination et nos caches. Disons qu’un après –midi, nous nous sommes retrouvés au lycée et avions été appréhendés et ramenés au Camp de la Gendarmerie située non loin de mon quartier – Doulassamé -. Nous savions que nous serions et nous nous sommes préparés à une telle éventualité. Ce jour-là, nous attendions pratiquement les Militaires et Gendarmes qui étaient déjà passés à plusieurs reprises dans ce but. Il me souvient d’ailleurs les efforts du Proviseur et du Censeur pour nous convaincre à suspendre la grève, paniqués qu’ils étaient de nous protéger autant que de ne pas apparaître comme incapables de  maîtriser la situation dans le contexte d’une dictature naissante.

 

          En ces temps – là, la Gendarmerie était sous le commandement du Colonel Alidou DJAFALO. Le Commandant COMLAN (à l’époque capitaine, un brillant officier St Cyrien – Grande Ecole Militaire Française – qui périra sous la dictature comme bien d’autres de ses frères d’armes)  était chargé de recueillir nos noms. Il nous était intimé l’ordre de mettre fin à la grève, assorti de menaces selon lesquelles nos lieux d’habitation étant connus, menaces indirectes aux parents et tuteurs. Nous avions été relâchés plus tard dans la soirée / au crépuscule. Le lendemain, après une brève réunion, je devrais comme au début de la grève annoncer à nos camarades la fin du mouvement de grève.  Il me souvient comme si c’était hier que mon Appel fut mal reçu par nos camarades non point sans aucun pour la cause de la grève mais plutôt parce que les élèves que nous sommes avons tendance à prendre goût à une grève par paresse.

 

          Je profite ici pour ouvrir une parenthèse relative à une grève /protestation estudiantine que nous avions déclenchée à Prague. Il fut question de nous faire partir de la Cité KAJETANKA, Cité d’Etudiants la plus moderne à l’époque à PRAGUE. La raison, je la connaissais bien puisqu’à plusieurs reprises nous avons été prévenus, je parle d’Etudiants africains sur certains de nos manquements sur pratiquement deux (2) ans mais nous n’avions pas tenu compte. Nous avions toujours estimé que la Cité était construite pour nous, c’est vrai en partie, mais en pays socialistes, toutes les cités sont intégrées : Africains ; Asiatiques ; Tchécoslovaques (à l’époque) et étudiants d’autres pays socialistes et autres d’Europe /Occident dans le cadre d’échanges interuniversitaires, je suppose.

 

          Après l’intervention des Autorités universitaires pour nous faire  entendre raison qui s’était soldée par un échec, une délégation de haut niveau du Ministère de l’Education Nationale Tchécoslovaque fut dépêchée pour faire évoluer le dialogue. Au bout de compte, je me suis retrouvé à la Cité Universitaire réservée  exclusivement pour les Etudiants  de l’Ecole des Hautes Etudes Economiques de Prague en plein centre de la capitale Prague. Cette Cité qui porte le nom d’un étudiant martyr Jan OPLETAL (Révolte contre l’occupation nazie en 1939) s’appelle Opletalova Kolej. La Cité est située à quelques mètres de l’Ecole des Hautes Etudes Economiques de Prague et se trouvait au centre de la majorité des cités universitaires de la ville de Prague. Je ne pouvais en souhaiter mieux pour deux  raisons :

 

i) – Outre mes frères d’AFRIQUE Centrale et Australe avec qui j’étais bien lié, mon séjour / passage à Opletalova m’a permis de me familiariser avec mes frères d’AFRIQUE du Nord / Maghreb. Comme quoi, en quelque chose, malheur est bon. J’y reviendrai

 

ii)- Ma vie à Opletalova Kolej a renforcé mon intégration dans la vie estudiantine tchécoslovaque de la manière qui sera inimaginable en Occident. Dans la Cité se trouvait le Président des Etudiants de la Jeunesse socialiste de l’Ecole. Un garçon extrêmement gentil cet étudiant tchécoslovaque.   Combien de fois j’ai eu à discuter avec lui, sans compter un autre ami qui était non voyant qui m’initiait à la lecture de l’alphabet braille. 

Cet ami non voyant que j’avais souvent invité aux fêtes africaines, singulièrement les fêtes d’indépendances africaines dont l’organisation était financée par les institutions tchécoslovaques. Il me souvient avoir eu à présenter la dance - ADJOGBO  – du TOGO lors d’une des fêtes de l’indépendance de mon pays.

Pour revenir sur mon ami tchécoslovaque non voyant, je dois dire qu’il aimait bien danser à la musique africaine, congolaise pour la plupart et bien évidemment la musique afro-américaine. C’est dommage mais je ne peux même plus me rappeler son nom après plus d’une trentaine d’années. Que le CREATEUR les protège.

 

Oui, combien de fois le jeune Président des Etudiants de la Jeunesse socialiste de l’Ecole m’avait invité à prendre part à leurs réunions  qui se tenaient les soirs. Hélas, je n’avais jamais participé à aucune des réunions du fait des contretemps sans aucun doute mais surtout parce qu’une telle curiosité politique ne m’habitait guère en ces époques. Et puis, quiconque n’aurait prédit qu’un jour je me saisirai d’une plume pour évoquer ma vie estudiantine dans un livre, je n’aurai même pas fait attention à une telle éventualité. Les voies du SEIGNEUR sont insondables, dit-on.   

 

          Et pourtant, j’en avais fait déjà état dans mon premier Dossier Livre /Livre à l’allure d’un conte africain: – LA FIN D’UN MONDE D’IMPUNITE –  qui en fait est un livre terminé depuis plus de quinze ans et dont je retarde la publication; Inch Allah / Plût aux Cieux pour le publier avec les AVIS et CADRES JURIDIQUES que  je suis entrain de rédiger.

 

Eh bien, il me semblait important d’évoquer brièvement les deux (2) grèves dans lesquelles j’avais eu une implication directe et leurs aboutissements respectifs.

 

 

2) – NOTA BENE  - NOTA BENE PORTANT SUR DES POINTS D’ECLAIRAGE ET /OU DE PRECISION IMPORTANTS POUR SE RETROUVER SUBSTANTIELLEMENT DANS  LA COHERENCE DES THEMES ; OBJECTS DE NOS ANALYSES  A VENIR.

 

L’arme la plus violente dans la main de tout Etre humain est le Droit avec – grand D -. Il s’agit d’une violence paisible et / ou non destructive qui au bout de compte vous permet de recouvrer tous vos droits sans aucune forme de destructions. Ce n’est donc pas un concours de circonstances ou un hasard si les plus grands conflits depuis les temps immémoriaux finissent par le Droit.  Le cas le plus illustratif et /ou le plus mémorable est la 2ième GUERRE MONDIALE.  Cette Guerre qui n’a d’égale ni en atrocités / bestialités humaines, ni en perte de vies humaines aura coûté selon les récentes estimations 70.000.000 (soixante – dix millions) de vies humaines. La race humaine sera –elle étonnée de savoir demain qu’en fait l’humanité a perdu plus de 100.000.000  (cent millions) de vies humaines.

 

          La 2ième GUERRE MONDIALE a trouvé sa juste conclusion au TRIBUNAL de NUREMBERG en Allemagne. D’autre part, l’un des merveilleux acquis pour la race humaine au sortir de telle inégalée et inégalable catastrophe humaine fut la création de l’Organisation des Nations Unies – ONU - avec une Charte qui demeure un APPEL constant à la conscience humaine.

 

A cet effet, je reviendrai plus tard sur l’Allocution de Clôture du Président Harris TRUMAN des Etats- Unis. Hélas, mon séjour dans l’espace de l’Occident depuis un peu plus d’une quinzaine d’années, m’a fait vivre et prendre acte des violations des Droits de l’homme et des Conventions internationales, et même du droit constitutionnel  desdits Pays dans la mesure où j’ai quelque fois de la peine à le décrire. Il faut dire que si je peux continuer à prendre ma plume pour continuer d’écrire, c’est le résultat de ma foi profonde dans les lois divines ; naturelles et /ou objectives qui fondent l’esprit des lois et partant les droits inaliénables de l’homme. Il y a aussi,  pour le commun des mortels que je suis, le fait que je ne cesse de dérouler le film de la vie des grands hommes dont je me réfère constamment. Aussi, face ai déni de droit, me suis-je toujours convaincu comme  mes Profs me l’ont répété à maintes reprises que tous les hommes ont des droits inaliénables. Même si la vie devrait m’être enlevée de n’importe quelle manière que ce soit, je m’en tiens à un tel crédo, somme toute divin selon le croyant ; de l’ordre naturel  et / ou objectif selon le philosophe et /l’agnostique.  

 

D’aucuns s’impatienteraient à juste titre du temps que je prends pour aborder un peu plus profondément l’aspect relatif à L’INQUISITION ET LA CONDAMNATION A L’AUTODAFE POLITIQUE DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE / DU GENIE HUMAIN AFRICAIN / DES INTELLECTUELS AFRICAINS PAR LES INSTITUTIONS D’ETAT ET POLITIQUE DE L’OCCIDENT DEMOCRATIQUE DIT –CIVILISE –. Je m’expliquerai sur mon approche au fur et à mesure de la rédaction de ce texte. Convaincre par la force de l’argumentation et non par une argumentation de force en partant de la réalité essentielle qui conduira le lecteur de par la présentation des faits à se retrouver dans l’évidence de la conclusion.     

