Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 14:02

                     

               

 

 

 

Le Blog de Mamavi Sylvain ATTIGLAH, - mamavisylvain-attiglah.over-blog.com – c’est  L’INVITATION à participer au débat/dialogue sur l’Etat de droit, la démocratie en Afrique, sur la nécessité de langues officielles /langues de travail africaines, sur la monnaie  africaine et sur tous les thèmes et/ou centres d’intérêts des peuples africains.

Nous vous invitons donc chaleureusement à participer au débat / dialogue en cliquant sur la liste des Articles pour vous exprimer et prendre position et/ou nous permettre de nous enrichir mutuellement au cours de ce débat du donner et du recevoir.

Le Blog de Mamavi Sylvain ATTIGLAH, - mamavisylvain-attiglah.over-blog.com – c’est L’INVITATION à réaffirmer notre foi en l’Idéal de liberté, à défendre l’Etat de droit et la démocratie.

Le Blog de Mamavi Sylvain ATTIGLAH, - mamavisylvain-attiglah.over-blog.com – c’est L’INVITATION à combattre la Domination sous toutes ses formes de et/ou en Afrique ; à mettre fin à la dictature, à la dynastie/  monarchie républicaine.

Nous vous invitons à célébrer la coopération internationale égalitaire.

 

 

AFRIQUE-EUROPE : VETO FRANÇAIS A l’UNION EUROPEENNE (UE) CONTRE TOUTE DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS TOGOLAISES

UN PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) ET UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES    - (SUITE) - 2ième Partie – 

Les faits évoqués ici sont graves. Nous prions nos lecteurs (nos frères et sœurs africains et tous les aimables démocrates de par le monde) de se munir de patience pour lire dans son entièreté ce document. Nous sommes chaque jour que Dieu fait, objet de menaces de destruction de plus en plus imminente. Il est question de nous faire taire à jamais en usant des techniques suivantes - empoisonnement, enlèvement ou kidnapping, assassinant ne laissant aucune trace ou dissimulée sous forme d’accident. Ni le terrorisme d’Etat, ni toutes les forces du statu quo qui n’ont d’autres objectifs que la destruction des peuples africains et de leurs progénitures ne nous imposeront le diktat du silence, nous sommes prêts à mourir pour nos convictions et notre foi.

Nous lançons donc un Appel fraternel à tous ceux qui liront cette 2ième Partie, en les priant de saisir toutes les organisations de défense des droits de l’homme sur les menaces que notre combat pour la liberté, la démocratie et l’Etat de droit fait peser sur nous. Nous vous remercions pour votre aide fraternel et démocratique et vous promettons plût au Créateur la 3ième et dernière Partie du document. Nous avons besoin de votre aide pour continuer la lutte. Merci.

  

Au nom des peuples africains et de par le devoir qu’impose l’Afrique  à chacun de ses enfants dans la défense de ses intérêts bien compris, non seulement les plus immédiats mais ceux des générations futures, nous avons saisi nos frères et sœurs du continent qui est le nôtre –Afrique- sur le Véto français et le Programme de Blocus Continental des 50 années qui s’ouvrent devant la jeunesse d’aujourd’hui et ceux qui naîtront demain. Nous en savons d’ailleurs gré à tous les démocrates de par le monde qui dans un élan de fraternité universelle s’allient à nous pour défendre la bonne cause : la cause de l’Idéal de liberté et de paix.  

Dans la 1ière Partie du  document, nous avons jugé opportun et utile d’indiquer la décision sans appel des peuples africains de confronter le diktat français avec l’aval de l’Europe et/ou de l’Occident pour leur silence complice et coupable, décision à laquelle nous adhérons entièrement et de toute notre âme. Il nous a également paru important de nous faire connaître pour ce qui est de notre modeste parcours professionnel afin de nous situer par rapport à la lutte pour la liberté de tout un continent, lutte qui quelque soit sa durée ne peut que se terminer par la victoire des peuples africains. Le Créateur est liberté et nous refusons que nos enfants et petits enfants deviennent “des taillables et des corvéables à merci” du fait du Programme de destruction et d’asservissement français.

Ceci dit, le titre de ce document: “AFRIQUE-EUROPE : VETO FRANÇAIS A l’UNION EUROPEENNE (UE) CONTRE TOUTE DEMOCRATISATION DES INSTITUTIONS TOGOLAISES