 

 Après une pause de quelques jours, nécessaire dans ce climat /contexte de surchauffe dans lequel se poursuit la rédaction de ce papier, il s’imposait une remise en ordre intellectuel et /ou gnostique. Par ailleurs, depuis la triste nouvelle qu’était l’annonce par le Président Jimmy CARTER  de son état de santé – (il lui est détecté / diagnostiqué un cancer) le 12 août passé, (nous sommes le 18 Août 2015), j’avais voulu, comme je le fais dans de tels cas, ouvrir ma fenêtre traditionnelle d’ - ALERTE -. 

 

Du Président Jimmy CARTER, il faut l’admettre, j’ai fait jusqu’alors peu mention de ce Président, Prix Nobel de la Paix, que le Président Bill CLINTON appelait à juste titre, le CHAMPION de la Démocratie dans le MONDE. J’avais prévu depuis très longtemps écrire quelques pages sur l’homme qui symbolise la mise en place des institutions démocratiques sur tous les continents, singulièrement en AFRIQUE. Tout en lui souhaitant une prompte guérison, je reviendrai brièvement, cette fois-ci, sur les œuvres de ce Grand CHAMPION de la Démocratie dans une ALERTE à la fin de ce passage.

 

Revenant au NOTA BENE, je voudrais ici annoncer certains points importants points / idées et ou faits importants de  ce Document sur :

 

“Le Rôle destructeur de l’Ex Président Olusegun OBASANJO du NIGERIA dans la Mise en place des Monarchies Républicaines d’AFRIQUE et dans la Consolidation des Régimes dictatoriaux sur le continent. - Les Cas du CONGO; - du GABON;  - et du TOGO”

 

Une telle démarche nous conduira à une conclusion commune et partagée sur l’INQUISITION et la répression des libertés fondamentales, singulièrement la liberté d’expression et de penser de l’intelligentsia  / des intellectuels africains dans l’espace occidental / de l’Occident. Je détiens les faits sur des années et comme le disait LENINE et je le cite: “ les faits sont têtus”. Le leader hors du commun, le Président Nelson Rolihlahla MANDELA – MADIBA ne souhaitait pas qu’on lui parle de ses accomplissements et autres succès mais voudrait  qu’on lui demande combien de fois il est tombé et combien de fois il s’est relevé. D’ailleurs, je terminerai ce Document par une ou deux citations de cet autre leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING, des citations qui résumeront à merveille le grand nombre de citations des grands hommes dont je vais recourir.

 

Comme je l’avais déjà écrit plus loin, mon goût très prononcé pour la lecture me vient de mon grand frère – Fo Samy -, ce polyglotte doublé d’un homme de grand dépassement, ce Monsieur pourrait bien se nommer: “Esprit de dépassement”. Le grand plaisir que j’éprouvais  pour la lecture et la chance m’ont permis de lire entre le premier et le second cycle du lycée des auteurs tels: Fiodor Dostoïevski; Friedrich Nietzsche; Alexis de Tocqueville et autres ; pour ne citer que ceux-là.

 

Cette heureuse tendance à la lecture m’a poursuivi à Prague, ce qui fait qu’à la fin de chaque mois, une fois que je percevais ma bourse / mon –stipendium -, je courais à la librairie pour  acheter les livres que les profs me recommandaient. Ces achats quelquefois impactaient  lourdement sur mes finances bien limitées et me contraignaient à une rigueur budgétaire que je retrouverai et ou vivrai sous d’autres formes au niveau étatique dans ma vie professionnelle (en ma qualité de Chef de la Division des Finances Publiques et plus tard des Relations Financières Extérieures).

 

Avant mon départ pour la BAD / Banque Africaine de Développement, mon Ministre de l’Economie et des Finances (cet homme dont la grande humilité n’a d’égale que ses grandes compétences et capacités intellectuelles) qui fut lui – même Administrateur Suppléant au FMI / Fonds Monétaire International, m’avait prodigué de précieux conseils sur ce qui m’attendait au Conseil d’Administration. J’ai appris beaucoup au côté de ce Ministre qui méritait ce titre et qui fut l’un des deux (2) Africains (avec un Nigérian)  que la Banque Mondiale avait choisi pour représenter l’AFRIQUE  dans les discussions de politique de développement sur notre continent. Lorsque  je me dis et /ou reconnaissais, souvent dans les discussions avec des collègues, que je ne dispose point de capacités intellectuelles et /ou compétences pour prétendre à un poste ministériel, c’est bien évidemment par rapport à cet homme, oui à ce Monsieur. Certes, je décevais bien de gens qui ne partageaient pas mon avis, mais hélas, pour ce qui me concerne, être Ministre, c’est disposer de tout ce qu’il faut pour mériter la fonction et servir effectivement et efficacement ses compatriotes et son pays.

 

Le Ministre par qui je suis arrivé à la BAD et qui aimait à dire lors de mes nombreux voyages à Washington, DC à ses côtés auprès des Institutions de Breton Woods / FMI et BIRD, “ - qu’ils me mettaient dans leurs valises –” ne me cachait point que je devais passer des nuits à lire des tas des documents de politiques et des projets de secteurs vitaux en économie de développement.

 

Eh bien, si je me suis permis cette parenthèse sur ma vie professionnelle à Lomé / TOGO, c'est pour dire qu’à Abidjan /COTE d’IVOIRE, outre les documents ci-dessus mentionnés, j’ai découvert que les Prêtres catholiques du pays écrivaient beaucoup et publiaient bien de livres. Outre le Prêtre, mon pasteur spirituel chez qui je me rendais souvent dans mes temps d’épreuves, ce Prêtre bien connu dans l’Ouest africain francophone,  j’achetais bien de livres d’autres prêtres. Je m’arrête ici pour aller au lit eu égard à l’heure avancée ( il est pratiquement quatre (4) heures pour reprendre demain avec ce que l’un des Prêtres avaient décrit à juste titre comme le - “Le Péché social”.  Il invitait les Africains, singulièrement les intellectuels / l’intelligentsia, en sus de nos péchés personnels de tous les jours, à ne pas y ajouter   - “Le Péché social”.

 

En reprenant ma plume en cette heure tardive de ce vendredi 21 Août 2015, je voudrais revenir sur ce que ce Prêtre ivoirien que je connaissais de loin pour avoir assisté par deux (2) ou trois (3) fois à ses messes. Il faut dire qu’à mon Eglise fut la Cathédrale Saint Paul du Plateau et bien que mon Prêtre / Pasteur spirituel officiait à Cocody, c’est bien rarement que j’avais assisté à une messe là-bas. Quant au Prêtre dont le livre évoquait le “Le Péché social”, je ne me rappelle pas le nom du quartier où il était le Curé, sauf que les rares fois où j’étais à la messe dans sa paroisse, si ma mémoire ne me fait pas défaut, à la fin du sermon, il demandait à l’assistance de prier pour les Pasteurs qu’ils sont pour que Dieu leur donne de Saints Prêtres, il s’exprimait ainsi avec humilité pour mettre l’accent sur le fait qu’ils sont aussi des pécheurs.

 

D’ailleurs, mon Pasteur spirituel pour me faire prendre conscience qu’humain, nous sommes tous des pécheurs durant l’une de mes périodes d’épreuves m’avait dit, même les Saints font des péchés et d’ajouter le nombre de péchés qu’ils font par jour. Je reviendrai peut-être un jour sur la multitude d’épreuves de ma vie tout en admettant comme feu Président François MITTERRAND le disait:

 – Les grandes épreuves de la vie, si elles ne vous détruisent pas, vous en sortez renforcés - .

 

Dans le même ordre d’idée,  je vais recourir à deux (2) citations d’un grand homme d’Etat, le Chef de la FRANCE libre ; le Général Charles De GAULLE  et je le cite :

“La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même”

 

Et j’en viens à la seconde citation:

“Prenez invariablement la position la plus élevée, c’est généralement la moins encombrée”

 

Eh oui, Charles De GAULLE, l’homme d’Etat dont je suis devenu un admirateur depuis mon adolescence sur les bancs du lycée, est ce grand homme d’Etat dont un jour suivant les nouvelles sur une chaîne française ici aux Etats-Unis, le journaliste disait dans son commentaire ce qui suit à propos des Présidents d’après le Chef de la FRANCE libre.

 

En fait, il dira que depuis George POMPIDOU, les Présidents  français rivalisent d’ardeur pour mettre une réalisation à leur actif pour l’histoire et le journaliste d’énumérer les constructions et autres réalisations (bibliothèque ; musée at autres). A propos  Charles De GAULLE, il citera la Maison de la Radio ou de la Télévision avant d’ajouter et /ou de conclure: Charles De GAULLE n’a besoin d’aucune de ces constructions et autres pour l’histoire; Charles De GAULLE savait qu’il était l’histoire. Et pour cause, les grands hommes au nombre desquels les leaders hors du commun sont l’histoire. Il est vrai et admis que les peuples font l’histoire, mais une fois encore, retenons que les Grands Hommes sont l’histoire, car il n’y a pas d’ Histoire des peuples sans qu’elle ne se lise sous le nom d’un Grand homme.   