UN PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) ET UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES”, doit paraître à nos frères et sœurs africains et à tout démocrate, provocateur et osé. Nous sommes d’avis avec eux, car une chose est de se lancer dans des accusations graves et/ou d’affirmer l’existence d’un Programme de destruction des peuples d’un continent, une autre est de démontrer et/ou de soutenir par des faits et des actes, ce qui est affirmé avec certitude. Eh bien, notre approche est et demeurera le même: convaincre par la force de notre argumentation et non par une argumentation de force en recourant à des faits et non des déclarations politiques. C’est le propre de l’analyse et/ou du décodage stratégique tel qu’il nous a été transmis scientifiquement durant nos années d’étudiant dans divers instances par des experts  en la matière qui savaient de quoi ils parlaient alors qu’à l’époque nous n’y percevions pas pourquoi ils exigeaient de nous d’aller au-delà des traités et conventions internationaux dans nos analyses. Certes, nous étions en pleine guerre froide  et le théâtre des confrontations Est-Ouest s’était déplacé en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Dans les années 70, alors que nous nous spécialisions  en Relations Internationales (option : économie), en Afrique se déroulait ce qui est connu dans le domaine comme “la demi-guerre” la confrontation Est-Ouest sur terrains étrangers. Et pour cause, une face à face dans cette période “d’équilibre de la terreur” équivaudrait à un anéantissement pure et simple de l’Europe dite Occidentale sans le moindre déplacement de troupes.

Nous nous ferons à cet effet le devoir de lever un tout petit peu le voile sur notre formation estudiantine plus loin, si possible dans cette 2ième Partie ou alors dans la 3ième ou dernière Partie pour rendre hommage et témoigner de notre gratitude à certains de nos professeurs dans ce cadre autant qu’à d’autres experts. En fait, ce qu’ils nous transmettaient ne se situaient point dans le cadre strict de notre formation académique et avec recul et bien que tardivement, hélas, nous avons décidé de tester “les valeurs d’analyses transmises”. A chaque étape, nous avons été très critiques dans l’assignation des “valeurs” en y mettant notre sensibilité africaine. Mais enfin, avant de présenter le Programme français de diktat pour les 50 ans à venir, de la stratégie en passant  par les objectifs visés dans son exécution, il est indispensable de situer l’Afrique des 50 années passées d’indépendance dans le cadre de la guerre froide et le rôle déstabilisateur de la France. Pourquoi la France post-gaulliste s’est résolue à maintenir l’Afrique dans l’état où ce continent se trouve aujourd’hui. Continent d’une richesse naturelle si immense au point où l’un des pays est considéré comme “un scandale de la nature”, ce continent demeure le moins avancé au terme de 50 ans d’indépendance. Ce continent est non seulement soumis à une dictature implacable mais connaît aujourd’hui une mutation monarchique. Pourquoi les gouvernements français successifs en font “une Raison d’Etat” l’extinction des républiques africaines. Pourquoi l’Afrique n’est toujours pas à ce jour “un champ de révolte des consciences”. Pour nous faire une idée précise, examinons les 50 années passées de notre indépendance.

 

La France- Du Gaullisme Pompidolien au Bonapartisme Sarkozien

 

Permettez, chers frères et sœurs d’Afrique et amis démocrates de par le monde, que nous débutions de nouveau en citant François-Xavier Verschave, qui écrivait ce qui suit : “La Françafrique, c’est comme un iceberg, vous avez la face du dessus, la partie émergée de l’iceberg : la France, meilleure amie de l’Afrique, patrie des droits de l’homme…etc. Et puis ensuite, vous avez  90% de la relation qui est immergée : l’ensemble des mécanismes de la domination française en Afrique avec des alliés africains”

Le Général de Gaulle dans son discours prononcé à Brazzaville le 30 Janvier 1944 en pleine seconde guerre mondiale disait et nous citons: “ Au moment où commençait la présente guerre mondiale, apparaissait déjà la nécessité d’établir sur des bases nouvelles les conditions de la mise en valeur de notre Afrique, du progrès humain de ses habitants et de l’exercice de la souveraineté française. Comme toujours, la guerre elle-même précipite l’évolution. D’abort par le fait qu’elle fut jusqu’à ce jour, pour une bonne part, une guerre africaine et que du même coup, l’importance absolue et relative des ressources, des communications, des contingents d’Afrique, est apparue dans la lumière crue des théâtres d’opérations. S’il est une puissance impériale que les évènements conduisent à s’inspirer de leurs leçons et à choisir noblement,  libéralement, la route des temps nouveaux où elle entend diriger les soixante millions d’hommes qui se trouvent associés au sort de ses quarante-deux millions d’enfants, cette puissance, c’est la France. En premier lieu et tout simplement parce qu’elle est la France, c’est à dire la nation dont l’immortel génie est désigné par les initiatives qui, par degrés, élèvent les hommes vers les sommets de dignité et de fraternité où, quelque jour, tous pourront s’unir. Ensuite dans l’extrémité où une défaite provisoire l’avait refoulée, c’est dans ses terres d’outre-mer, dont toutes les populations, dans toutes les parties du monde, n’ont pas une seule minute, altéré leur fidélité, qu’elle a trouvé son recours et la base de départ pour sa libération et qu’ily a désormais, de ce fait, entre la Métropole et l’Empire, un lien définitif.”. C’est dire que l’incontournable nécessité de la décolonisation a germé durant la seconde guerre mondiale  pour mûrir et connaître son éclosion durant la guerre froide et le Chef de la France libre le reconnaît bien lorsqu’il dit: “Comme toujours, la guerre elle-même précipite l’évolution.” La première et grande vague  des indépendances africaines eut lieu donc en pleine guerre froide entre l’empire soviétique (reposant sur l’idéologie marxiste et/ou marxiste leniniste -démocratie populaire) et l’Occident (capitaliste-démocratie bourgeoise se fondant sur les principes de Montesquieu ou Jeffersonnienne). Cette confrontation entre blocs antagonoistes aura un impact désastreux sur des pays africains libérés à peine du colonialisme et qui n’étaient absolument point préparer à naviguer et/ou à se frayer un chemin qui garantisse leur indépendance nouvellement acquise et l’évolution positive qui devrait en découler. Ils seront donc les victimes et grands perdants d’une telle confontation. D’ailleurs les faits sont là pour prouver qu’après 50 ans de destruction sur tous les plans, les cadres supérieurs et autres têtes pensantes de notre riche continent: Afrique, sont toujours incapables de cerner la profondeur du mal et de l’extinction de nos Républiques et partant la destruction des peuples africains et de leurs progénitures, les générations futures, qui se profile à l’horizon.

NB: A ce niveau, nous voudrions inviter une fois encore tous nos lecteurs à la patience, car cette 2ième Partie sera un peu plus longue que la 1ière Partie. Les faits dont nous allons nous référer dans cette 2ième Partie, bien évidemment, pour certains procéderont d’une atteinte à la dignité et à l’honneur des Chefs d’Etat français, du Président Pompidou à Monsieur Sarkozi. Aussi, soumettrons-nous, à la fin de cette 2ième Partie ou 3ième et dernière Partie, un projet de lettre sous forme de plainte à déposer contre nous (ce modeste  et petit Africain) devant toutes les juridictions de son choix pour diffamations et autres. Nous invitons toute personne qui se sentira offenser pour  cet outrage à en faire autant. Quant aux lecteurs, nous vous prions, de suivre avec objectivité, la logique de notre démonstration par les faits.

Pour revenir à notre texte, disons que l’empire soviétique et les pays satellites (dits situés derrière le Rideau de fer) avaient tout intérêt à voir les pays libérés du colonialisme devenir “marxisants”, c’est à dire nationalistes et anti-impérialistes. Le but poursuivi était de voir les jeunes Etats indépendants d’Afrique se rendre maîtres de leurs richesses et autres ressources minières, minérales et agricoles qui ont été pillées durant la colonisation et ont contribué à l’expansion économique des métropoles coloniales (Paris et Londres surtout). Pour l’Occident, une telle perspective était non seulement effroyable mais intolérable surtout qu’en Asie la révolution maoïste en Chine était l’exemple à ne pas se laisser multiplier ni en Asie, ni Amérique Latine, ni en Afrique, bien évidemment. Ainsi, se mettra en place en Afrique, -le Programme de Reconquête Impérialiste- pour les plus à gauche ou -Programme de Rempart contre l’Expansion “Communiste” pour la gauche modérée. En fait, l’Occident le savait mieux que quiconque que les Africains qui sont d’une grande spiritualité, qu’ils soient adeptes des religions traditionnelles ou monothéistes, ne sont pas des peuples tout désignés à s’embarquer dans une idéologie marxiste athée. Il s’agissait tout simplement d’un nationalisme visant la maîtrise de leur destin par le contrôle de leurs richesses. Et pourtant, on leur collera l’étiquette marxiste et c’était de bonne guerre. Notons quand même qu’il ne sera pas erroné de suggérer que sur le plan de l’économie politique ou de la sociologie, Africains et Asiatiques portent en eux quelque chose et/ou penchant “marxisant” du fait de ce qui reste en ces peuples de la communauté primitive (grande famille et/ou clan).

Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste           

Au “Rideau de Fer” l’Occident a voulu construire un “Rempart en Fer” et la stratégie était simple. L’élimination en Afrique de tous les Chefs d’Etat nationalistes, qu’un tel nationalisme se manifeste sous la forme guinéenne (Sékou Touré) dans le camp francophone ou ghanéo-égyptienne (N’kruma et Nasser) dans la combinaison anglo-arabophone d’Afrique (vision panafricaniste). Qu’à cela ne tienne, dans le cadre des rapports entre la France et l’Afrique dans cette période de la guerre froide, il découlera l’évolution suivante :