 

Pour revenir dans le texte et sur “Le Péché social” dont parlait le Prêtre, il parlait des maux dont souffre l’AFRIQUE, avec en tête d’affiche le mal dictatorial avec  son corollaire les problèmes de gouvernance, l’enrichissement illicite et les destructions et souffrances des peuples africains. Et le Prêtre de poursuivre que face à tels maux, les rares personnes qui décident de se dresser contre les auteurs de telles destructions se voient réduits à une implicite condamnation par des propos tels que: “Mon jeune frère, mon cher enfant, ne te mêle pas de cette histoire / de ce problème. Tous ceux qui ont osé dénoncer  de tels maux ont péri. Ils les ont assassinés”. Et le Prêtre de conclure que de telles attitudes et /ou mentalités conduisent au  “Péché social” où l’on préfère la destruction des peuples à une lutte naturelle et nécessaire pour mettre fin à un MAL.  Le Prêtre mettait en exergue le fait qu’un tel péché est bien plus grave que nos péchés individuels quotidiens, ce qu’il appelle “Le Péché social”. Le Prêtre voudrait attirer l’attention des intellectuels / l’intelligentsia sur le fait que l’Eglise elle-même a connu ses martyrs dans des temps de répression de la foi. Mieux, les progrès sociaux humains sont le fait d’êtres humains qui ont donné leurs vies pour des causes bonnes et nobles pour faire avancer la liberté des humains, il y va des droits divins ; naturels et /ou objectifs de l’homme.

 

Certes, le Prêtre ne croyait pas si bien dire et écrire, puisqu’en fait un de ses aînés, qui plus est, se trouve être un leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING ne disait – il pas et je le cite:

“Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des  méchants ; c’est l’indifférence des BONS.

 

 

ALERTE – DE MA CITOYENNETE AMERICAINE

 

          En  reprenant ma plume ce Dimanche 30 Août 2015, je me fais le devoir d’annoncer et /ou de rendre public pour les besoins de la cause que je suis devenu un Citoyen Américain depuis le Vendredi 28 Août 2015. Eh oui, les Etats-Unis d’Amérique, Pays / Etat souverain de démocratie de droit constitutionnel a bien voulu m’adopter comme un de ses fils. Dont acte. Mais auparavant, je devrais me soumettre à un Test le Jeudi 27 Août 2015. Ce test dont le but est d’évaluer ma connaissance de mon Pays d’adoption, les Etats-Unis, au plan du Droit, de l’histoire et de la Géographie. Le Test couvre donc dans sa Première Partie:

Les connaissances en Instruction  Civique – Aspect Juridique - / Le Gouvernement Américain:

-Les Principes de la Démocratie Américaine

-Le Système de Gouvernement des Etats- Unis

-Les Droits et Responsabilités

 

Le Test couvre dans sa Deuxième  Partie:

Les connaissances de l’Histoire des Etats-Unis /Américaine

-La Période Coloniale et l’Indépendance

-Les 1800 (Le siècle et /ou les années au regard des grands évènements)

-Les 1900 – Histoire récente des Etats-Unis /Américaine et Autres Evènements /Faits Mondiaux  (Le siècle et /ou les années au regard des grands évènements américains et des relations internationales parlant bien évidemment des 2 (deux) Guerres mondiales)

 

Le Test couvre dans sa Troisième Partie :  

Les connaissances en Instruction  Civique  - Aspect Connaissances Générales 

-La Géographie

-Les Symboles

- Les Fêtes nationales et enfin ;

 

Le Test couvre dans sa Dernière Partie

-La Maîtrise de l’Ecrit / Sous sa forme élémentaire

 

          Tout en notant que j’ai passé le Test, je voudrais quand même souligner que j’avais appris l’histoire et la géographie des Etats-Unis au lycée. D’ailleurs, ce que j’affirme ici est valable pour tout intellectuel africain. De même, dans le système français, Montesquieu et la Séparation des Pouvoirs nous est enseigné sur les bancs du lycée, ce qui n’empêche pas l’AFRIQUE d’être un continent sous le joug dictatorial depuis les indépendances / la grande vague des années 1960.   

 

          Sur un tout autre plan, pour ce qui me concerne personnellement, je note que dans le cadre de ma spécialisation en Relations Internationales / alors étudiant en Sciences Sociales, j’avais fait le droit Constitutionnel (de fait la Constitution des Etats-Unis dans son essence)  et connaissais les fondements de la Loi Fondamentale de l’Occident.  Dans ce qui est considéré dans le jargon marxiste comme – des démocraties bourgeoises, - tout part des génies français des Lumières, singulièrement MONTESQUIEU (Charles Louis de Secondat, Baron de La Brède et de Montesquieu).Ce n’est donc pas un hasard si le deuxième livre le plus lu après la Bible par les Pères Fondateurs  des Etats – Unis fut de -  l’ESPRIT des LOIS -  de MONTESQUIEU.

Mais n’oublions pas les noms de génies tels ROUSSEAU (Jean-Jacques Rousseau) dans son Contrat social et bien évidemment VOLTAIRE (François-Marie Arouet), l’Auteur de Candide ou l’Optimisme et de Zadig ou la Destinée, dans sa défense du Droit qui fera de lui ce “croyant anticlérical”. VOLTAIRE,  le bouillant génie et Auteur du Traité sur la Tolérance, nul ne l’ignore a vécu une bonne partie de sa vie d’exil en en exil. 

 

Je voudrais bien revenir, en ce Mardi 15 Septembre 2015, soit plus de deux semaines plus tard sur VOLTAIRE (mort le 30 mai 1778) et son frère “antagoniste /ennemi” ROUSSEAU (mort le 2 juillet 1778)  pour indiquer qu’ils avaient quitté notre monde des vivants avant la Révolution Française  en 1789 – Prise de la Bastille -. Si la Révolution Française  fut dominée par d’autres figures emblématiques dont entre autres, celle de MIRABEAU -/ Honoré Gabriel Riqueti, Comte de Mirabeau - (l’homme qui dira: ma laideur est une force et dont on retient la bien célèbre phrase de la Révolution, à savoir : «Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple, et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes / ou sous d’autre version - “Allez dire à votre Roi que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n’en sortirons que par la force des  baïonnettes”»), eh bien la Révolution Française décida de donner comme dernière demeure à VOLTAIRE et à ROUSSEAU; - le PANTHEON / la Place des GRANDS. 

 

Je voudrais faire observer que la PANTHEONISATION est une tradition de l’EGYPTE PHARAONIQIQUE,  tradition reprise / copiée  par les Grecs /les Hellènes. Tradition qui a été suivie plus tard tant par les Grecs que les Romains.    

 

Notons d’ailleurs, après cette succincte et nécessaire précision sur VOLTAIRE et ROUSSEAU; que les Pays de Démocratie populaire /Socialiste de l’Est d'alors, en l’occurrence la Tchécoslovaquie Socialiste de mes Etudes supérieures en terme de Droit se fondent sur les Principes de la Séparation des Pouvoirs avec pour coloration le pouvoir du prolétariat.

 

          Ceci dit, j’avais pris très au sérieux le Test et pendant un mois, j’ai lu et relu le document préparé à cet effet par les Services Américains de l’Immigration, fait des notes et n’ai pas manqué d’écouter le disque /audio à plusieurs reprises.

 

          Pour revenir sur le parcours de ma qualité de Citoyen américain / étasunien, ce Vendredi 28 Août 2015 eut lieu la Cérémonie de Prestation de Serment. Eh oui, j’ai prêté Serment de défendre La Constitution des Etats-Unis et les lois de la République. Pour ce qui me concerne, il ne s’agit pas d’une récitation mais d’un véritable Serment.  Je suis fier d’être Citoyen américain et de défendre les valeurs de Droit Constitutionnel de mon Pays d’adoption. Certes, je suis d’avis que la première citoyenneté et /ou nationalité de tout Etre Humain est la CITOYENNETE / NATIONALITE  HUMAINE.  C’est la seule CITOYENNETE / NATIONALITE  qui garantit et /ou fonde aux humains que nous sommes, nos Droits inaliénables, lesquels Droits sont divins selon le croyant; naturels et /ou objectifs selon le philosophe, l’agnostique ou le révolutionnaire. De nos droits inaliénables, nous tenons notre DIGNITE d’HOMME.

 

Enfant d’’AFRIQUE, de naissance togolaise, je suis tout autant fier d’être héritier d’une culture et traditions multimillénaires. Je suis enfin fier d’être l’enfant d’un continent où vit le jour la Première Superpuissance de l’humanité, j’entends l’EGYPTE PHARAONIQUE.  Enfin, je suis fier de savoir que les Etas- Unis, Pays des Indiens d’Amérique et terre d’immigration sait reconnaître la richesse dont est porteuse la diversité culturelle, singulièrement la culture africaine, AFRIQUE, Terre jusqu’à preuve du contraire, admise comme le berceau de l’Humanité. 

 

          En ce moment, il est 10 heures 30 minutes ce dimanche, je dois aller  prendre ma douche pour vaquer aux activités dominicales, en l’occurrence, me préparer pour aller à la messe et faire quelques courses et reprendre plus tard, - Inch Allah – la rédaction sur la réalité de ma citoyenneté américaine.    