-Le Gaullisme Pompidolien

La plupart de nos lecteurs se demanderaient à juste titre pourquoi nous débutons  par la Présidence de George Pompidou la mise en application du Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste  alors que la guerre froide n’a pas commencé après le départ de l’Elysée en 1969 du Général De Gaulle.  Du reste, le premier coup d’Etat militaire ne s’était-il produit en 1963 au TOGO (Président Sylvanus Olympio)  alors que le Chef de la France libre présidait les destinées de son pays ? D’aucuns pourraient être tentés d’y voir une gymnastique visant à exonérer à tout prix le grand homme d’Etat du fait de notre attachement personnel et à l’admiration que nous vouions dès notre jeune âge et continuons de vouer au Chef de la France libre. Et pour cause, peu d’enfants d’Afrique pourraient se targuer en tant qu’adolescent et au premier cycle de leur vie de lycéen de se faire appeler pour leurs camarades de “gaulliste” et plus tard de “gaulliste de gauche” comme nous en avions fait mention dans nos écrits précédents. La réponse à de telles interrogations à bien des égards justifiées est simple et se résume au fait que le Programme en question n’était pas strictement français mais s’inscrivait dans le cadre global du bloc occidental avec le volet Afrique confié à la France. A propos de  coup d’Etat, notons qu’avant le TOGO, le Premier Ministre Patrice Lumumba était assassiné le 17 Janvier 1961 au Congo (ex Congo belge) et si l’on ne parla pas de coup d’Etat (ce qui ne l’était pas moins), c’est tout simplement  parce que Monsieur Kasavubu était le Président de fait.  Toujours, parlant de coup d’Etat, notons également  que le Général de Gaulle dut d’ailleurs intervenir plus tard, soit le 17 Février 1964, contre les putschistes au Gabon pour rétablir Léon M’Ba dans ses fonctions-                                                                                                                                        

Les années 70 et 80 ont été marquées en Afrique par une recrudescence de coups d’Etat militaires autant qu’un durcissement des dictatures tant militaires que civiles. Ceci dit, si les Africains sont devenus des habitués de ce phénomène dévastateur, ils en étaient préoccupés sans toutefois réalisés qu’ils étaient victimes d’un Programme Occidental de confrontation entre blocs. Alors étudiant en Relations Internationales, une telle préoccupation nous avait également habitée surtout que nous venions  du pays qui connut le premier coup d’Etat militaire sur le continent dans les années 60. Eh bien, sans parler de recherches, disons que notre curiosité intellectuelle nous avait permit de disposer d’un fait qui peut servir d’éclairage sur les années 60. Nous aurions voulu le citer comme exemple, mais du fait du caractère très sensible de certains aspects des Relations Internationales, nous passons pour l’heure. Nous aurons le temps de revenir au moment opportun et indiqué. Retenons quand même que si les “réseaux Foccart” datent de l’époque gaulliste, l’ère Pompidou qui fut la plus courte de la 5ième République marquera non seulement l’intensification desdits  “réseaux” mais leur solide implantation qui dure à ce jour sous des formes différentes et adaptées. Retenons aussi que si le terme “ Pré carré français” n’est pas utilisé pour la première fois en cette période, ce qui nous étonnera d’ailleurs, il prit tout son sens sous le Président Pompidou surtout qu’il fut le premier à utiliser le terme “amis” en parlant des dictateurs africains. De l’amitié entre la France et les dictateurs africains, l’Afrique deviendra le théâtre de dictatures musclées tant militaires que civiles (avec des bases françaises) pour protéger certains d’entre eux. Chers frères et sœurs, peuples africains, voici comment l’Afrique, entra dans la phase active du Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste. Tel est l’aspect politique du Programme.          

-Le Giscardisme Préservateur

Le Président Valery Giscard d’Estaing, tout en étant pas particulièrement  prodictateurs, eut la lourde tâche de maintenir et/ou de préserver “le Pré carré français”. Giscard n’est pas gaulliste et bien naturellement n’eut pas recours au “Réseau Foccart” et se refusa  à s’embarquer dans l’amitié dictatoriale. Ce Président centriste ne réalisa pas qu’un réseau non démantelé peut rester actif tout en vivant à l’état latent. Hélas, le “Réseau Foccart” dans sa perpétuelle métamorphose et adaptation lui a survécu.  Giscard eut aussi ses faux pas, à savoir l’intervention française à Kolweizi (Congo-Kinshasa) au côté de Mobutu qui bénéficiait d’ailleurs du soutien américain et se le clamera haut et fort. Bien évidemment, il s’impliquera également dans le couronnement du bouffon Jean-Bedel Bokassa comme empereur de la République Centrafricaine (celui qui se réclamait “son parent” du fait de son “lignage avec le Général De Gaulle”)- Pauvres de nous Africains-. Toutefois il sera erroné de lire dans ce couronnement et l’affaire des diamants qui en découla un début du Programme d’extinction des Républiques africaines que Giscard aurait inauguré. Loin s’en faut, même si tout ceci s’inscrit dans le système de la Françafrique. Certes, les successeurs de Giscard, en dépit de l’échec Bokassa, s’en inspireront comme modèle dans la mise en place du Programme de Blocus Continental -Afrique- pour les 50 années à venir. Pour tout dire, la stratégie de l’extinction des Républiques africaines dont la première étape est  la création de “monarchies républicaines” procédera de la révision et de l’adaptation du modèle Bokassa. C’est bien évidemment sans compter avec la détermination des peuples africains  à faire échec au diktat français.  

 

-Le Mitterrandisme Princier

François Mitterrand est, outre le fondateur de la 5ième République, sans aucun doute, le Président français postcolonial qui a suscité le plus d’espoir pour les peuples africains. Il est socialiste et est arrivé au pouvoir à la faveur d’un Programme Commun de la Gauche (incluant le Parti Communiste Français). A son arrivée au pouvoir, l’homme afficha des élans gaullistes surtout lorsqu’il rejeta l’injection américaine de ne pas inclure de communistes dans le gouvernement. Hélas, outre cette réaffirmation de l’indépendance de la France, que de désillusions pour les peuples africains, singulièrement les francophones. Mitterrand est passé du “Giscardisme Préservateur” avec le “Pré carré français” pour construire sur une base solide à nulle autre pareille dans la politique française, une alliance totale avec tous les dictateurs africains (nous parlons ici d’un homme et des réseaux et non de tout le Parti Socialiste et/ou de tout membre du gouvernement Mitterrand). Il se servira entre autres de son fils Jean-Christophe Mitterrand, le “Prince” comme un Monsieur Afrique d’une toute autre forme. Pour mémoire, le Prince Jean-Christophe, quelques années plus tôt fut déclaré persona non grata au TOGO et expulsé de ce pays dans les 24 heures, alors qu’il travaillait pour l’Agence France Presse ou Reuters, pour ses vues antidictatoriales (le père promit de ne jamais serrer la main du dictateur des lieux s’il devenait Président). Et pourtant,  une fois son père devenu Président, le Prince Jean-Christophe deviendra le plus éloquent et indéfectible soutien à la dictature en Afrique. La politique extérieure de la France et son rayonnement à travers “le pacte plusieurs fois séculaire entre la France et la liberté du monde” est remplacée par le clientélisme et les affaires. De la multiplication des réunions de Chefs d’Etat de France et d’Afrique, que d’oppressions et de drames humains (guerres civiles et génocides) dont l’Afrique sera le théâtre. Toutefois, comme nous l’avons indiqué dans la 1ière Partie de ce document, la faiblesse de toute stratégie de “Domination” réside dans son incapacité à gérer les inconnus, les imprévisibles. Ce sont des valeurs dont l’Occident ne tient pas compte et ne peut ni programmer, ni gérer. Seuls les peuples africains et asiatiques possèdent naturellement et jusqu’à un certain degré, un tel instinct (survivance de la communauté primitive -économie politique-) dont ils bénéficient encore. A titre d’exemple, le phénomène  Mikhail Gorbatchev qu’aucun pays de l’Occident n’avait prévu, arrive dans les années 90 avec son Perestroika/Glasnost. L’Empire Soviétique s’écroule, Mitterrand panique et émettra même des réserves face à l’inéluctable réunification de l’Allemagne. Les peuples africains saisissent l’occasion pour exiger le multipartisme, ce fut l’ère des Conférences Nationales Souveraines. Mitterrand prit conscience d’un fait simple, autant il ne pouvait arrêter la réunification allemande (la décision appartenant à la Russie et est souhaitée voire encouragée par les Etats-Unis), autant il ne pouvait arrêter le vent de démocratisation qui souffle sur l’Afrique). La loi de la dialectique est claire là-dessus, les hommes n’ont aucun moyen pour arrêter le mouvement naturel, tout au plus ils peuvent le freiner. Le Général De Gaulle le savait bien, lorsqu’il évoquera dans l’un de ses discours: “Les conditions Tiers-Monde nouvelles qu’exigent l’évolution des peuples et le mouvement général du monde”. Il décida avec clairvoyance et vision de se situer dans ce mouvement dialectique, voici ce qui fait les  grands hommes d’Etat. De Mitterrand à Sarkozi en passant par Chirac, ils ont, quant à eux, décidé non seulement de freiner le mouvement naturel mais de l’arrêter, créatures qu’ils sont, ils passeront, le mouvement continuera et les peuples africains accèderont à la démocratie et à l’Etat de droit.

Ceci étant, il convient de ne jamais perdre de vue, que la stratégie française dans l’assignation de ses hautes valeurs et/ou valeurs fixes, pour ce qui est de l’Afrique, a toujours été de considérer que si le TOGO se démocratise, toute l’Afrique francophone suivra et partant toute l’Afrique. Nous vous laissons à vos analyses et nous passons pour l’heure (nous aurons le temps d’y revenir au moment opportun et indiqué).  