 

En ce 1ier Septembre 2015, je voudrais bien évoluer un tant soit peu dans la rédaction de cet ALERTE pour reconnaître que comme par le passé, je continuerai ma lutte pour la mise en place d’institutions démocratiques et d’Etat de droit en AFRIQUE. Il s’agit dans mon entendement d’un des devoirs les plus sacrés envers les générations futures /nos descendances. C’est dire, à mon sens, que prendre une part plus active dans la démocratie américaine / étasunienne, c’est aussi savoir dénoncer l’inquisition politique et évidemment la condamnation à l’autodafé politique dont est victime l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains dans l’espace occidental. Je le ferai en reposant mon argumentaire et /ou démonstrations sur des faits, car comme je le l’ai répété, par ailleurs, à plusieurs reprises, je suis juridiquement formé dans l’esprit des faits et non des preuves. Eh oui, on peut fabriquer, manipuler et /ou procéder à un montage intellectuellement sagace / cinématographique des preuves. Le cinéma reste le cinéma. Quant aux faits, ils demeurent et resteront des faits. Je n’ai pas besoin de vivre au temps des trois Guerres Puniques pour connaître l’existence d’HANNIBAL, le Carthaginois (Fils de la seconde grande civilisation africaine) et de SCIPION EMILIEN, le Romain (qui sera surnommé – Le Second Africain / Scipion l’Africain. En ce temps - là, être appelé – AFRICAIN - était un honneur qu’un Romain se pressait d’avoir, AFRIQUE qui désignait à l’origine - de par son sens étymologique  -  pour les Romains, le Pays / la Terre des Noirs)

 

Je m’impose le devoir d’élaborer un peu plus sur CARTHAGE et les Puniques. Après la Première Superpuissance de l’humanité / la Première Civilisation de notre planète Terre, l’EGYPTE PHARAONIQUE / l’EGYPTE des RAMSES et autres (l’EGYPTE des EMPEREURS DIVINITES) qui fit connaître à toute la race humaine, la lumière de l’Esprit, lumière dont bénéficiera les Hellènes / la GRECE, le seul Pays de l’EUROPE des “Barbares” selon les Romains, naquit toujours sur le sol / la terre d’AFRIQUE, la Seconde Civilisation Africaine, La Civilisation des ancêtres d’HANNIBAL, le Carthaginois. Si CARTHAGE a laissé son nom en héritage à la cité balnéaire de la TUNISIE actuelle, CARTHAGE (J’avais eu à visiter par deux fois Carthage en Tunisie lors de mes missions dans les Pays de ma circonscription à la BAD) de ce temps – là est une ville symbole de la Seconde Civilisation Africaine qui dominait les mers  et avait sous sa domination une bonne partie de l’EUROPE de nos jours / l’EUROPE des “Barbares”.  

 

          Du reste, avant que le maître à penser de la philosophie des Hellènes / la GRECE, un certain SOCRATE ne passe la torche à SICERON, le Romain, torche de la lumière reçue de l’EGYPTE des RAMSES, bien de contrées romaines étaient sous domination Carthaginoise /les Puniques. Durant, les Guerres Puniques, les “Barbares” (ces tribus européennes qui en dehors de la GRECE et de ROME, les ancêtres d’une EUROPE /d’un OCCIDENT que nul ne saurait imaginer en ces temps-là, tant ils étaient dans l’obscurité / sans la moindre lumière pharaonique) combattaient ROME sous les drapeaux de  CARTHAGE / des Puniques.

 

          Alors que j’étais lycéen, le Collège Notre Dame des Apôtres, Collège (Ecole secondaire des filles) dirigé par les Sœurs / mission catholique, était situé en partie dans mon quartier à Doulassamé / LOME. Les Sœurs nous autorisaient à venir assister aux séances de films / projection cinématographique et j’avais eu la chance à plusieurs reprises de voir le film sur les Guerres Puniques autant d’ailleurs que les Misérables de Victor HUGO.  Ce fut la Guerre où CARTHAGE  faisait usage des Eléphants d’AFRIQUE, Eléphants de combat. L’Histoire retient d’ailleurs qu’à une certaine période des trois Guerres puniques qui dureront cent ans, la suprématie de CARTHAGE sur ROME fut une évidence. ROME était très affaiblie, mais hélas, HANNIBAL décidait de suspendre les hostilités. Selon certaines versions, il s’agirait de dissensions internes dans le camp des Puniques, selon d’autres, HANNIBAL ne pensait pas que ROME pouvait recouvrer de son état d’affaiblissement. Qu’à cela ne tienne, si j’ai décidé d’élaborer un peu plus sur les Guerres Puniques, c’est pour dire aux Africains que si prenons notre destin dans nos mains, l’AFRIQUE à l’image PHARAONIQUE peut renaître et retrouver sa lumière.  CARTHAGE est une démonstration de l’AFRIQUE qui a su renaître après l’EGYPTE des RAMSES. L’AFRIQUE que j’entrevois doit être à l’image des deux leaders hors du commun de souche et d’âme africaine du 20ième siècle (le Pasteur Martin Luther KING et le Président Nelson Rolihlahla MANDELA – MADIBA). Autant cette  AFRIQUE - là doit être le reflet du Génie humain africain, Génie multimillénaire, Génie Humain Africain qui fait l’objet d’un livre sur lequel je travaille en ce moment.

   

          Il faut dire que depuis un peu plus de quinze (15) ans que je vis dans l’Espace Occidental, j’ai pu me rendre compte que les lois européennes /occidentales ne protégeaient pas l’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains, par extension les Africains. J’ai ressenti durement, qu’hier, alors étudiant à Prague, les lois républicaines qui me protégeaient dans l’un de ces Pays / le Pays d’AMOS KOMENSKY  (John Amos COMENIUS, grand pédagogue des temps modernes, si ce n’est le plus grand pédagogue connu à ce jour, l’Auteur de la Grande Didactique), Pays de longues traditions universitaires mais Pays de l’Est en son temps et considéré comme situé derrière le “Rideau de Fer”, eh oui, j’ai ressenti que les lois de l’Espace occidental ne me protégeaient pas. Je ne parle pas ici de la protection dans le sens du Droit constitutionnel mais de la protection au plan institutionnel. Dans ce cadre, je vais recourir à deux exemples qui relèvent de faits en m’appuyant sur le Chef de la France libre / grand homme d’Etat, le Général Charles de GAULLE et sur un leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING pour illustrer ce que j’avance.

 

 

A-L’ALGERIE; LE VIETNAM ET LE DISCOURS DE PHNOM PENH LE 1ier SEPTEMBRE 1966 – LA REALITE ET LA SUBSTANCE D’UN GRAND HOMME D’ETAT- LE GENERAL CHARLES DE GAULLE

 

          Il faut noter que rien ne prédisposait Charles De GAULLE à donner l’indépendance à l’ALGERIE ; cette ALGERIE française qui contrairement à toutes les colonies françaises de l’AFRIQUE fut une colonie de peuplement. Charles De GAULLE vit le jour et grandit dans cet esprit de l’ ALGERIE française, partie intégrante de la France / DOM (Département d’Outre -  Mer)  /TOM (Territoire d’Outre – Mer)  si je pus m’exprimer ainsi. Mais alors, qu’est –ce qui poussa Charles De GAULLE, au risque de sa vie (le Chef de la France libre qui fut un Acteur des plus actifs de deux -2- Guerres Mondiales), à conduire l’ALGERIE française à l’indépendance sanctionnée par les Accords d’Evian en 1962 et bien évidemment à l’Indépendance de l’ALGERIE.

 

          Pour saisir l’évolution de cet Officier français devenu un grand homme d’Etat, il faudrait sans aucun doute, entre autres, faire intervenir sa foi chrétienne, les deux Guerres mondiales et son attachement au Droit, en l’occurrence le droit des peuples à disposer librement d’eux-mêmes / le droit à l’autodétermination des peuples. Il nous suffit dans ce contexte de nous renvoyer à son historique Discours à Brazzaville – CONGO, -  “Discours du Général De Gaulle prononcé à Brazzaville le 30 Janvier 1944 en pleine seconde (2ième)  Guerre mondiale”. A ce niveau, je voudrais me permettre de recourir à deux citations du Chef de la France libre; le Général De GAULLE et je le cite :

 

          “Si l’Etat est laïc, le France est chrétienne”

 

Et j’en viens à la seconde pensée de  Charles De GAULLE et je le cite:

 

          “Les grands pays le sont pour l'avoir voulu”

 

          Je voudrais relever ici cet aspect /caractéristique de Charles De GAULLE sur lequel tout spécialiste ou averti des Relations internationales  / des Sciences politiques s’accordent, à savoir: son attachement à la FRANCE, oui à la grandeur de la FRANCE. Et oui, le Chef de la France libre est un nationaliste qui sait célébrer le génie le pays dont il est le fils.  Charles De GAULLE n’est pas d’un nationalisme étroit, il a grande conscience que la France a besoin de pays amis et alliés mais les épreuves de la vie furent pour beaucoup dans sa lecture dualiste des institutions d’Etat et politiques. Il savait distinguer entre les institutions dans leur essence juridique /constitutionnelle et les institutions telles qu’incarnées par les hommes   qui prêtent serment de défendre lesdites institutions. Je parle ici de l’Occident démocratique et d’Etat de droit et de l’ONU (pour ce qui est du Droit international) qu’il qualifia de “machin”.  C’est ainsi que dans ce climat de – Guerre froide – entre les deux blocs idéologiquement antagonistes ; Charles De GAULLE a su donner à la FRANCE une diplomatie équilibrée.