-Le Chiraquisme Consolidant   

Le Président Jacques Chirac connaît l’Afrique, mais avec une sensibilité en moins, celle du Général De Gaulle. L’homme qui est surnommé par le Président Pompidou, “bulldozer” est un gaulliste de longue date et là, nous n’avons rien à y redire. Sur ce plan d’ailleurs, le socialiste Mitterrand est dans une bonne mesure “gaulliste” même s’il fut le plus grand critique du Chef de La France libre. Ceci admis, pour revenir aux différentes phases de l’évolution de la politique africaine de la France des 50 années passées, années postcoloniales, rappelons que dans les années 90, les peuples africains, suite au  “phénomène  Gorbatchev”, criaient de toutes leurs âmes et forces, à qui veut l’entendre en  Occident et singulièrement en France “Démocratie et Etat de droit maintenant”. C’est juste en ces temps-là, que le Maire de Paris d’alors, Monsieur J. Chirac, déclarera dans une capitale africaine que les “Africains n’ont pas besoin de démocratie”. Ah bon. Le tollé général des Africains est immédiat et unanime. Mais, contrairement à ce que beaucoup de nos frères et sœurs africains pouvaient penser, nous sommes de ceux qui avaient pris sa défense. Nous pensions  qu’il s’agissait d’une situation où le “bulldozer” volait plus au secours d’un ami en lieu et place d’une expression de “convictions et de principe”. Qu’à cela ne tienne, quelques années plus tard, Monsieur Chirac devenait Président. Il mit tout son temps non seulement à consolider le Mitterrandisme Princier, mais à le finaliser dans sa forme avec sur toile de fond, l’extinction des Républiques africaines. En son temps, son Ministre de l’Intérieur qui n’est autre que l’actuel Président de la République Française, Monsieur Nicolas Sarkozi, dénonça la mutation de la dictature en monarchie républicaine. Et pour cause, il était en campagne électorale et visitait l’un des rares pays africains faisant son premier pas dans le processus démocratique et d’Etat de droit. Du déjà vu lorsqu’il s’agit de la Françafrique, de ses aberrations, cynisme et destruction programmée de l’Afrique.

Pour revenir à Monsieur Chirac et à l’extinction des Républiques africaines, il convient de noter que la réalité d’une telle démarche réside dans ce fait simple: autant le Général De Gaulle reposait la grandeur de son pays sur une France, fière et jalouse de son indépendance dans le concert des nations d’une part, mais attachée à la liberté d’autres peuples, singulièrement les peuples africains, d’autre part, autant ses successeurs se sont écartés de cette vision humaniste et progressiste du grand homme d’Etat. En fait, même lorsque le Général déclarera que: “Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts” il ne perdait pas de vue l’équilibre nécessaire dans la défense des intérêts bien compris de la France et sa vision d’un monde de liberté (discours de Phnom Penh - Cambodge - Conflit américano-vietnamien), ce monde, hélas, où liberté et domination sont en perpétuelle confrontation. Militaire et Officier d’une prestigieuse école militaire, il en a fait l’expérience en deux guerres (1ière et 2nd guerres mondiales) pour apprécier dans toutes ses dimensions la liberté des nations et des peuples.

-Le Bonapartisme Sarkozien         

Permettez que nous débutions ce passage sur le Bonapartisme Sarkozien par ces quelques lignes de Corneille dans sa pièce -Horace- “Horace: -Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien. Rome a choisi mon bras, je n’examine rien. Avec une allégresse aussi pleine et sincère que j’épousai la sœur, je combattrai le frère. Et pour trancher enfin ces discours superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus” Et Curiace de lui répondre: “Curiace: - Je vous connais encore et c’est ce qui me tue. Mais cette âpre vertu ne m’était pas connue. Comme notre malheur, elle est au plus haut point”. Nous avons choisi ce passage de la pièce de Corneille pour dire aux Africains que si “l’Afrique choisit nos bras,  nous ne devons rien examiner”. Corneille dont on dit “qu’il peint les hommes qu’ils devraient être - (héros cornéliens)” aurait du mal à se reconnaître dans l’au-delà dans sa terre natale post-gaulliste qui est loin de la France telle qu’elle devrait être. Il en sera de même d’ailleurs de Molière et de Racine qui eux peignaient  les hommes tels qu’ils sont avec leur fourberie, cupidité et autre tartufferie qui caractérisent la France qui se fixe comme objectif de réduire les peuples africains en “des taillables et des corvéables à merci”. Et pour cause, trois gouvernements successifs français, des Présidents Mitterrand, Chirac   à l’actuel locataire des Champs Elysées, Monsieur Sarkozi ont fait du soutien à la dictature, à la mise en place de monarchies en lieu et place des Républiques africaines, une “Raison d’Etat”. En termes clairs et sans ambiguïté, il s’agit  d’une rupture imposée aux peuples africains. Si tel est le cas, les peuples africains se doivent de tenir pour acquis que si l’avenir et le devenir des générations futures de notre continent doit dépendre de la rupture avec la France de par le Programme de Blocus Continental de l’Afrique, - sans hésiter, le devoir leur impose de répondre par un oui ferme et sans appel.  D’aucuns s’étonneraient qu’en fervent admirateur du Chef de la France libre, le Général De Gaulle que nous avions été depuis nos jeunes années et attaché au “lien définitif entre la Métropole et l’Empire” en d’autres termes entre l’Afrique et la France, que nous nous exprimions en ces termes. C’est qu’aujourd’hui plus que jamais, nous sommes plus que convaincus, qu’au nom des générations futures, si la rupture avec la France s’impose à nous, tel doit être notre choix. En cela, en tant qu’Africain, nous sommes également convaincus que l’esprit du Général nous soutiendra, car il ne nous fait aucun doute, l’extinction des Républiques africaines ne participe ni de ses convictions de liberté autant que de l’indépendance des pays africains. Nous ne nous résolvons à un tel choix sur la base de sentiment (en cédant à l’émotion), même si ce génie des lettres qu’est le Président Léopold S.Senghor disait et nous citons: “le sentiment est nègre, la raison est hellène”. Si nous continuons de croire que la France est la fille aînée des Hellènes, il ne nous fait aucun doute que la politique  de la France et son Programme d’extinction des Républiques africaines  n’est rien d’autres que la déraison de la raison cartésienne autant que le déni de tout sentiment humain que le monde a vu s’exprimer  il y a un peu plus d’un demi siècle dans “Mein Kampf”, même si ce monde, singulièrement l’Europe l’ont déjà oublié (nous y reviendrons dans la 3ième Partie).

Après Nice, le Président Nicolas Sarkozi vient de convier impérialement  les dictateurs et autres vassaux africains à la célébration du 14 Juillet 2010, quoi de plus normal. Si le socialiste Mitterrand ne se rappelait pas le sens historique du 14 Juillet 1789 (Révolte des “corvéables et des taillables à merci – le Tiers- Etat”, révolte qui mit fin à leur servitude, que dire d’un homme de droite comme Sarkozi. Mieux, en fait de Bonapartisme Sarkozien, nous assistons à la Reconquête d’un empereur et la mise en place de ses sujets et/ou vassaux, les nouveaux Rois africains. Nous ne nous sommes pas trompés en voyant certaines photos du 14 Juillet 2010 où il apparaît clairement que certains des nouveaux Rois se sont illustrés à merveille dans leur rôle de vassal puisqu’ils ne manquaient aucune occasion pour témoigner à l’empereur leur féodale gratitude par leur attitude et comme pour dire: “Nous vous rendons allégeance, Grand Sauveur des dictateurs couronnés nouveaux Rois d’Afrique”. Le Sauveur des peuples africains est et demeure le Créateur de ce monde et non de simples créatures que nous sommes.

Nous reviendrons sur le Programme et sur la stratégie qui le sous-tend à la fin de ce document. Qu’à cela ne tienne, voici donc présenté dans ses grandes lignes sous son aspect politique, le Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste en Afrique. Nous aurons le temps d’y revenir de  manière plus exhaustive, une fois cités devant les Tribunaux pour crime d’outrage et de diffamation, si nous sommes bien sûr toujours vivants. Dans le cas contraire, ce serait la destruction d’une vie terrestre et non de la vie. La vie, elle, continuera d’appartenir au Créateur. Ceci étant nous allons dire quelques mots sur le volet économique du Programme mais auparavant, notons que si le soutien à la dictature est la partie émergée de l’iceberg, le Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste avait au cours des 50 dernières années de vie postcoloniale de l’Afrique donné lieu non seulement aux multitudes de coups d’Etat militaires (la partie émergée), mais aux guerres civiles et aux génocides dont le continent est encore le théâtre aujourd’hui (il va sans dire que la stratégie qui sous-tend un tel Programme privilégie le génocide (partie immergée) aux guerres civiles et nous aurons le temps d’élaborer dessus le moment venu).

-Volet économique du Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste          

La disparition du Président Georges Pompidou en Avril 1974 coïncide en France avec la fin des “Trente glorieuses” selon l’expression heureuse de l’économiste Jean Fourastié pour désigner les 30 années de modernisation, de croissance économique , de plein emploi et de progrès social qui ont marqué l’après guerre. Sous George Pompidou, on rêve d’égaler la puissance industrielle allemande et le Président s’était fixé comme objectif de doter la France d’une société aussi égalitaire que prospère en prenant comme modèle la Suède de l’époque. Plus que sa mort prématurée, avec la guerre de Kippour (conflit arabo-israélienne) le processus d’embellie et/ou d’expansion économique entrera dans une zone de tourmente (choc pétrolier en raison de l’embargo sur le pétrole  par les pays exportateurs, particulièrement les pays arabes). Notons au passage que la France n’est pas le seul pays soumis au choc pétrolier et pour qui connaît les crises cycliques du capitalisme, il n’est rien d’étonnant de voir apparaître des difficultés économiques à des intervalles d’années déterminées. Contrairement à sa voisine et concurrente de toujours l’Allemagne (RFA) qui a choisi de poursuivre avec courage et agressivité la reconstruction de son économie, la France a opté de vivre de rente viagère sur l’Afrique par le biais de la déstabilisation et de la destruction, singulièrement les pays francophones (dictature et mutation monarchique). Pour qui sait par ailleurs que toute politique économique se fait au moyen de deux instruments: le budgétaire et le monétaire, la France détient à ce jour entre ses mains la politique monétaire des pays francophones d’Afrique (Zone franc ou quelque soit le nom qu’on veuille bien lui donner).  Sans vouloir rentrer dans des démonstrations économiques, une telle main mise de la France sur l’économie africaine connaît des manifestations même au niveau des institutions internationales. Nous allons donc donner deux exemples au niveau de la Banque Africaine de Développement (BAD).