 

          A ce niveau, et pour revenir à l’indépendance de l’ALGERIE qui a failli lui coûter la vie sans compter la division dans l’Armée Française où le Général De GAULLE prononcera son autre historique Discours évoquant le “Pronunciamiento militaire” en ALGERIE. Ce Discours est connu comme / sous l’intitulé de:

 

-  Message au lendemain du putsch des Généraux, 23 avril 1961 –

                   

          Du reste, Charles De GAULLE, fort de l’expérience de la Guerre d’Indochine / Vietnam et la défaite française de Diên Biên Phu, prit position contre la Guerre du Vietnam / Guerre américaine /étasunienne au Vietnam. Voici quelques passages de son Discours intitulé :

 

          -Discours du Général De Gaulle à Phnom Penh (CAMBODGE)

          1ier Septembre 1966 -

 

          “Eh bien, la France considère que les combats qui ravagent l’Indochine n’apportent par eux-mêmes et eux non plus, aucune issue. Suivant –elle, s’il est invraisemblable que l’appareil guerrier américain vienne â être anéanti sur place, il n’y a d’autre part, aucune chance pour que les peuples d’ASIE se soumettent à la loi de l’étranger venu de l’autre côté du Pacifique, quelles que puissent être ses intentions et si puissantes que soient  ses armes. Bref, pour longue et dure que doive être l’épreuve, la France tient pour certain qu’elle n’aura pas de solution militaire

          A moins que l’univers ne roule vers la catastrophe, seul un accord politique pourrait donc rétablir la paix”

 

          Et le Général De GAULLE de continuer en évoquant l’amitié franco-américaine  et je le cite :

 

          “La France le dit au nom de son expérience et de son désintéressement. Elle le dit en raison de l’œuvre qu’elle a accomplie naguère dans cette région de l’ASIE, des liens qu’elle y a conservés, de l’intérêt qu’elle continue de porter aux peuples qui y vivent dont elle sait que ceux-ci le lui rendent. Elle le dit à cause de l’amitié deux fois séculaire, que, d’autre part, elle porte à l’Amérique, de l’idée que jusqu’à présent, elle s’en était faite, comme celle-ci, se le faisait d’elle –même, à savoir, celle d’un pays, champion de la conception suivant laquelle il faut laisser les peuples disposer à leur façon de leur propre destin”

 

          Je me suis imposé à ce stade le devoir pour  présenter un fait simple ; à savoir ce qui fait LA REALITE ET LA SUBSTANCE D’UN GRAND HOMME D’ETAT- dans le cas d’espèce du GENERAL CHARLES DE GAULLE. Comme, je l’ai souligné dans bon nombre  de mes écrits précédents, les Grands hommes, tout en partageant avec le commun des mortels que nous sommes la même condition humaine de mortel, d’Etres faillibles, ils sont les premiers à le reconnaître dans leur grande humilité, mais il n’empêche qu’ils diffèrent grandement par essence de nous / du commun des mortels que nous sommes. Je recours souvent à leurs citations qui recouvrent deux significations du fait des actes qu’ils ont posés pour faire avancer de grandes causes et des idéaux des plus hautes nobles. Ce qui m’amène au leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING et la Guerre du Vietnam.

 

Notons quand même au passage que si la  Signature des Accords de Paris sur la Guerre au Viêtnam le 27 janvier 1973 marquait la fin de la Guerre de Vietnam, en fait la guerre s’est poursuivie jusqu’à la chute de Saigon (Gouvernement du Sud Vietnam soutenu par les Etats-Unis) en Avril 1975.

 

 

 

B- LE VIETNAM ET LA DEFAITE AMERICAINE – L’OPPOSITION DU PASTEUR MARTIN LUTHER KING A LA GUERRE DU VIETNAM. LA REALITE ET LA SUBSTANCE D’UN LEADER HORS DU COMMUN.    

 

          Il y a trois à cinq ans de cela,  je parcourais les chaînes de télévision étatsuniennes / américaines et comme à l’accoutumée, je suis tombé sur l’une de ces chaînes que je nomme “scientifiques”. Ces  chaînes “scientifiques” par opposition à la vaste majorité des chaînes étatsuniennes / américaines qui sont bien partisanes et vendent le sensationnel politique aux fins des millions de dollars qu’il garantisse au journalisme américain, oui ces chaînes “scientifiques” présentent des livres et leurs Auteurs ou véhiculent le savoir découlant des thèmes de recherches sociologiques ; historiques ; archéologiques, relations internationales  et /ou des études dans le domaine spatial et autres.

 

          Eh  oui, ce jour-là, nous étions en plein dans la Guerre du Vietnam (Relations internationales et /ou histoire récente du monde)  et l’invité n’était autre que le leader hors du commun; le Pasteur Martin Luther KING. Il était invité pour s’expliquer sur son opposition à la Guerre du Vietnam. D’entrée de jeu, il s’appuya sur l’exemple de la France en évoquant la Guerre d’ALGERIE. Il fit comprendre à ses interlocuteurs / les journalistes que la France s’est résolue au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes à donner l’indépendance à l’ ALGERIE, ce, en dépit des intérêts qu’elle avait  dans ce pays et que le pays représentait pour elle. Et les journalistes/ ces interviewers, qui visiblement soutenaient la Guerre du Vietnam, de lui rétorquer en ces termes:

 

- Les Etats –Unis sont plus puissants que la France -.  

 

Et le leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING, très calmement, de les instruire avec finesse sur ce fait simple, à savoir:

 

-Si les Etats-Unis sont plus puissants que la France, ils doivent donner des exemples qui sont à la hauteur de leur puissance en respectant les droits du peuple vietnamien.

 

          C’est pour soutenir l’idée du droit du peuple vietnamien à disposer librement de son destin que peu avant cette interview, le Ministre du Divin CREATEUR, le Pasteur Martin Luther KING, rompit son silence un 4 Avril 1967 à la Riverside Church / Eglise de Riverside à New York par un Discours. Ce Discours qui est connu sous les termes /intitulé: “A Time To Break Silence  / Le Temps pour Rompre le Silence” se veut l’expression claire ; sans ambiguïté  de l’Opposition à la Guerre du Vietnam du Pasteur Martin Luther KING. Voici le texte (la version anglaise demeurant l’originale) issu de la traduction du Discours - “A Time To Break Silence  / Le Temps pour Rompre le Silence”: –

 

          “Il arrive un temps où le silence est une trahison. Et ce temps est arrivé pour nous.  Même sous la pression de cette voix intérieure exigeant la vérité, les hommes n’assument pas facilement la tâche de s’opposer  à la politique de leur gouvernement surtout en temps de guerre.

 

          Je sais (j’ai conscience du fait) que je ne pourrais plus élever ma voix contre la violence des opprimés des ghettos, sans que je ne m’exprime clairement sur le plus grand exportateur / agent de violence dans le monde d’aujourd’hui;  mon propre gouvernement.

 

          Que pensent –ils lorsque nous testions nos armes de dernière génération sur eux ?

 

Comme les Allemands  testaient de nouveaux médicaments et de nouvelles méthodes de tortures dans les camps de concentration d’Europe ? On ne peut désormais construire que sur l’amertume. On ressent à notre endroit (nous réserve),  à juste titre, une méfiance profonde.

 

Parler en leurs noms, c’est expliquer ce manque de confiance envers le monde occidental  / l’Occident et surtout leur méfiance quant aux intentions américaines / étatsuniennes aujourd’hui (de l’heure / du moment).

 

Le monde exige de l’Amérique /des Etats – Unis, une maturité (une hauteur de vue) qu’on ne pourrait peut –être pas atteindre.

 

Cette façon de régler les différends n’est pas juste. Une nation qui continue d’année en année, à dépenser plus d’argent pour la défense militaire que sur des programmes sociaux de redressement s’approche de sa mort spirituelle.

 

D’une manière ou d’une autre, cette folie doit cesser. Nous devons y mettre un terme maintenant.

 

Je parle en tant que quelqu’un qui aime l’Amérique /les Etats – Unis. Aux leaders de notre nation; je retiens /je dis que la très grande initiative de cette guerre vient de nous, l’initiative de l’arrêter doit aussi nous revenir”

 

La Guerre du Vietnam  donna lieu sur le sol américain / étatsunien  à de grandes manifestations contre la guerre. Le nom de Jane Fonda / «Hanoi Jane» ; de Cassius Clay / Muhammad Ali ; et plus tard de John Kerry (Ancien Combattant et Ex officier des Etats-Unis au Vietnam;  / Actuel Secrétaire d’Etat / Ministre des Affaires Etrangères et Chef de la Diplomatie Américaine) marqueront durablement les manifestations contre la Guerre du Vietnam. Pour ma part, outre le fait que j’avais eu à assister à la projection du film – Apocalypse Now – à LOME, la guerre du Vietnam dominait toujours l’actualité durant mes années d’étudiant à Prague /TCHECOSLOVAQUIE Socialiste. C’est une guerre connue et /ou vécue d’une manière ou d’une autre sur tous les campus des universités de notre village planétaire. Qu’à cela ne tienne, la Guerre du Vietnam avait besoin que des voix autorisées et d'autorité de retentissement planétaire se prononcent.

 

          Aux Etats- Unis,  la voix la plus autorisée et d'autorité de dimension universelle a retenti de par le leader hors du commun, le Pasteur Martin Luther KING. Eh bien, le Ministre du Divin CREATEUR, l’homme dont on dit que ses écrits ont changé le monde, le Pasteur Martin Luther KING s’est prononcé contre la Guerre.

 

          En Europe, contrairement à la situation de déficit observé de nos jours, l’espace européen peut se réjouir de disposer à l’époque de grands hommes en la personne du Chef de la France libre. Et Charles De GAULLE s’est prononcée contre la Guerre du Vietnam de sa voix d’homme de Guerre et d’Arme / de Militaire de  deux Guerres Mondiales. Il va sans dire que nul ne peut ignorer l’impact de la voix du Général au niveau des deux (2) Blocs antagonistes et dans le monde de ces temps d’Equilibre de la Terreur.

 

          Pour me résumer, depuis mon arrivée aux Etats -Unis, je n’ai pas cessé de lire et de faire des recherches dans mon domaine de spécialisation : Les Relations internationales  (Option Economie). C’est ainsi que je suis tombé, je crois bien en 2011, sur une discussion avec Erroll MORRIS relative à son interview de Robert McNAMARA  (Ministre de la Défense à l’époque de la Guerre du Vietnam / Président de la Banque Mondiale au moment de l’interview – The Fog of the War).

 

          Et Robert McNAMARA admit que l’Amérique avait tort pour n’avoir pas compris l’affrontement /le conflit  entre les Vietnamiens. Il l’exprima en ces termes: - Nous avons tort. Nous avons vu le Vietnam comme une manifestation  (Element of the Cold War) de la Guerre froide alors que pour les vietnamiens, ce n’était rien d’autre qu’une guerre civile.

 

          Eh oui, ce n’est pas la première fois que les Grands hommes ont eu raison hier et continuent de l’avoir aujourd’hui. En fait, selon Robert McNAMARA, la Guerre du Vietnam telle que nous l’avons connue n’avait pas sa raison d’être.

 

          Le Pasteur Martin Luther King et le Général De GAULLE, en s’opposant à la Guerre du Vietnam, ont eu raison hier et continuent d’avoir raison aujourd’hui dans bien de domaines. Ce ne serait point la dernière fois qu’ils auront raison sur les évènements de notre avenir /devenir.

 

          Après cette parenthèse qu’a constituée mon - ALERTE – DE MA CITOYENNETE AMERICAINE – je vais devoir revenir dans le vif du document.

 

 

L’INQUISITION ET LA CONDAMNATION A L’AUTODAFE POLITIQUE DE L’INTELLIGENTSIA AFRICAINE / DU GENIE HUMAIN AFRICAIN / DES INTELLECTUELS AFRICAINS PAR LES INSTITUTIONS D’ETAT ET POLITIQUE DE L’OCCIDENT DEMOCRATIQUE DIT – CIVILISE

(SUITE 2) 

 

Il est bien temps, en ce Samedi 12 Septembre 2015, pour être précis pour les générations futures, que je reprenne ma plume. Autant, j’avais annoncé dans les pages précédentes les passages /points qui vont suivre et qui sont relatifs à ma rencontre, alors lycéen  avec  feu Etienne EYADEMA  et bien évidemment mon – ALERTE - sur l’état de santé du Champion de la Démocratie dans le monde; le Président Jimmy CARTER, je me dois d’indiquer certains repères à toutes fins utiles du document. Outre donc, ces deux passages / points de grande portée, je vais développer des points non moins importants qui sont les suivants:

 

1) Le Sénateur Philander KNOX des Etats-Unis: Son Opposition au Traité de Versailles et sa prédiction de la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

2) Pierre MOUSSA: Le Doyen du Conseil d’Administration de la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’illustration d’un des faits parmi tant d’autres des rapports entre l’AFRIQUE et l’OCCIDENT. Un Acte / Vote exemplaire et décisif de l’Administrateur des Pays Scandinaves  pour l’AFRIQUE et contre l’OCCIDENT

 

 

3) Pierre MOUSSA: Le Doyen du Conseil d’Administration de la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’illustration d’un des faits parmi tant d’autres des rapports entre l’AFRIQUE et l’OCCIDENT. L’Ouverture du Capital de la BAD aux Non – Régionaux  / OCCIDENT.

 

 

4) Les Pères du Panafricanisme ou les Grands Oncles de l’AFRIQUE des indépendances / indépendante.

 

 

5) L’intelligentsia africaine / le génie humain africain / les intellectuels africains face à leur destin / à un tournant décisif et /ou à un devoir sacré envers les générations futures: la mise en place d’un Panafricanisme d’Etat de Droit et d’Institutions Démocratiques ou / d’un Mouvement d’Unité d’Action de l’intelligentsia africaine / du génie humain africain / des intellectuels africains pour la mise en place de l’Etat de Droit et des Institutions Démocratiques sur notre continent - l’AFRIQUE –

 

          Il va sans dire que bien de mes lecteurs que sont mes frères et sœurs africains, autant que des amis et autres avertis des relations internationales au regard de notre continent n’arrivent point à saisir le lien entre les points inscrits / ci-dessus mentionnés. Je les comprends et j’en appelle à leur patience. A la lumière du développement, je voudrais, qu’avant que je ne finalise la rédaction de ce présent document, tous mes lecteurs arrivent aux mêmes conclusions que je me propose de tirer. Ce document sur les Monarchies Républicaines et la Consolidation de la Dictature en AFRIQUE n’est en fait qu’un passage de mon DOSSIER LIVRE / LIVRE avec pour titre: - “DICTATURES ET MONARCHIES REPUBLICAINES D’AFRIQUE”

 

 

 

3)- MA RENCONTRE AVEC FEU ETIENNE EYADEMA VUE DANS LE CONTEXTE DE L’EVOLUTION SURPRENANTE ET GRADUELLE DU TOGO DE LA DICTATURE A LA MONARCHIE REPUBLICAINE.  

 

De ma rencontre avec feu ETIENNE EYADEMA alors que je venais de voir mon premier cycle de lycéen sanctionné par le BEPC (Brevet), je voudrais dire quelques mots en ce dimanche 13 septembre 2015. Je commencerai par dire que la jeunesse est ce temps de folie où l’on s’engage des fois  dans des actions aux dimensions qui vous dépassent. Ce n’est donc pas un hasard si les grandes révolutions sont l’œuvre d’hommes et de femmes dont l’âge durant une telle période se situe entre la vingtaine et la quarantaine. Tout a débuté au sein d’une Organisation de Jeunesse dont je n’étais même pas co-fondateur si ce n’est le fait que les fondateurs se trouvaient  dans mon quartier. Cette Organisation avait pour nom: Rassemblement de la Jeunesse Togolaise et j’en devins à mon adhésion Membre du Bureau. C’est dans ce cadre que nous avions décidé de rencontrer feu ETIENNE EYADEMA qui était à ces débuts de Chef d’Etat. Il faut dire qu’à cette époque, ce fut, si ma mémoire ne me trompe pas, quelques  trois à quatre ans après le second coup d’Etat du TOGO, coup d’Etat qui mit fin à la présidence de feu NICOLAS GRUNITZKY. Comme, je l’ai indiqué plus haut, je me dois d’admettre qu’ETIENNE EYADEMA  jouissait encore en ces temps-là d’une bonne presse auprès de la jeunesse  togolaise car perçu comme l’enfant issu du peuple. L’AFRIQUE, tout en étant l’un des continents les plus riches du globe, si ce n’est le plus riche, comme le disait un Pasteur américain / étatsunien que j’aime bien, l’AFRIQUE demeure le continent le plus pauvre du monde. Le Pasteur ajoutait qu’une telle situation tient au fait que les Africains n’arrivent point à croire en eux-mêmes et en leur force. Mais enfin, la bonne presse d’ EYADEMA  d’avec la jeunesse contrastait avec l’opinion des plus âgés qui n’avaient point digéré le coup d’Etat contre SYLVANUS OLYMPIO, même si ce dernier connaissait une relative baisse de popularité avant les évènements (du fait de ces dissensions et de l’arrestation du Ministre de la Justice, Maître Anani  SANTOS,Avocat de grande renommée et de dimension internationale).   Bref, les plus âgés  ne voyaient  pas comment d’un coup d’Etat militaire, le premier sur le continent,  en terme officiel,  (Pour ma part, l’assassinat du Premier Ministre Patrice Emery LUMUMBA, le premier Grand homme d’Etat de l’AFRIQUE des indépendances marque le début des malheurs que nous vivons  à ce jour sur notre continent) où le Président perdit la vie ne devait pas déboucher sur des malheurs plus grands pour le pays. L’histoire leur a donné raison, pour beaucoup de leur vivant au plus fort de la dictature et de la destruction. Mieux, nous voici, aujourd’hui dans une Monarchie républicaine, non moins sanguinaire.

 

          Qu’à cela ne tienne, pour revenir dans le sujet, à savoir, ma rencontre avec feu ETIENNE EYADEMA, ce fut un après-midi au Camp militaire de Tokoin / à LOME.  EYADEMA était habillé en tenue kaki en décontracté, c’est normal pour un militaire et l’ambiance était tout aussi décontractée que sa tenue kaki – (chemise manche courte). Eh oui, nous lui avons fait part notre projet et avec recul, je me dois de passer sur le contenu pour l’heure. Le projet fut bien reçu et à son tour, il nous fit l’historique à sa manière de la situation du TOGO depuis l’indépendance.  Après  l’entrevue qui dura un peu plus d’une demi-heure, il nous fit savoir que nous serons immédiatement reçus par le Commandant Koffi KONGO, le premier Officier St Cyrien (de l’Ecole Militaire Spéciale St Cyr  - FRANCE)  du TOGO. Koffi KONGO nous fit savoir que ce que nous nous proposons de faire exigera la présence de tout le Cabinet ministériel et  bien évidemment la présence d’une bonne partie de l’Armée pour un tel (le) projet /cérémonie. Koffi KONGO avait conscience que nous étions trop jeunes pour nous faire une idée précise et /ou cerner toute la superficie ou tout le périmètre de notre proposition. Ce qui ne nous empêcha pas de réaliser notre projet au niveau de certaines hautes personnalités. Je note que le Colonel Koffi KONGO sera assassiné plus tard comme bien d’autres sur toute l’étendue du territoire. La destruction de l’AFRIQUE par la dictature, dictature soutenue par l’OCCIDENT d’Etat de droit et démocratique.