La BAD (Institution Multilatérale de Développement) connaît deux guichets, guichet BAD et guichet FAD (Fonds Africain De Développement). Ce guichet FAD est à l’image de ce qu’est l’IDA à la Banque Mondiale (BIRD), où les taux d’intérêts sont accessibles aux PMA (Pays les Moins Avancés) qu’est la grande majorité des pays africains. Le FAD, c’est tous les Pays Non Africains dits Non Régionaux : Europe, Etats-Unis, Japon, Chine, Inde, Brésil, etc.., et le FAD se reconstituait tous les deux ans. Le Japon, est un grand contributeur du FAD, bien loin devant la France. Comme nous l’avait appris d’un des anciens Directeurs de la BAD, les pays francophones qui bénéficiaient du FAD où une grande partie du déblocage (ressources) provenait du Japon procédaient à l’acquisition des biens et services nécessaires aux projets en France. Il s’agissait en fait d’un transfert indirect de fonds du Japon à la France et comme il fallait s’y attendre le Japon s’en était plaint. Le Conseil d’Administration (CA) de la BAD adopta donc une révision des procédures en la matière aux fins d’un certain rééquilibrage qui tout en éliminant pas complètement le problème (du fait des dictateurs mis en place par la France) en réduisit l’ampleur d’un tel transfert impropre et incompatible avec toutes règles de bonne gestion d’une grande institution comme la BAD. De ce précédent, une fois l’Afrique du Sud (le seul pays émergent du continent) devenu membre de la BAD, alors que nous étions nous-mêmes à la BAD, le CA adopta immédiatement des mesures pour l’inclure sur la liste des Pays où devront se faire ces acquisitions.

Un autre exemple relatif à la BAD toujours dans le cadre de la stratégie française. La France, depuis la Présidence de François Mitterrand n’a cessé de prôner la création d’une nouvelle Banque de Développement devant regrouper les pays de la méditerranée et Monsieur Sarkozi n’en démord pas dans la promotion et le soutien absolu d’une telle idée. La méditerranée est une mer et non un continent et nulle par ailleurs, il n’y a aucun projet de ce genre. La stratégie française derrière une telle idée est simple: diviser l’Afrique pour mieux l’affaiblir. Il est question de détacher le Maghreb et/ou le Grand Maghreb et le Makhrech du reste du continent. Heureusement les Administrateurs qui étaient les plus opposés à une telle idée sont ceux de ces régions africaines (Maghreb et/ou le Grand Maghreb et le Makhrech), au point où l’un de leurs Administrateurs n’a cessé de le dénoncer haut et fort et s’en était fait un point de réaffirmation de l’identité africaine. Cet Administrateur exigea même qu’il soit banni les termes “Afrique sub-saharienne) des Rapports (documents) de Projets à soumettre au CA (Conseil d’Administration) pour approbation, car pour lui il s’agissait purement et simplement d’une vieille stratégie coloniale de “diviser pour régner”. Il fit remarquer que l’Afrique est un continent et comme tout continent, a différentes régions –Nord- Est-Ouest-Sud -Centre et que le désert ne saurait être une délimitation continentale.    

Nous venons ainsi de présenter dans les grandes lignes le Programme de Reconquête Impérialiste ou Programme de Rempart contre l’Expansion Communiste en Afrique au cours des 50 années postcoloniales passées de notre continent. Nous nous réservons le droit d’aller plus en profondeur dans l’analyse et/ou le décodage stratégique d’un tel Programme le moment venu sur la base de tous les faits que nous détenons. Nous sommes convaincus que le moment viendra où la parole sera donnée à l’Afrique et aux peuples africains dans leur légitime revendication de liberté, de démocratie et d’Etat de droit.  Comme nous l’avons indiqué en introduction, nous avons besoin de l’aide de tous nos frères et sœurs d’Afrique et de tous les démocrates de par le monde face aux menaces de destruction dont nous sommes l’objet. Par ailleurs, plût aux Cieux, nous nous ferons le devoir de mettre à votre disposition de nouveaux faits qui serviront d’éclairage avant de vous soumettre dans ses grandes lignes  le  PROGRAMME DE BLOCUS CONTINENTAL (AFRIQUE) -UN ACTE SANS PRECEDENT DANS LES RELATIONS INTERNATIONALES.

           

 Nous vous remercions et vous prions de continuer la lutte pour éviter que des générations futures africaines ne deviennent des “corvéables et des taillables à merci”

 

Mamavi Sylvain  ATTIGLAH

Economiste avec pour spécialisation Relations Internationales.

E-mail : msattiglah@aol.com

          

 

Montgomery Village ce 14 Juillet 2010

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de mamavisylvain-attiglah
  • : Etat de droit et démocratie en Afrique. Analyses des défis et/ou enjeux dans le cadre des Relations internationales
  • Contact

Recherche

Liens