 

La Terreur Dictatoriale du Timonier National n’épargna point au niveau de l’Armée Togolaise les militaires et autres gendarmes d’aucune région du TOGO.  A plus forte raison, le premier Officier St Cyrien du Nord - de l’Ecole Militaire Spéciale St Cyr  - France - (de même région que lui et chez qui je me rendais souvent comme jeune frère perdit la vie dans un accident que d’aucuns trouvent ombrageux); le propre beau - frère d’EYADEMA qui je crois bien, devrait être le 2ième Officier St Cyrien du Nord (de l’Ecole Militaire Spéciale St Cyr  - FRANCE) sera victime d’un attentat en pleine ville de LOME. Mal lui prit d’identifier EYADEMA comme le commanditaire de la tentative de son assassinat, il sera exécuté sur son lit d’hôpital par des militaires qui se seraient déguisés en personnel de santé.

 

          Je reviendrai sur la Terreur Dictatoriale Togolaise et /ou Africaine le moment venu. Est-ce à dire que les peuples africains ne connaîtront jamais la jouissance de leur liberté, partant de leurs droits inaliénables.  Pour ce qui me concerne, je n’ai jamais douté que ce jour viendra et la dictature appartiendra à l’histoire conformément au mouvement dialectique du monde. Toutefois, pour éviter que les Pays africains ne passent par les étapes douloureuses de la Révolution Française, il faut s’instruire des précédents historiques. J’ai donc décidé de mettre en place des AVIS et CADRES JURIDIQUES  pour que la Dictature et la Monarchie Républicaine Africaines finissent devant le Tribunal, à l’image du Tribunal de NUREMBERG pour Crimes contre les peuples et les nations africains.  De tels AVIS et CADRES JURIDIQUES auraient existé, le peuple frère égyptien ne passera pas d’une dictature militaire à une autre de par les erreurs graves et / ou l’ignorance du fonctionnement d’institutions démocratiques et d'Etat de droit par le Président MORSI et son parti; les frères Musulmans, pour le malheur du peuple qui a payé un prix très élevé. Comme la FRANCE après la Révolution, l’EGYPTE et le peuple égyptien se débarrasseront bien plus tôt que tard de la dictature.

 

Comme, je l’ai écrit par ailleurs dans des documents précédents, je soutiens tout Parti politique africain qui s’élèverait contre l’Occident pour que l’AFRIQUE reste et demeure un continent de haute spiritualité et fidèle à ses traditions et cultures qui trouvent leur fondement dans les lois divines. C’est dire que je ne suis en rien opposé au fait que les Frères Musulmans défendent leur foi mais tout ceci doit se faire dans le respect des lois républicaines. J’ai souvent écrit également que l’Africain peut être marxisant mais pas marxiste, car il est impossible de dire à l’Africain de ne pas croire à un CREATEUR, ceci est vrai pour le polythéiste ou le monothéiste. Pour l’Africain, le marxisme est une arme contre  l’oppression occidentale et l’adhésion à des valeurs  sociales qui sont proches de ce qui reste aux peuples africains de la communauté primitive comme premier type de développement historique d’Etat. Ceci d’ailleurs reste vrai, des peuples asiatiques à bien des égards et à des degrés divers.

 

Je vais à ce niveau recourir au Sage d’AFRIQUE, AMADOU HAMPATE  BA en m’appuyant sur certains passages de son livre : - “JESUS vu par un MUSULMAN”. Ce musulman très fervent, le Sage d’AFRIQUE AMADOU HAMPATE  BA était très lié et un grand ami de son frère Félix HOUPHOUET – BOIGNY, le bien fervent catholique. Souvent, lorsqu’on parle de sagesse africaine,  Félix HOUPHOUET – BOIGNY, - le Bélier de Yamoussoukro - aimait à désigner AMADOU HAMPATE  BA. De même, lorsqu’on évoque le génie humain africain, HOUPHOUET – BOIGNY n’hésite pas à se référer à son frère Léopold Seddar SENGHOR. Un jour comme HOUPHOUET le racontera, j’étais à Abidjan, il fut invité à venir s’exprimer dans une université à Paris qui lui décerna le Prix Honoris Causa, il leur fit savoir que pour de tels évènements, il leur faut plutôt faire appel à son frère SENGHOR.

 

Je me dois de m’arrêter ici pour reprendre demain, après le débat ce Mercredi 16 Septembre 2015 qui a duré trois (3) heures entre les candidats républicains aux présidentielles 2016 des Etats-Unis. Je reprendrai ma rédaction demain avec le  le Sage d’AFRIQUE AMADOU HAMPATE  BA.

 

AMADOU HAMPATE  BA

 

          Je le cite:

 

A- Dans une interview accordée en Septembre 1981 au quotidien dakarois - Le Soleil - AMADOU HAMPATE  BA répondant à une question sur la progression de l’intolérance et sur son propre rôle en tant qu’homme de dialogue, aborde les principaux thèmes de sa pensée en ce domaine :

 

          “Vous parlez d’intolérance. Mais l’intolérance religieuse ne date pas d’aujourd’hui. Elle est de tous les temps et de tous les lieux. Quel pays, quelle religion constituée, quelle idéologie ne l’ont pas connu e à un moment ou à un autre ? Pour moi,  intolérance et tolérance sont aussi inséparables de la nature humaine que le bien et le mal.

          Du point de vue religieux pur, toutefois, l’intolérance est une déviation. Il ne faudra pas juger les religions, quelles qu’elles soient, à travers les hommes qui les appliquent, ou qui, parfois les utilisent à des fins tout autres que réellement religieuses. Les inquisiteurs ne représentent pas toute la Chrétienté, qui a continué d’évoluer sans eux; de même, les intolérances islamiques d’aujourd’hui, à quelque horizon quelles appartiennent, ne représentent pas tout l’islam” (…)

          “Mon rôle est avant tout, chaque fois que j’ai l’occasion de rencontrer un croyant  - qu’il s’agisse de mon frère chrétien, de mon frère judaiste, de mon frère bouddhiste  ou de mon frère des religions traditionnelles – de me mettre à son écoute afin de trouver en lui ce que nous avons de commun. Il est temps, je crois, d’oublier nos divergences pour découvrir ce que nous avons de commun et essayer de bâtir, à partir de là, ce qui pourrait être la société religieuse de demain.

          Mais attention ! Il ne s’agit pas, dans mon esprit, de syncrétisme ou d’une sorte de vague mélange, qui serait d’ailleurs inopérant. Chacun doit rester pleinement lui-même et accéder à DIEU en suivant sa propre voie, porteuse d’énergies spirituelles spécifiques. Mais pourquoi ne pas respecter la voie des autres ? Et puisqu’ une grande partie des conflits humains naissent de la mutuelle incompréhension, donc de l’ignorance, pourquoi ne pas nous mettre à l’écoute les uns des autres pour mieux nous connaître ? Peut-être découvrirons – nous que sur beaucoup de points, et particulièrement sur les valeurs fondamentales, nous sommes plus proches les uns des autres que nous ne le pensions. Les hommes de DIEU ne devraient –ils pas s’entendre  et se soutenir au lieu de perdre leur temps et leur énergie en de vaines querelles qui, de toute façon ne seront jamais résolues ? (…)

          Il n’y a, dit-on, qu’un seul sommet en haut d’une montagne, mais les chemins pour y parvenir peuvent être variés”

 

 

B) Dans le Journal  LE MONDE du 25 Octobre 1981, Philippe Decraene lui ayant demandé s’il estimait inquiétante pour l’AFRIQUE la poussée de “l’Islam militant” (à l’époque impulsé par la révolution iranienne), il répond:

 

          “A mon point de vue, militer pour la purification du comportement des musulmans et le retour aux sources est une bonne chose, mais à condition de ne point s’en faire un drapeau pour justifier la violence et l’intolérance qui vont à l’encontre du dire de DIEU lui-même dans le Coran: - “Ma miséricorde embrasse toutes choses”, ou encore: “A chaque peuple son livre sacré” (…)

 

          “Disciple d’un homme, TIERNO BOKAR, qui prêcha toute sa vie pour la tolérance et l’amour de tous les hommes au nom même des principaux fondamentaux de l’Islam, je ne puis qu’approuver toute action de vivification de l’islam qui irait dans ce sens, et, en revanche, déplorer tout progrès de l’intolérance, sous quelque forme que ce soit”

 

 

C) A une question sur l’avenir du catholicisme en AFRIQUE, il répond:

 

             “Chrétiens, musulmans et juifs ne forment-ils pas les trois branches d’un même arbre ? pour ma part, je considère le judaïsme, l’islam et le christianisme comme les trois frères d’une famille polygame où il n’y a qu’un seul, mais où chaque mère a élevé son enfant selon la coutume qui lui est propre. Chacune des épouses a parlé de son poux à  ses enfants selon sa conception…

          Ce qui est le plus important aujourd’hui, pour amener la paix dans un monde si troublé et un progrès dans la conscience humaine, ce n’est pas de telle ou telle religion triompher sur les autres, mais de voir se développer  entre les différentes religions, comme entre tous les hommes,  un esprit de tolérance, de compréhension mutuelle et de recherche de ce qui nous  est commun”

 

Retenons que du Sage d’AFRIQUE, AMADOU HAMPATE  BA, grand œcuméniste et homme de dialogue / de dialogue religieux, je voudrais bien m’arrêter pour l’heure à

AMADOU HAMPATE  BA

 

          Je le cite:

 

A- Dans une interview accordée en Septembre 1981 au quotidien dakarois - Le Soleil - AMADOU HAMPATE  BA répondant à une question sur la progression de l’intolérance et sur son propre rôle en tant qu’homme de dialogue, aborde les principaux thèmes de sa pensée en ce domaine :

 

          “Vous parlez d’intolérance. Mais l’intolérance religieuse ne date pas d’aujourd’hui. Elle est de tous les temps et de tous les lieux. Quel pays, quelle religion constituée, quelle idéologie ne l’ont pas connu e à un moment ou à un autre ? Pour moi,  intolérance et tolérance sont aussi inséparables de la nature humaine que le bien et le mal.

          Du point de vue religieux pur, toutefois, l’intolérance est une déviation. Il ne faudra pas juger les religions, quelles qu’elles soient, à travers les hommes qui les appliquent, ou qui, parfois les utilisent à des fins tout autres que réellement religieuses. Les inquisiteurs ne représentent pas toute la Chrétienté, qui a continué d’évoluer sans eux; de même, les intolérances islamiques d’aujourd’hui, à quelque horizon quelles appartiennent, ne représentent pas tout l’islam” (…)

          “Mon rôle est avant tout, chaque fois que j’ai l’occasion de rencontrer un croyant  - qu’il s’agisse de mon frère chrétien, de mon frère judaiste, de mon frère bouddhiste  ou de mon frère des religions traditionnelles – de me mettre à son écoute afin de trouver en lui ce que nous avons de commun. Il est temps, je crois, d’oublier nos divergences pour découvrir ce que nous avons de commun et essayer de bâtir, à partir de là, ce qui pourrait être la société religieuse de demain.

          Mais attention ! Il ne s’agit pas, dans mon esprit, de syncrétisme ou d’une sorte de vague mélange, qui serait d’ailleurs inopérant. Chacun doit rester pleinement lui-même et accéder à DIEU en suivant sa propre voie, porteuse d’énergies spirituelles spécifiques. Mais pourquoi ne pas respecter la voie des autres ? Et puisqu’ une grande partie des conflits humains naissent de la mutuelle incompréhension, donc de l’ignorance, pourquoi ne pas nous mettre à l’écoute les uns des autres pour mieux nous connaître ? Peut-être découvrirons – nous que sur beaucoup de points, et particulièrement sur les valeurs fondamentales, nous sommes plus proches les uns des autres que nous ne le pensions. Les hommes de DIEU ne devraient –ils pas s’entendre  et se soutenir au lieu de perdre leur temps et leur énergie en de vaines querelles qui, de toute façon ne seront jamais résolues ? (…)

          Il n’y a, dit-on, qu’un seul sommet en haut d’une montagne, mais les chemins pour y parvenir peuvent être variés”

 

 

B) Dans le Journal  LE MONDE du 25 Octobre 1981, Philippe Decraene lui ayant demandé s’il estimait inquiétante pour l’AFRIQUE la poussée de “l’Islam militant” (à l’époque impulsé par la révolution iranienne), il répond:

 

          “A mon point de vue, militer pour la purification du comportement des musulmans et le retour aux sources est une bonne chose, mais à condition de ne point s’en faire un drapeau pour justifier la violence et l’intolérance qui vont à l’encontre du dire de DIEU lui-même dans le Coran: - “Ma miséricorde embrasse toutes choses”, ou encore: “A chaque peuple son livre sacré” (…)

 

          “Disciple d’un homme, TIERNO BOKAR, qui prêcha toute sa vie pour la tolérance et l’amour de tous les hommes au nom même des principaux fondamentaux de l’Islam, je ne puis qu’approuver toute action de vivification de l’islam qui irait dans ce sens, et, en revanche, déplorer tout progrès de l’intolérance, sous quelque forme que ce soit”

 

 

C) A une question sur l’avenir du catholicisme en AFRIQUE, il répond:

 

          “Chrétiens, musulmans et juifs ne forment-ils pas les trois branches d’un même arbre ? pour ma part, je considère le judaïsme, l’islam et le christianisme comme les trois frères d’une famille polygame où il n’y a qu’un seul, mais où chaque mère a élevé son enfant selon la coutume qui lui est propre. Chacune des épouses a parlé de son époux à  ses enfants selon sa conception…

          Ce qui est le plus important aujourd’hui, pour amener la paix dans un monde si troublé et un progrès dans la conscience humaine, ce n’est pas de telle ou telle religion triompher sur les autres, mais de voir se développer  entre les différentes religions, comme entre tous les hommes,  un esprit de tolérance, de compréhension mutuelle et de recherche de ce qui nous  est commun”

 

          Retenons que du Sage d’AFRIQUE, AMADOU HAMPATE  BA, grand œcuméniste et homme de dialogue / de dialogue religieux, je voudrais bien m’arrêter pour l’heure à ce niveau tout en reconnaissant que de l’homme, une des personnifications du génie  humain africain, nous aurons toujours à nous abreuver à la source inépuisable de la sagesse africaine.

  

 

          Pour enfin revenir dans le texte, parlant de la Terreur Dictatoriale  Africaine,        il est important que l’AFRIQUE s’inspire à l’avenir de l’heureux précédent des Pères Fondateurs des Etats-Unis qui n’ont pas perdu leur temps pour recourir à l’Esprit des lois: la Séparation des Pouvoirs fondé  sur le principe selon lequel nul n’est au-dessus des lois. J’entends rédiger mes  AVIS et CADRES JURIDIQUES en faisant en sorte qu’ils épousent l’AFRIQUE profonde quant au respect de nos traditions et culture.

                  

          J’y reviendrai plus exhaustivement le moment venu mais pour l’heure, il me faudrait évoluer en direction de mon ALERTE.

 

 

ALERTE – LE CHAMPION DE LA DEMOCRATIE DANS LE MONDE – LE PRESIDENT JIMMY CARTER EST DIAGNOSTIQUE   D’UN CANCER. TOUTES LES PRIERES DES PEUPLES SOUS LE JOUG DICTATORIAL ET /OU OPPRIMES / DES  BONNES VOLONTES ET DES HOMMES DE PAIX / DES DEFENSEURS DE LA LIBERTE ET DES DROITS INALIENABLES DE L’HOMME ACCOMPAGNENT LE LAUREAT DU PRIX NOBEL DE LA PAIX.         

 

 

          Je me fais le devoir de par cette ALERTE de rendre un vibrant et mérité hommage au Champion de la Démocratie dans le monde, le Président Jimmy CARTER. Cet hommage venant de la plume du  commun des mortels que je suis; doublé d’un Combattant anonyme de la liberté se veut avant tout d’être l’expression de tous les peuples sous le joug dictatorial de par le monde, singulièrement en AFRIQUE. Tout en admettant que je parle bien peu de l’homme de la Paix entre l’EGYPTE et ISRAEL, ma plume dans les toutes premières années avait vite fait de recourir au Président Jimmy CARTER dans l’une de mes Communications majeures. En effet, dans une Communication datant du 19 Avril  2002 et ayant pour titre: -

 

Communication sur l’évolution du processus démocratique en Afrique”. –

 

          Je n’avais pas manqué de saluer ses efforts désintéressés et fort nobles aux fins de la nécessaire démocratisation des institutions africaines et la mise en place de mécanisme et / ou d’instruments juridiques   propres et indispensables à l’Etat de droit. Dans cette Communication qui est envoyée, à quelques semaines des Présidentielles françaises  à Monsieur Jacques CHIRAC – Président sortant – et à Monsieur Lionel JOSPIN – Premier Ministre et Candidat socialiste  aux Présidentielles, j’avais écrit ce qui suit et je me cite:

 

          “En 1990, l’humanité tout entière vivra et prendra acte de la survenue de deux évènements de portée historique. Il s’agit de l’effondrement du bloc socialiste constitué par les ex-pays de l’Est et la libération d’un prisonnier hors du commun qui a pour nom Nelson Mandela.

Ces deux évènements seront le détonateur de manifestations généralisées des peuples africains revendiquant la démocratisation des institutions de leurs pays respectifs et l’instauration d’un Etat de droit.

A l’époque, un homme d’Etat qui a pour nom Jimmy Carter fera siennes les revendications légitimes et aspirations profondes des peuples africains à la liberté et à la démocratie à travers l’organisation d’élections libres et transparentes. L’ancien Président des Etats-Unis, Monsieur Jimmy Carter verra ses engagements fort nobles, hautement salués par les peuples africains, mais hélas ses efforts se heurteront à un courant de pensée qui s’opposait à toute idée de démocratisation des institutions africaines. Ce courant de pensée pour impensable que cela puisse paraître, hélas, se trouve localisé dans certains  pays de l’Occident. Les animateurs de ce courant de pensée avaient en son temps soutenu sans réserve et avec détermination, ce qui est juste, toutes les forces démocratiques dans l’ancien bloc socialiste ou pays de l’Est mais dans le cas de l’Afrique, ils avaient choisi le camp des dictateurs en leur apportant leur soutien et n’ont cessé à ce jour de continuer de les protéger.”

 

Comme je l’ai toujours indiqué toutefois que j’évoque la -

 

 “ Communication sur l’évolution du processus démocratique en Afrique”. – ;

 

J’en sais gré au Président Jacques CHIRAC qui m’avait fait parvenir une réponse  à la - dite    Communication /Lettre.

 

          

 

 

 

                  

Mamavi Sylvain  ATTIGLAH

Economiste avec pour spécialisation Relations Internationales.

          

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